CHAUSSURES HANDICAPANTES.
La moindre des choses seraient que les chaussures n'empêchent pas la propulsion musculaire via la marche à pieds qui pourrait être utilisée sur plusieures kilomètres avec une simplicité déroutante (si on marche ailleurs que sur la route c'est déroutant...)
Complètement illogique est le port du haut talon.
Celui-ci sers à faire tortiller le Q pour le plaisir des messieurs, mais à quel prix pour les femmes. le pied glisse en avant dans la chaussure généralement pointue, en plus, et va s'y écraser pour devenir avant même la vieillesse un pied bossu, meurtri et équipé d'un hygromètre douloureux (la bosse fait mal à chaque changement de temps). Le talon d'achile s'atrophie et devient trop court, les vertèbres sont tassés par les chocs de la marche et les disques cervicaux s'usent, ce qui provoque les douloureux tours de reins....
On obtient donc des 30 à 40 une femme qui ne peut plus se déplacer normallement et entretenir sa santé spontanément, puisque la marche est un des moyens les plus simples d'être en forme. Cette femme "tendance" pédalera inutilement sur un vélo d'appartement, fera tout en voiture (la moindre marche ne serait ce que celle pour aller aux bus étant pénible), et fera des cures de thé vert et de régime hypo calorique rendant irritable au volant....
sans aller aussi peu loin les chaussures des hommes sont guères mieux: parfois pointues, et présentant une différence de hauteur encore entre le talon et l'avant du pieds, parfois elles sont aussi pointues.
Ce n'est pas tout: les chaussures ont généralement une semelle lisse, qui est un véritable patin qui semble conçu pour éviter les actes antisociaux tels que sortir spontanément du macadam pour aller s'isoler dans la nature et penser...
En effet: faire une telle chose est casse gueule: si on veut aller marcher un peu loin de la civilisation il faut y penser, mettre en conséquence exprès une paire de chaussure non handicapante. Abbération? on devrait toujours mettre des semelles un tant soi peu correctes sur le plan de la tenue de route... Pour marcher ailleurs que sur la route, partout, réhabiliter la marche tout terrain, ce qui est bien justement son intérêt principal, sans risque et sans contraintes. A t'on oublié que la marche est un moyen de transport? Nous ne roulons pas avec des roues carrées, mais rondes... alors pourquoi marchons nous avec des chaussures qui tordent les chevilles et dérappent?
Marcher pied nus n'est pas dans les moeurs et n'est guère possible en extérieur, mais nous devrions tous le faire au moins chez soi, pour que le pieds prenne un peu d'air et qu'il soit fait une condition de vie plus rudes aux mycoses diverses, et dans la vie de tous les jours, en plus de porter des chaussures non handicapantes on devrait s'adater à la météo: sandales à semelles plates et crantées, chaussures à semelles plates et à bout large (et crantées aussi sinon c'est trop casse gueule) .
La condition pour que la chaussure ne soit pas handicapante devrait être que:
- La hauteur de l'avant du pied par rapport à l'arrière du pied soit strictement la même: ce point n'est actuellement que très exceptionel: même les chaussures d'homme ayant un ou deux centimètre de plus de hauteur à l'arrière.
- Le bout des chaussures devrait être carré, comme les bottes de Carmen cru (vous connaissez cette BD??), ça fait un peu rustre certes mais à 60 ans les pieds sont encores fonctionels...
- que les chaussures ne glissent pas et tiennent au pied
Surface d'un pied en début de semelage naturel.
L'évolution de la semelle naturelle vous intrigue peut être
en combien de temps s'adapte t'on?
Ma réponse est au minimum 3 mois, mais en fait plus
au début la peau est remplacée par une couche cornée qui commence à apparaitre seulement en 15 jours. il faut attendre longtemps pour la voir s'épaissir et pour peu que l'on remette des chaussures, en 3 jour ça repart tout.
peu à peu au fil des ans dessous la corne se forme une sorte de cuir: la vascularisation devient sans doute différente et même le réseau nerveux s'y modifie. il faut bien 5 ans pour avoir une évolution complète.
Il est plus facile d'étudier les mains de rameurs en aviron pour extrapoler à l'évolution possible des pieds: la corne aux mains étant moins rare que la corce au pieds, plusieurs lois d'évolution peuvent être tiré de l'observation des mains de membres de club d'aviron.
il faut au moins un mois pour avoir des mains supportant 20km par jour à la rame, et encore, ces mains présentant à "la reprise" déjà de la corne... il faut plutôt prévoir plusieurs mois. On peut penser qu'il en est ainsi pour les pieds.
La corne n'est pas réellement visible sur ceux qui rament qu'une fois par semaine, si ils prennent des ampoules qui ne sont pas éclatés, elle guérissent totalement mais redeviennent de le peau normale, délicate, sensible belle mais pas solide. seul le rameur qui éclate ces ampoules en ramant alors qu'elles n'ont pas guéris, ou qui rame tous les jours, sans faire des ampoules mais petit à petit de plus en plus, acquièrent de la corne et prennent des "mains de brutes".
Chez les rameurs éclateurs d'ampoules (travail de la vitesse, de la force, pas forcément des durées énormes), la corne est fine mais dure.
Chez les rameurs qui font tranquille des km, la corne est épaisse et plus molle, elle acquière de la dureté petit à petit si on tire de plus en plus fort.
Si on est pieds nus, les ampoules signifient blessures: il faut y aller mollo pour s'éviter cela/ on aura donc une couche cornée épaisse, et c'est seulement petit à petit qu'elle acquièrera de la dureté proche du cuir.
la corne se conserve sans perdre de sa solidité près de 2 mois, ensuite elle part presque complètement
Cependant un rameur ayant ramé de 11 ans à 25 ans, présentait encore de la corne au mains alors qu'il ne rame plus depuis 10 ans, ce qui laisse penser que il y a possibilité de garder un "patrimoine" cornique, surtout si on s'est corné longtemps, de la même façon chez les pieds, mais le port de chaussure entretenant un climat moiteux et chaud favorise la perte de corne.