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 Luchon Bayonne 2012

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MessageSujet: Luchon Bayonne 2012   Luchon Bayonne 2012 EmptySam 07 Juil 2012, 21:45

Lors du premier brevet de cette saison, imprécation volontariste du président du club: il nous faut un maximum de participants à Luchon Bayonne. Il en a de bonnes lui, ils sont tous en VD et je suis le seul VC. Il n'a jamais du faire du VC dans les cols lui... Certes j'ai déjà fait de belles virées en montagne en Alsace (région d'origine) ou dans les Alpes mais mon max dans la journée en VC n'a jamais dépassé les 4100 m de dénivelé et je me sis que la ca doit bien faire plus. Petit tour sur internet le soir: 325 Km et 52XX m de dénivelés annoncés, une paille... Vérification sur openrunner, 325 confirmés mais 5700 m de dénivelés. Ca ne m'étonne pas les 52XX font le somme des principaux cols, mais je connais la partie finale dans le Pays Basque qui est tout sauf plate. Au final un max de mètres à monter et en plus une distance qui commence à entrer dans les longues distances. Mais le ver est dans le fruit et l'idée fait son chemin.

Brevet de 200km et de 300 km du Haillan. Je les aurais bien pris un peu plus vallonnés, histoire de se préparer mieux. La région de Bordeaux n'est pas idéale pour se préparer à la montagne et le temps me manque pour faire quelques passages dans les Pyrénées pourtant pas si lointaines. J'applique ma recette habituelle: enchaîner toutes les bosses du bord de Garonne entre Bordeaux et Cadillac aller et retour, à la longue ca oblige à passer petit aussi, mais ce n'est tout de même pas de la montagne. Il faut tout de même que je trouve le moyen de faire une fois des cols. L'occasion se présente 15 jours avant. Départ en cata direction Pau vendredi soir après le boulot, nuit à l'hôtel. Départ le lendemain matin direction Nay pour un petit tour via le col des Spandelles (départ difficile de ce côté), Argelès, Col des Bordères, puis Soulor-Aubisque, Louvie-Juzon et Nay. Hormis la chaleur accablante dans Soulor ca va. J'aurais aimé faire cela avec mon tout nouveau Zockra HR mais comme j'ai pris du retard sur le montage et qu'il n'a fait qu'une sortie de 30km jusque là, ca a été le VK2.

Tout ca m'a rassuré: ca ne sera pas facile mais le coup est jouable. Jusqu'au... lendemain. A nouveau une infection urinaire, la 3ème en 14 mois. J'ai un abonnement. Passage chez le médecin qui ne prescrit pas tout de suite le bon antibio et ca se dégrade encore pendant 3 jours. Moral en berne. Je me remémore les épisodes précédents: en un peu plus d'une semaine du bon antibio ca ne sera pas 100% mais ca devrait aller nettement mieux et je garde un petit espoir. Samedi (J-7) ce n'est pas encore ca mais je pars tout de même pour 4h avec Siliconmollet et j'en bave. Le lendemain sortie cool. Je prendrais ma décision mardi. Mardi soir ca continue de s'améliorer et je suis partant. Espoir de courte durée puisqu'il ne reste plus de place dans le bus pour acheminer participants et vélos de Bayonne à Luchon le samedi. Mélange de soulagement (est-ce bien raisonnable de faire cela dans cet état sous antibio) et de déception. Mais mercredi matin appel du président du club: des places se sont libérées et le club organisateur en a réservé une pour moi. C'est reparti. IL faut se concentrer, se mettre l'objectif bien dans la tête et tout préparer.

