Fin de saison

Et voilà, je m'était dit, en début d'année, que je ferait ,dès le printemps, une saison complète de vélo, pour aller au boulot. J'étais persuadé que seuls le verglas et la neige auraient raison de ma détermination. J'ai donc pédalé toute l'année, (toujours en VD), 20 kilomètre le matin, parfois plus le soir, selon la météo. Partis en déplacement tout le mois d'octobre, j'ai profité de la semaine du 1er novembre pour retravailler une semaine sur région et reprendre le vélo pour aller à la boite. Lundi matin, donc, tout allait bien, mais c'est mardi matin, avec la baisse des températures que j'ai atteind la limite. Ce n'est ni le froid, ni la nuit, mais le brouillard qui marque finalement la fin de la saison, et c'est bien la dernière chose à laquelle j'aurais pensé. Mon trajet est composé d'environ 15 km de piste cyclable le long d'un petit canal (le canal de la bruche pour les régionaux de l'étape), donc eaux plus chaude que l'air embiant...vous voyez ce que ça peut donner. Ma lampe est une halogène de 5w qui suffit à voir dans le noir, mais là, elle éclairait à 2 mètres avant de se retourner contre moi. Ajoutez à cela une paire de lunette qui se couvre de buée, l'absence de bandes blanches sur le bord de la piste cyclable (c'est dans ces moments là que l'on se rend compte de l'utilité de ces petits détails), et un tapis de feuille qui commence aussi bien à recouvrir le bitume que les bas côtés.
Bref, vous autres utilisateurs quotidiens et nocturnes du vélo, connaissez-vous aussi des déboirs identiques à l'approche de l'hiver qui vous empêche de pédaler pour aller bosser? Pour ma part, je pense que vu la densité du brouillard que j'ai à traverser, il me parait résonnable de me résoudre à reprendre le train, du moins le matin, ou alors, il faudrait que je parte un bon quart d'heure plus tôt le matin pour palier la différence de vitesse moyenne sur le trajet! Mais faut pas rêver, je suis comme tout le monde, en hiver, je préfère rester un quart d'heure de plus sous les couettes.
Quand à un anti brouillard, je pense qu'il y aurait vraiment des problèmes d'autonomie, vu que mon petit phare de 5w tiens à peine trois heures.
La solution existerait-elle?

Déménager de 20 km pour aller au boulot à pied en 2 minutes !

Sinon plus sérieusement je n'ai jamais pensé au problème du brouillard en vélo. En cas de brouillard très dense c'est vrai qu'un éclairage classique n'est pas très efficace pour voir suffisament loin.
Je pense que dans de tel cas il faut se résoudre à réduire sa vitesse à moins d'embarquer beaucoup de batterie pour l'éclairage.

effectivement, le brouillard c'est vraiment le plus galere en velo. Le must c'est la nuit dans le brouillard givrant: a deconseiller sur route inconnue
pas de solution miracle, un phare au raz des paquerettes pourrait limiter l'eblouissement. Les lunettes sont a proscrire car elles se couvrent de buee, donc faut se resoudre a pleurer s'il fait froid
marc

Perso, si je dois continuer à rouler dans le brouillard, je vais m'équiper de la cateye dont on a parlé ici :
https://velorizontal.1fr1.net/ftopic987.Rouler-dans-le-brouillard.htm
L'autonomie devrait suffire pour le peu de temps ou il y a effectivement du brouillard justifiant (à l'arrière) de son utilisation, autonomie que l'on peut "augmenter" en mettant une commande au guidon afin de n'allumer la lampe qu'en cas de circulation effective et non pas "à priori".
En attendant, une LED rouge avec des piles pêchues + 1 en mode flash + un gilet fluo donne une signalisation "un peu juste mais suffisante" et qui peut facilement s'améliorer avec la cateye.

