Airlander, le retour du dirigeable

olivier26 a écrit:

Une sphère vide de 62 cm et pesant 1,200 kg pourrait flotter dans l'air à 20°C, si je ne me suis pas planté. Techniquement, c'est peut être possible d'en réaliser une capable de résister à la pression atmosphérique.
Une sphère plus petite serait peut-être plus résistante. Il y a là certainement une affaire de compromis dont les paramètres m'échappent... A voir

J'ai un doute sur le 62 cm.
https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%A9misph%C3%A8res_de_Magdebourg

Faut pas attendre des miracles des ballons remplis (vidés ?) de vide, certes on va avoir un gain par rapport aux gaz légers mais rien de révolutionnaire : l’air pèse 1,3 g/l à 0ºC, l’hélium 0,18 g/l donc toutes choses égales par ailleurs le gain de poussée d’Archimède sera au plus de 15% avec du vide (masse nulle).

olivier26 a écrit:

Une sphère vide de 62 cm et pesant 1,200 kg pourrait flotter dans l'air à 20°C, si je ne me suis pas planté. Techniquement, c'est peut être possible d'en réaliser une capable de résister à la pression atmosphérique.
Une sphère plus petite serait peut-être plus résistante. Il y a là certainement une affaire de compromis dont les paramètres m'échappent... A voir

Oui, ça marche avec 62 de rayon, donc 124 cm de diamètre.
Mais va faire une sphère de 1,24 m de diamètre avec 1,2 kg de matière et résistante à 1 bar de pression. Ça me paraît impossible. Et on n'a alors encore aucune portance, pour ça il faudrait réduire encore le poids...

Ça me paraît plus plausible en effet qu'on trouve le moyen de réduire les risques d'incendie pour pouvoir utiliser l'hydrogène.

IyhelM a écrit:

Faut pas attendre des miracles des ballons remplis (vidés ?) de vide, certes on va avoir un gain par rapport aux gaz légers mais rien de révolutionnaire : l’air pèse 1,3 g/l à 0ºC, l’hélium 0,18 g/l donc toutes choses égales par ailleurs le gain de poussée d’Archimède sera au plus de 15% avec du vide (masse nulle).

Donc on serait plus léger de 15 % par rapport a une sphère remplit d'hélium ?
On en est au début un peux comme a l'époque de premier avion, a cette époque les gens devait prendre pour des fou ceux qui parlais de rejoindre l'Amérique en avion.
Je pense que d'ici quelques année on aura un prototype (voir carrément un dirigeable fonctionnelle et utilisable) flottant grâce a des sphère à vide.
En plus avec une forme d'aile d'avion on pourrait installer sur le dessus des panneaux solaire (qui serais plus efficace en altitude) pour fournir tout ou partie de l'énergie nécessaire pour les pompes a vide et la propulsion, surtout qu'il n'aurait pas besoin de voler vite pour remplacer les cargos et les bateaux de croisière par exemple.
De plus les sphère à vide pourraient servit de ballon sonde, de relais radio, de relais internet etc...
Elles pourraient servir a remplacer des antennes radio téléphonique etc lors de catastrophe naturel pour rétablir rapidement les communications.

LAF ! ! ... !

15% environ sous réserve qu’on n’ait pas d’alourdissement de la structure par ailleurs. Ce serait toujours ça de pris mais je doute que ça suffise à rendre les dirigeables soudainement hyper rentables techniquement comme économiquement dans des zones denses avec des infrastructures maritimes, fluviales et ferroviaires.
Pour ce qui est de la forme en aile d’avion ou autre, rien n’empêche dès aujourd’hui de concevoir des ballons de la forme qu’on veut… c’est même plus facile à priori avec un ballon gonflé, les contraintes structurelles étant moindre. Après reste une réalité tenace : le meilleur ratio volume (donc portance) / surface (donc poids) reste une sphère. D’où certainement l’exploration de structures en nid d’abeille, chaque cellule pouvant être assimilée à une sphère.

IyhelM a écrit:

Pour ce qui est de la forme en aile d’avion ou autre, rien n’empêche dès aujourd’hui de concevoir des ballons de la forme qu’on veut… c’est même plus facile à priori avec un ballon gonflé, les contraintes structurelles étant moindre.

L'Airlander est un dirigeable hybride: l'hélium ne contribue qu'à concurrence de 60..80% à la poussée verticale, le reste venant de la poussée aérodynamique sur l'enveloppe de gaz qui est de forme aplatie.



L'enveloppe d'un dirigeable à hélium ou hydrogène est tout de même plus bien facile à mettre en oeuvre que celle d'un dirigeable à enveloppe sous vide: dans le premier cas la surpression n'est que de 0,01 bar!

Voici le lien vers O-Boot, la société qui développe le dirigeable à vide: https://www.o-boot.com/en/
Il semble qu'ils n'en soient qu'au stade des simulations...

Edit: Ils n'ont plus rien publié depuis février 2020 alors qu'ils recherchent des moyens de financement pour leur projet! ça sent le sapin...