Vendredi matin fin de préparation, chargement de la voiture. Départ à 10h00 direction Bayonne et arrivée à 12H00. Je fais un peu sensation ils ne semblent jamais y avoir eu un VC sur Luchon Bayonne; du coup tout le monde est aux petits soins pour moi. Inscription, repas chargement du vélo dans les camionnettes. 15h00 départ des bus vers Luchon. Le ciel est gris et bas et je me dis qu'une fois de plus Meteofrance ce sera trompé. Depuis le début de l'année pour le sud-ouest ils ne sont pas très fiables... 3 h plus tard arrivée à Luchon avec du grand soleil sur les 20 derniers km. Destination le petit hôtel où j'ai réservé une chambre. Voyage court mais un peu scabreux sur mon Zockra avec mon petit sac à dos à la main. Il est temps de faire les derniers préparatifs sur le vélo. J'ai opté pour la formule randonneur et il faut donc que je boucle cela en une traite (possibilité d'option touriste en temps jours avec hébergement à Laruns; pour du tourisme ca s'arrête néanmoins là, puisqu'il faut quand se faire Peyresourde, Aspin, Tourmalet et Soulor-Aubisque le premier jour). Gros dilemme donc: j'emmène quoi. J'ai une grosse envie de faire léger et Meteofrance a annoncé une température agréable et pas de pluie mais... je n'ai aucune confiance en eux. J'opte pour la sagesse et comme je suis en autonomie j'emmène la totale (manchons, jambières, couvre-chaussure de pluie, gants longs, sous-casque d'hiver, coupe-vent sans manches et imper avec). Pour le ravitaillement 15 sachets de boisson énergétique, une dizaine de barres de céréales et autant de barres de fruit. Un ou deux doliprane et autant de malox plus le tel portable et mes papiers pour compléter. Au final les sacoches Radical Design sont bien pleines. J'ai aussi monté un éclairage avant et arrière. Le départ n'étant pas trop matinal (7h) j'ai prévu d'arriver juste à la tombée de la nuit (22h) mais on ne sait jamais. En tous cas fini la légèreté légendaire du Zockra. Petit tour à pied en ville pour aller se manger un plat de pâtes et un dessert, suivi d'un rapide coup de fil à la maison qui confirme une journée pas trop chaude et sans pluie. Et maintenant dodo.


Le lendemain réveil à 5h45, petit déjeuner avec des participants espagnols. Il y en aura plein; ils viennent en groupe avec tout l'assistance (camionnettes suiveuses, supporteurs,...). Ambiance. Direction le contrôle de départ toujours aussi acrobatique en Zockra avec le sac à dos à la main. Les sacs sont des veinards: ils font l'aller et le retour en véhicule motorisé. Je retrouverai le mien à l'arrivée.

Ca commence bien, j'ai perdu mon carnet de route et suis obligé de repasser en catastrophe à la mairie de Luchon à la permanence pour m'en procurer un nouveau. Départ enfin suivi immédiatement d’un problème de sacoches, bref départ réel à 7h10. On reste calme pas la peine de s'énerver; je sais que je dois gérer et surtout ne pas m'exploser dans les cols.

