BRM...M comme..maudit ?.. maso?

je lis avec plaisir les récits des candidats PBP qui ont réalisé les premiers brevets qualificatifs
mais je dis ..attention
si vous faites ces brevets c'est pour ensuite parcourir dans les délais le trajet PBP et revenir intact physiquement et psychiquement
enfin ..j'espère que ce sont vos souhaits
or la lecture de certains CR ..me font douter
c'est à qui prendra le départ en retard ..(1 heure? c'est pas assez ..allez 2 heures)
qui partira en oubliant son alimentation
qui aura les piles de son éclairage défectueuses
qui n'aura pas emporté de vêtement de rechange
qui roulera avec pneux et chambres a air usés
qui.oubliera son GPS etc etc
ne vous méprenez pas ..il n'y a pas (à ma connaissance) un prix du Forum pour
- le plus "risque tout"
- le récit le plus tordu avec des épisodes dignes d'un polar..(l'heure de clôture approche alors que la route déviée s'éloigne)..
** .
.je vous souhaite..prudence ..réalisation de vos brevets mais ne jouez pas trop avec la roulette Russe
faites nous rêver sans cauchemar!
Papy volant

je pense que justement vu les récits il y a des personnes qui apprennent plein de choses sur ces BRM et qui ensuite seront au top pour gérer le PBP

Il est vrai que j'ai parfois flirté avec le grand-n'importe-quoi... En 2007, j'ai pris le départ du PBP avec un pneu arrière (c'est moins grave en TD) dont on voyait la corde, et mon petit plateau ne passait pas jusqu'à une demi-heure avant le coup de gong.

Je suis à présent beaucoup plus attentif quant à la préparation mécanique de la monture. Par contre, d'autres apprentissages ont conduit à des simplifications : j'emporte beaucoup moins de nourriture, même si je termine encore et toujours les randonnées avec des paquets d'abricots secs intacts ; je ne me munis généralement plus de cartes topographiques, me contentant de leur étude préalable et de la feuille de route de l'organisateur (je n'ai pas de GPS) ; j'emporte le nécessaire en piles de rechanges, mais pas de quoi tenir pendant une RAAM ; sur les vêtements, j'en suis resté à ma doctrine de base : rien de rechange, et juste un petit coupe-vent s'il y a risque de descendre sous les 10°C.

Bref, je me sens nettement plus efficace et rigoureux qu'il y a quatre ans. Mais ma préoccupation principale consiste... à ne plus m'endormir. Chanter à tue-tête me paraît jusqu'ici la méthode la plus sûre.

" Chanter à tue-tête me paraît jusqu'ici la méthode la plus sûre."

alors si vous entendez la brabançonne sur pbp ...

Mes brâmes s'inspirent souvent de Bra*****, c'est vrai.

Il y a, en effet, pour certain, une note de défis qui (nous) fait prendre tel ou tel "risque"... chacun mesure ou test grandeur nature ses aptitudes et plaisirs ainsi...

Désormais aussi, j'ai réduis la nourriture et j'arrive à vider mes sacoches au bout du brevet en général ;-) PAr contre, je ne prend rien pour dormir... comme ça, je ne peux pas ;-) !!

Jéjon a écrit:

Mes brâmes s'inspirent souvent de Bra*****, c'est vrai.

Avec un casque sur les oreilles

Spoiler:

Personne n'a parlé des risques que nous courons bien involontairement mais que nous ne pouvons ignorer

Les 400 à la demande des organisateurs du PBP partent en soirée pour nous obliger mais surtout nous apprendre à rouler de nuit, dans les 600 la nuit aussi est incontournable mais là on peu presque faire le choix de dormir qqs heures selon son niveau

les BRMs c'est le WE avec ce que l'on sait de la sobriété de certains conducteurs ...

Si on y pense on ne roule pas

" des risques que nous courons bien involontairement mais que nous ne pouvons ignorer "

je dirais "volontairement et que nous connaissons":

Le champ visible limité à ce que donne l'éclairage (quand il est suffisant !): état du revêtement, intérieur des virages, à grande vitesse en descente (freiner ?)
La perte de visibilité due aux voitures arrivant en face
La difficulté d'être vus des automobilistes qui se croisent à notre hauteur
Les conducteurs "chargés" le samedi soir
Tout ceci amplifié en cas de pluie

La fatigue amplifiée par la proximité constante de l'image réduite de la route (vive les éclairs d'orage qui flashent les alentours)

La fatigue dans laquelle on s"enfonce parce qu'on voudrait ne pas s'arrêter avant qu'il fasse jour

Le sommeil qui se manifeste en deuxième partie de nuit et ensuite aux premières lueurs du jour

Le stress amplifié par la nuit: ne pas avoir une panne, une chute, une crevaison, une erreur de parcours

etc..

