Excellente tes 2 vidéos et bravo pour la montée. Tu tiens une sacrée cadence malgré la pente et la longueur de l'ascension.
Pour la descente, j'emploie la même technique décrite par Figaro : la jambe intérieure au virage tendue en avant. Quand j'écris tendue, en fait elle est souple en légère flexion. L'autre jambe, côté extérieur est fléchie et vient même s'appuyer sur la potence ou la colonne de direction pour accompagner le vélo dans sa trajectoire.
J'ai essayé différentes techniques avec le corps mais je ne suis pas encore complètement convaincu pour savoir laquelle est la plus sûre et performante, tant en vitesse dans les virages et adhérence. Soit le corps se penche carrément à l'intérieur du virage, plus que le vélo (comme les motards sur circuit), soit il reste neutre, c'est à dire la même inclinaison que le vélo, ni plus ni moins, soit j'incline davantage le vélo vers l'intérieur et le corps reste légèrement décalé de l'axe vers l'extérieur.
La difficulté par rapport au vélo droit, c'est cette sensation d'être davantage passif en VC qu'en VD. Avec un vélo droit tu as des appuis musculaires sur la pédale externe et sur le guidon, tu as l'impression de mieux sentir les limites d'adhérence des pneus. Sur le VC, tu ne sais pas trop quand ça va décrocher et quand le pneu décroche (surtout l'avant) te sais encore moins comment le rattraper. Peut-être que mes 30 ans de VD sont encore trop inscrits dans mon cerveau. J'ai toujours pensé qu'avec nos vélos au centre de gravité plus bas et plus long entre les 2 roues nous devrions pouvoir tourner plus vite en virage. Après 6 ans de pratique, je n'en suis pas vraiment convaincu. Et vous ???
J'ai aussi essayé de jouer avec la position de la tête. C'est à dire penché plus la tête à l'intérieur du virage, ce qui engagera le corps et le vélo. Soit le contraire : pencher la tête à l'extérieur du virage à l'entrée de celui-ci, la tête gardant une position plus verticale dans le virage tandis que le corps et le vélo s'incline vers l'intérieur du virage. Avec cette technique, j'ai une meilleure vision de la route.
Bref, il existe différentes techniques + ou - valables en fonction de la vitesse et du rayon des virages.
J'ai parfois le dilemme d'utiliser une technique réfléchie et analytique ou de descendre à l'instinct, au feeling, sans trop analyser ma position corporelle sur le vélo.
Cependant, ce que la pratique (après 6 saisons et env. 60'000 kil) a vraiment inscrit dans ma manière de virer c'est la technique décrite plus haut et par figaro.
Mais je reste un "étudiant affamé d'apprendre" et ouvert aux expériences et connaissances d'autres pratiquants, surtout en ce qui concerne "l'art" de descendre vite et avec une relative sécurité.