Mon nouveau vélo confirme qu’il grimpe bien (pour un vélo couché, rien à voir avec des vélos droits néanmoins dans les cols). Bonne montée de Peyresourde à la fraîche mais sous le soleil. Je ne dépasse pas les 140bpm et monte les 14 km en environ 1h25. 2 minutes d'arrêt en haut le temps de mettre le coupe vent et de remonter les manchons. Dans la descente je ne suis pas encore 100% à l’aise sur mon Zockra mais j’ai quand même fait une pointe à 78 kmh. Le freinage est bien meilleur aussi avec une roue de 28 pouces (700) plutôt qu’une roue de 20 pouces comme sur le VK2.
La descente est un peu fraîche mais ca passe. direction Aspin à présent. Ca monte bien il est un peu moins pentu je rattrape pas mal de VD et quelques uns me rattrapent. Ne nous emballons pas, l'ogre nous attend. Je n'ai jamais fait le Tourmalet et il m'inquiète une peu avec ses pentes à quasi 10% de moyenne et une portion à 14%. EN haut d'Aspin la brume s'installe. Pointage rapide remplissage des bidons, coupe vent et manchons et s'est reparti. La descente est humide et peu agréable. J'essaie tout de même d'aller vite afin de tenir mon planning.
Ste Marie de Campan, petite pensée pour Eugène Christophe; il y en a qui ont connu pire... Je gère l'approche tranquille car je sais qu'à partir de Grip il n'y a plus de répit jusqu'au sommet. Ca c'est bien confirmé. Je fais toute cette partie entre 7,5kmh et 9kmh avec une moyenne vers les 8,5. Le Zockra grimpe mieux que le VK c'est sûr; jusqu'à 7% il rivalise même bien avec les VD. Après il marque le pas mais se défend honorablement. Par contre il nécessite de rester très concentré dès que l'on descend en-dessous de 8kmh. Il a tendance a partir à droite ou à gauche. Le vk aussi mais avec lui c'est moins gênant d'avoir la roue qui part dans la chaîne. Limite aussi les virages serrés pleine pente! Je rencontre un participant du 600km du Haillan de l'année dernière et nous faisons toute la montée ensemble. CA paraît plus court en papotant. Voici enfin les paravalanches, La Mongie n'est plus très loin. On ne la voit pas nous sommes toujours dans une ambiance un peu brumeuse. Et puis soudain juste avant d'y arriver le ciel se dégage et s'est grand bleu. La fin est magnifique avec un temps d'une clarté totale et un paysage somptueux. Voici le contrôle. Tampon, une pomme, remplissage des bidons (les sachets qui disparaissent allègent les sacoches...), petit sandwich au pâté et c'est reparti. La descente est d'enfer mais je n'ose pas encore me lâcher totalement. Le vélo a l'air tellement sensible que j'hésite. En même temps il ne dévie pas d'un pouce. C'est bizarre. J'arrive en bas et il y a un bon bout de vallée à faire jusqu'à Argelès avec un vent debout et de face. En plus il commence à faire d'un coup très chaud. Je fonce néanmoins. N° 22 (n° de série de mon Zockra et c'est ainsi que je l'appelle) est sur son terrain et je suis toujours un bon 1/4 en retard sur ma feuille de route. En réalité commence là un long moment de solitude.
Argelès réveil brutal dès la sortie avec une longue bosse de quelques kilomètres et ca cogne dur.Je me console en regardant le fond de la vallée c'est couvert et je ne referai pas le Soulor sous la canicule comme il y a 15 jours. Je remonte ensuite la vallée jusqu'au vrai début du Soulor et effectivement il ne fait plus trop chaud. Par contre je n'apprécie pas plus ce col que la fois que la dernière fois. Arrivé en haut le ciel est de plus en plus noir et la brume nous envahit à nouveau. En plus il y a un vent d'enfer et il ne fait plus chaud du tout, j'ai même plutôt trop froid. Heureusement le contrôle est sous une grosse bâche et un peu en contrebas du col ce qui nous abrite un peu du vent. Je commence aussi à être un peu atteint. Je vais m'attarder un peu ici le temps d'avaler un sandwich (un peu sec) et de me reposer 1/4 heure- 20 minutes. Je rempli les deux bidons mes poches avec des pâtes de fruit et des barres de céréales. IL va probablement falloir s'arrêter pour de l'eau avant le col d'Osquich (dernier contrôle) puisqu'il est à quasiment 100km. Col du Soulor , la vue sur le cirque du Litor est dantesque et quasi terrifiante. C'est noir et au fond on ne voit plus l'Aubisque totalement noyé dans le brouillard. Cela ne m'étonne pas qu'en 1910, quand cela a été couru pour la première fois lors du tour de France, ce coin inspirait carrément la peur aux concurrents, surtout qu'à l'époque ces endroits n'étaient pas fréquentés comme aujourd'hui.J'entre donc en enfer. J'arrive assez facilement à l'Aubisque que je ne découvre qu'à 50 mètres du but tellement on n'y voit rien. Rapide arrêt manchons et coupe-vent et s'est parti. Course avec un chien de berger à la sortie d'un virage sur une relance quasi plate... il avait l'air de ne vraiment pas aimer les VC celui-là. La descente se passe bien qu'un peu trop fraîche à mon goût. En tous cas les gravillons d'il y a quinze jours ont été nettoyés et ca ne craint plus. La première partie est terminée; il ne reste plus que ... 160 km à faire.

Ils commencent bien: quelques gouttes de pluie. Rapide coup d'oeil au ciel ca n'a pas l'air d'être pour maintenant. Par contre un regard vers le début de la vallée n'est lui pas rassurant du tout: la bas il pleut c'est quasi certain. D'abord il faut le rejoindre ce début de vallée et c'est comme celle d'avant: vent debout de face.