De mon 400 à VC j'ai retenu qu'il faut très vite s'arrêter pour récupérer quand le sommeil se manifeste parce que la position est "auto-somnolente" contrairement au VD sur lequel on peut réactiver l'irrigation du cerveau en changeant de position.

Je ne me sens pas plus en danger la nuit que le jour.

Il est sûr que la nuit, la moyenne baisse sensiblement mais les automobilistes doublent généralement à distance et avec leurs clignotants (ce qui indique qu'ils nous ont bien perçus). Depuis que j'ai un éclairage puissant, les automobilistes en face, oublient beaucoup moins de se mettre en feux de croisement.

Aux premiers signes d'endormissement, je m'arrête pour un petit somme sur le bas coté. Ce qui m'a valu plusieurs fois d'être réveillé par des gens qui ont cru à un accident.

J'espère pouvoir vous confirmer tout ça, dimanche après-midi, le 600 terminé !

" les automobilistes doublent généralement à distance et avec leurs clignotants "

le hasard veut quelquefois qu'une voiture double au moment ou une autre arrive en face ... et comme il est embêtant de ralentir ! ... d'où l'importance des surfaces réflectorisantes ( les feux rouges ne comptent plus dans la lumière des phares)

Avec un peu de retard, je viens appuyer les propos de Papy Volant: Que ce soit pour les brevets de 200 à 600 km, ou à plus forte raison pour le PBP, mettez toutes les chances de votre côté en faisant tout pour éviter les ennuis techniques. Vous en aurez bien assez avec vos muscles, votre système digestif et vos articulations: Partez avec des pneus, des patins, une chaîne, des cables de dérailleurs et de freins neufs.
Cela n'évite pas les crevaisons et autres ennuis, mais cela en diminue le risque. En 6 PBP (soit près de 7500 km), je n'ai pas crevé une seule fois, ni eu un seul ennui technique. Peut-être qu'au prochain, ce sera la catastrophe (la loi de Murphy), mais j'aurais la conscience tranquille.
Hervé, le (presque) vieux (presque) sage

Pour la narration d'un exploit comme le PBP (totalement inaccessible pour moi....),il va s'en dire que si on lisait:

-"tout le matos était oK,
-en final,c'était facile,
-on a eu beau temps toutes les journées,même les nuits qui étaient courtes et douces,
-j'ai pris juste le ravitaillement nécéssaire,je n'ai jamais eu de fringale, ni soif.
-aucune crevaison ,ni d'ennui mécanique,
-le parcours semblait très plat car très facile,et les moyennes étaient plus élévées que les moyennes habituelles
-tous les participants sont arrivés bien avant le temps imparti,certains sont même rentrés chez eux à vélo après l'épreuve.
-en bref ,tout le monde ......peut le faire,
-....."

...ce serait ennuyeux,non???

(confère le ton volontairement employé dans mes descriptions de montées de cols:)
http://velorizontal.1fr1.net/t11907-alpes-a-velo-trikegalibierizoardventouxmorceaux-choisis-el-sombrero

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Ce qui en fait un réel exploit,c'est le dépassement de soi et des conditions de l'épreuve:
-dormir peu,rouler de nuit,quelques soit les conditions météo,sumonter les péripéties du parcours,etc.
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Que serait le Tour de France si tous les coureurs inscrits à l'épreuve arrivaient frais et dispo en un troupeau compact sur les Champs Elysées?
Ce sont bien les difficultés et les péripéties en cours de parcours qui en font l'exploit et le mythe?!

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Maintenant,comme je l'ai lu si justement dans ce forum:pas besoin de s'inscrire à ce type d'épreuve pour s'y entrainer:on peut faire cela dans les environs proches de son chez-soi (et comme cel,si on cale,il est facile de rentrer à bon port).

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Allez,histoire de rire un peu,je dirais que le Col du Tourmalet est très facile à faire.....surtout dans le sens de la descente!
Ce qui,évidemment,n'intéresse personne:CQFD!

el sombrero a écrit:

Maintenant,comme je l'ai lu si justement dans ce forum:pas besoin de s'inscrire à ce type d'épreuve pour s'y entrainer:on peut faire cela dans les environs proches de son chez-soi (et comme cel,si on cale,il est facile de rentrer à bon port).

j'ai une ou deux raisons trés persos pour faire le PBP, mais aucune ne parle d'exploit ou de dépssement de quoi que ce soit, ce sera dur j'espère que j'y trouverai du plaisir
je vais rouler pour accrocher je ne sais où un petit ruban catalan en mémoire d'un ami qui m'a dit en 2007
"je vais faire le PBP et tu la feras avec moi, j'ai répondu NON"
il n'avait pas envie de faire les BRMs seul, je les ai fait avec lui et nous nous sommes arrêtés au 400, on devait faire une diagonale en septembre mais le destin s'en est mellé

la 2 éme raison fait ref à ce qu'a écrit el sombrero, si le PBP n'est qu'une distance alors oui pas besoin de s'y inscrire on peut faire la distance n'importe où

mais le PBP est bien autre chose, j'espère ! j'ai envie de connaitre l'ambiance de ce rassemblement cyclo unique (ambiance que je ne trouve pas ds les BRMs, 30 candidats au maxi)

j'espère que mon dernier BRM ne sera pas Maudit

Il faut peut être venir dans l'Ouest pour connaitre les ambiances déjà significatives ;-) il y a souvent du monde aux brevets par ici !
J'ai aussi hâte d'y être pour traverser tous ces villages... aux villageois accueillants (souvenir de Gorron et Mortagne en 2007 en tant que spectateur) !