Pour l'avant, j'ai récemment fait 3 fois 43 km de nuit dont un trentaine à chaque fois dans le brouillard, sans compter mes petites ballades nocturnes. Le matin de bonne heure, peu de circulation, s'il y a des repères blancs horizontaux : ça passe. Quand ça devient délicat, j'utilise le projecteur le plus bas (environ 80 cm) et je coupe le plus haut (environ 1.10 m) ainsi que les LED blanches qui sont situées encore plus haut et qui génèrent un "mur" dans le brouillard. Si le brouillard devait durer au point de m'empêcher de rouler, je mettrais la lampe la plus basse au niveau du moyeux de la roue avant (20 ") : ce projecteur (halogène 5,5W) est sur batterie 6V-24Ah soit une autonomie couvrant plusieurs jours d'utilisation et cette nouvelle position rase-bitume agir comme des feux de brouillard sur les voitures, sans éblouissement du cycliste.

Il faut effectivement modérer la vitesse mais ça ne fait perdre tellement de temps du moins pour moi car ma moyenne est inférieure à 20 km/h

Pour ce qui est des lunettes, lors d'une sortie récente avec départ dans le brouillard, je galérais un peu pour trouver mes repères jusqu'à mon entrée dans un bled en hauteur dont je distingué difficilement le premier réverbère. J'ai décidé d'enlever mes lunettes et j'ai éclaté de rire en pleine nuit, tout seul comme un grand ! Il n'y avait plus de brouillard, mais les gouttelettes qui s'étaient déposées sur mes verres pendant la traversée du brouillard avait été maintenue par la fraîcheur de la température et l'humidité ambiante.

Mais "fin de saison" ? QUE NENI !!!! Banzzzzaaaïïïïïï...... (plouf)


A+

Pour le cateye (TL-LD1000) c'est encore mieux que cela: les deux lignes sont autonomes, avec mode clignotant (5 diodes) tout allumé, clignotant "K2000" ou aléatoire une diode a la fois. Autonomie de environ 100h avec 1 seule clignotante, environ 4-5h avec les deux lignes fixes. Ca marche sur batteries ou accus AA, les gros de 2700mAh en rechargeable. Pas de m... comme des LR1 ou des piles bouton. Quand c'est a plat j'en prend deux autres dans le chargeur solaire et basta. A part le prix (Ouch!) ce feu est super.
Contre le brouillard: Sigma Mirage 5W fixé a l'axe de roue, a 200mm du sol. Pénétrant et directionnel.

Ce matin, j'ai profité du grrraaand pont pour faire un nouvel essai. J'ai fait du trois en un en essayant; 1,de l'anti-buée sur les lunettes, 2;la lumière plus basse (56 centimètres du sol au lieu de 87 initialement), et enfin en 3, mon nouveau proto d'échelle. Je ne sais pas si c'est ces trois éléments qui ont fait leur effet, en tout cas, ça a marché; Y'avait pas de brouillard !!!!!! Va falloir trouver la force de se lever aux aurores pour un nouvel essai demain matin.

Fin de saison? Vous avez dit fin de saison...

Vos remarques me font apprécier davantage l'intérêt d'habiter - et de se déplacer à vélo horizontal - dans les P.O... Ici on ne connait pas le brouillard, ou si peu...

La saison de VH n'a pas véritablement de limites... sauf celles imposées par les rarissimes chutes de neige en hiver ou les quelques journées de pluies diluviennes en automne...

Allez, si cela peut vous consoler, la prochaine fois que je prendrai le fujin, j'aurai une pensée pour vous...

Surtout pas de conclusion hatives. Qui dit brouillard dit aussi pas de vent, chaque régions a ses avantages et ses inconvénients. Mais une petite précision s'impose quand à mon sujet: la fin de saison pour moi concerne uniquement le fait que le brouilard m'empèche de prendre le vélo pour aller bosser. Pour faire le trajet, je roule à une vitesse moyenne de 30 à 35 km/h (en clair, 30 le matin et 35 le soir) pour avoir un temps de trajet raisonnable. Moins vite, je perdrait trop de temps et je préfère donc prendre le train. Mais le brouillard (très dense spécialement aux abords des cours d'eaux et des près) se dissipe en journée. Je n'arrête donc pas de pédaler durant l'hiver, je ne vais simplement plus bosser en vélo, c'est tout. L'hiver, on transpire moins, c'est bien connu...


Froid, moi, jamais!

Cela dit, les PO, c'est quand même pas mal...

Mais l'EPO, c'est mieux