Relocaliser le bio ?

Merci Thierry, reste à trouver ça dans le coin ! J'ai pas encore de P96 pour me permettre une escapade "ravito" chez toi !

quinoa , amaranthe , arachide, souchet comestible , oca du peroux , topinambour , crosne du japon , tout cela vient tres bien jusqu'a la hauteur de la loire , sans soucis , et comme en plus tu es au bord de la mer....si tu as acces a un jardin , t'es le roi!

Le problème c'est le jardin ! J'ai déjà réduit l'espace "pelouse" des 2/3 cette année. Au programme : radis, salade, aubergines, tomates, courgettes de Nice, haricot rame, menthe, basilic, persil frisé et framboisier. Je me suis inscrit pour un jardin "ouvrier" mais la liste d'attente est longue...C'est plutôt bon signe d'ailleurs !
Mes voisins sont ravis des plants de salade et de tomate, encore un truc pas acheter chez Jardimachin et en échange : prêt de voiture, garde d'enfants, etc... Bref la vie ne va pas si mal !
A propos je ne saurais vous conseiller de récupérer l'affiche de la dernière campagne Kokopelli ! pas trouvée sur le net, je fais une toph dès que possible.

"On importe 10% de produits bio supplémentaires chaque année pour pallier l'insuffisance de la production française"
Marc Dufumier, Télérama n°3144 du 17 au 23 avril 2010
Les 2 articles sur l'agriculture issus de ce numéro sont en ligne:
http://www.telerama.fr/monde/les-agriculteurs-ont-perdu-leurs-reperes,54883.php
http://www.telerama.fr/monde/l-impasse,54884.php

Il y a des statistiques sur l'argent dévolu à l'alimentaire, et c'était, de tête, 35 % dans les années 60 et de 8 % dans les années 2000, enfin un facteur 4 ou alentour. Un truc énorme, donc.
Dans ce cas, doubler son budget nourriture ne compenserait même pas la différence, et l'on aurait toujours moins de charge sur les finances qu'il y a 40 ans.
Le problème vu comme ça est que l'on veut le Bio et la proximité d'antan au prix d'aujourd'hui, sans penser que des gens crèvent ailleurs pour nous apporter ces prix ici.