En relisant qques compte rendus des derniers 600 (un régal)... je vois que j'avais posté cette remarque à l'arrivée de PBR 2010...

"Mais faire 600 kms d'une traite (ou 1300 kms échelonnés), avec l'entrainement moyen que nous avons plus ou moins, sans aucune assistance technique, morale et physique et avec des enclumes, c'est en effet, déjà, une belle aventure ;-).

Je pense même qu'on dépense plus d'énergie qu'un ultra rapide qui boucle en - de 22h en assistance. Je regrette toujours que BPC ne fasse pas la diff entre les assistés et non assistés pour le classement ; ça n'a absolument rien à voir dans le déroulement de la course.

On rêve d'avoir le temps de rouler, rouler, rouler pour avoir toujours plus de facilité et de plaisir a avaler des milliers de kms..."

Tout est aussi question d'entrainement et de préparation, en somme...

ly masse a écrit:

el sombrero a écrit:

Maintenant,comme je l'ai lu si justement dans ce forum:pas besoin de s'inscrire à ce type d'épreuve pour s'y entrainer:on peut faire cela dans les environs proches de son chez-soi (et comme cel,si on cale,il est facile de rentrer à bon port).

j'ai une ou deux raisons trés persos pour faire le PBP, mais aucune ne parle d'exploit ou de dépssement de quoi que ce soit, ce sera dur j'espère que j'y trouverai du plaisir
je vais rouler pour accrocher je ne sais où un petit ruban catalan en mémoire d'un ami qui m'a dit en 2007
"je vais faire le PBP et tu la feras avec moi, j'ai répondu NON"
il n'avait pas envie de faire les BRMs seul, je les ai fait avec lui et nous nous sommes arrêtés au 400, on devait faire une diagonale en septembre mais le destin s'en est mellé

la 2 éme raison fait ref à ce qu'a écrit el sombrero, si le PBP n'est qu'une distance alors oui pas besoin de s'y inscrire on peut faire la distance n'importe où

mais le PBP est bien autre chose, j'espère ! j'ai envie de connaitre l'ambiance de ce rassemblement cyclo unique (ambiance que je ne trouve pas ds les BRMs, 30 candidats au maxi)

j'espère que mon dernier BRM ne sera pas Maudit

-si j'étais au départ (mais ce n'est pas possible...):je ne verrais les fesses des autres candidats que le temps de me faire larguer.
-2 mn après je roulerais déjà en solitaire!......

-faire un gros tas de kilomètres d'un coup,je connais pour pratiquer occasionnellement en cyclo-camping,mais je connais très bien mes capacités et donc mes limites.

-faire un "300" ,c'est déjà remarquable,faire un "400" c'est un exploit!si!si!et je pense qu'on est bon nombre pour le confirmer?!
-et pour le "600",il faut être -en plus- un peu fou?!

sebastien a écrit:

En relisant qques compte rendus des derniers 600 (un régal)... je vois que j'avais posté cette remarque à l'arrivée de PBR 2010...

"Mais faire 600 kms d'une traite (ou 1300 kms échelonnés), avec l'entrainement moyen que nous avons plus ou moins, sans aucune assistance technique, morale et physique et avec des enclumes, c'est en effet, déjà, une belle aventure ;-).

Je pense même qu'on dépense plus d'énergie qu'un ultra rapide qui boucle en - de 22h en assistance. Je regrette toujours que BPC ne fasse pas la diff entre les assistés et non assistés pour le classement ; ça n'a absolument rien à voir dans le déroulement de la course.

On rêve d'avoir le temps de rouler, rouler, rouler pour avoir toujours plus de facilité et de plaisir a avaler des milliers de kms..."

Tout est aussi question d'entrainement et de préparation, en somme...

-C'est vrai que l'assistante fait beaucoup de différence (en poids,en stress,en confort).
-c'est pas rare l'été de voir des cyclistes gravir les grands cols sans même un porte-bidon (et bien sûr sans le bidon),mais avec leur femme dans la voiture suiveuse (ce n'est plus du dévouement?) qui s'arrête régulièrement pour leur tendre le bidon:rien à voir quand je pars à plus de 50 km d'un sommet en cyclo-camping.