Europe à vélo

Jéjon,
si tu veux retrouver les trajets communs, voici une petite carte (mais il y manque les dernières années, depuis 2001)...
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Hé bé ! Sans être vraiment surpris, je suis joliment impressionné... Il me semble qu'en effaçant la carte pour ne garder que les parcours, on reconnaîtrait sans peine l'Europe !

Pour dessiner ma carte, il ne faudrait que bien peu d'encre noire, et n'en ajouter qu'en Bulgarie ; il est vrai que j'ai jusqu'ici surtout été marcheur — ça compte aussi ?

J'admire aussi, j'admire surtout ce noeud qui ramène chaque boucle à son origine : vous n'avez manifestement jamais pris l'avion et avez néanmoins parcouru le continent entier...

Au plaisir de rouler ensemble !

Vindwa a écrit:

...voici une petite carte...

En tant que petit cycleux que je suis, je n'ai pas voulu être le premier à poster derrière cette invitation au voyage parceque de toute évidence on ne joue pas dans la même cour
... ça c'est d'la ballade


:velo1:
A+

Jéjon a écrit:

...jamais pris l'avion...
Au plaisir de rouler ensemble !

Lors des voyages, les jours d'approche d'une destination ont toute leur importance, je trouve; et en avion, on ne voyage pas, on se déplace (bien trop vite).

Maintenant que ce mois d'août hélàs pluviométriquement record semble se fondre dans un septembre plus sec, on va pouvoir organiser une 'tite balade, non?

Vindwa a écrit:

Lors des voyages, les jours d'approche d'une destination ont toute leur importance, je trouve; et en avion, on ne voyage pas, on se déplace (bien trop vite).

Dans le même esprit...

Milan Kundera a écrit:

Chemin : bande de terre sur laquelle on marche à pied. La route se distingue du chemin non seulement parce qu'on la parcourt en voiture, mais en ce qu'elle est une simple ligne reliant un point à un autre. La route n'a par elle-même aucun sens ; seuls en ont un les deux points qu'elle relie. Le chemin est un hommage à l'espace. Chaque tronçon du chemin est en lui-même doté d'un sens et nous invite à la halte. La route est une triomphale dévalorisation de l'espace, qui aujourd'hui n'est plus rien d'autre qu'une entrave aux mouvements de l'homme, une perte de temps.
Avant même de disparaître du paysage, les chemins ont disparu de l'âme humaine : l'homme n'a plus le désir de cheminer et d'en tirer une jouissance. [...]
Le chemin et la route impliquent aussi deux notions de la beauté. [...]
Dans le monde des routes, un beau paysage signifie : un îlot de beauté, relié par une longue ligne à d'autres îlots de beauté.
Dans le monde des chemins, la beauté est continue et toujours changeante ; à chaque pas, elle nous dit "Arrête-toi !".

(L'immortalité, trad. Eva Bloch, Paris, Gallimard Folio, p.330)

Jéjon a écrit:

(L'immortalité, trad. Eva Bloch, Paris, Gallimard Folio, p.330)

Figure toi qu'apres que tu ai cité ce livre sur un forum, j'ai acheté le bouquin. Je suis en train de le lire, mais je ne suis pas encore arrivé a ce passage

le VC, une nouvelle approche de la litterature ?

julien balas a écrit:

...Je suis en train de le lire, mais je ne suis pas encore arrivé a ce passage...

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