Au bout de 4-5 km je rattrape un VD de Narbonne qui roule bien mais qui n'arrive néanmoins pas à prendre les relais. Nous nous tenons néanmoins compagnie, ca aide à passer le temps. Arrivée en début de vallée (Louvie -Juzon) le vent se calme mais la pluie commence. Elle mouille mais il ne fait vraiment pas froid et elle n'est pas suffisamment forte pour que nous soyons trempés. Quelques bosses puis un bon bout de plat à 40 kmh jusqu'à Oloron. La pluie s'arrête et nous séchons assez rapidement. Long léger faux plat montant après Oloron jusqu'à Aramits puis de nouveau de bonnes bosses jusqu'à Tardets. Du coup mon compagnon me relaie un peu. Je pourrais probablement le suivre dans les bosses mais il reste encore un col et près de 100km alors je me calme et le rejoins dans les descentes. L'examen des alentours est inquiétant on ne voit aucun sommet de montagne (pourtant ici elles sont beaucoup plus basses) et ca sent a pluie à plein nez. Effectivement peu de temps après Aramits c'est parti. Cette fois-ci il fait de plus en plus froid, elle tombe à flot. De plus le a brume descend de plus en plus des cimes et le vent devient de plus en plus violent. Passage à Tardets. Je décide de rester en tenue légère néanmoins puisque le col d'Osquich approche. Mauléon, enfin. Me voilà content de trouver un col. Tout ca pour me réchauffer. Mon compagnon s'arrête auprès de sa voiture d'assistance pour se restaurer. Je n'ai plus rien à boire mais je décide de ne pas m'arrêter pour ne pas refroidir.
Le début d'Osquich est moyennement pentu mais ca n'est pas le problème. Le problème c'est la pluie de plus en plus battante, le vent qui souffle maintenant en vraies rafales si bien que j'ai du mal à tenir le vélo et le froid qui est de pire en pire. Le dernier kilomètre enfin en faux plat et le contrôle. Il est abrité heureusement. Cela ne sert pas à grand chose au bout de 2 minutes je me mets à trembler de froid sans arriver à contrôler. Qu'avaient-ils déjà annoncé chez Meteofrance??? Je sors tout mon barde: couvre chaussures, jambières, manchons, gants longs, bonnet sous-casque et je mets mon coupe vent et par-dessus mon imper. Je tremble toujours autant; il ne faut pas que je m'éternise ici. Je mange rapidement un petit sandwich au pâté (toujours aussi sec et j'ai du mal à l'avaler). IL n'y a que du café en boisson chaude et je n'en bois jamais. Pas de thé donc; allez je repars. Il n'y a que 5 km de vraie descente. J'ai cru ne jamais y arriver. Le temps était toujours aussi exécrable et je tremblais tellement que toute la roue avant en tremblait elle aussi. Tenir jusqu'en bas... tenir jusqu'en bas... tenir jusqu'en bas... En bas il y une succession de bosses jusqu'à l'arrivée, assez longues pour se réchauffer pas assez longue pour refroidir dans les descentes. J'y suis. A part une descente de l'Oberalp pass en Suisse sous la grêle je n'ai jamais rien connu de pire.
Allez encore 60 km; je commence vraiment à y croire. Les bosses me réchauffent effectivement et même s'il continuent de pleuvoir avec mon étuve sur le dos je suis mouillé certes mais je n'ai pas froid. Les bosses passent bien; N°22 est à l'aise. Je n'ai toujours pas repris mon quart d'heure de retard et ai du perdre une dizaine de minutes supplémentaires sous la tempête. Je ne pourrais pas finir de jour. J'allume les lumières. Hasparren, dernière bosse. La pluie cesse. Il reste un long faux plat descendant dans la forêt ou je croise une biche puis un bout de plat le long de l'Adour. Grosse émotion à la première vue des deux flèches de la Cathédrale de Bayonne éclairée dans la nuit au loin. Encore quelques minutes et c'est terminé. Applaudissement à l'arrivée et accueil super sympa.
Rapide coup de fil à Muriel qui s'est inquiétée toute la journée pour la rassurer.

Bilan: 14h40 de roulage; 325 km et un peu plus de 5700 m de dénivelé. Arrivée vers 10h20 soit une petite 1/2 h en retard sur mon plan de marche dont presque un 1/4 h au départ. Pour un quasi moribond une semaine et demi avant et une 2ème sortie de montagne de l'année je suis néanmoins satisfait. Pour ceux que cela intéresse dans deux ans ce sera encore plus gratiné (le sens change tous les deux ans, et donc ca fait 700 m de dénivelé positif en plus).

L'organisation est vraiment excellente avec simplement un petit point d'amélioration au niveau des ravitaillements (autre chose que des sandwichs serait appréciable (salade de riz,...) et pas que du café comme seule boisson chaude) et les organisateurs sont super sympa et prévenants.
En route l'ambiance est sympa aussi, pas du tout à la compet même si chacun à son objectif et beaucoup de solidarité. Seule inconvénient: parfois un peu trop de voitures suiveuses dans Tourmalet surtout.

Cela m'aura aussi fait une bonne préparation pour mon objectif de l'été: enchaîner les BPF Alsace en deux jours. Départ Villé puis Ht Koenigsbourg RIquewihr Lac Blanc Grand Ballon BAllon d'Alsace Giromagny Belfort Cravanches Delle Ferette Vieux Brisach Colmar Villé (Jour 1) puis Mont Saint Odile, Haut Barr, Obersteinbach Haguenau Strasbourg Diebolsheim Villé. Ca devrait le faire à condition que mes genoux tiennent. Ils étaient bien douloureux le lendemain de Luchon Bayonne...
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