Bon bah j'étais le seul vélo couché, pour mon premier BRM400.
Petite appréhension avant la semaine du départ, le temps, le froid... finalement ça c'est bien passé
Pour une fois je voulais prendre le train pour rallier le départ et éviter de me faire 40km de plus. Mais la SNCF en a décidé autrement
Au départ 25 cyclos, ça roule en groupe jusqu'au pied du col de la placette, les plus rapide décrochent ceux qui commencent à gérer l'effort
Premier col, passe plutôt bien, je suis plutôt confiant pour la suite.
on se retrouve avec quelques cyclos aux premiers points de controle avec Jean-Philippe qui nous signe les cartes.
On roulera plus ou moins ensemble jusqu'à Belgarde, ou on se dépèche d'arrivée avant 21h30 pour manger.
Avec Jean-Philippe et Jean-François on se trouve un plat de lasagne bien conséquent à la nuit tombé. On se fait sortir du(des) magasins qui fermait, obliger de manger dans un abris bus.
On repart après une petite heure de pause, les choses sérieuses commencent avec la montée vers Lelex-Mijoux. Mais à peine 3 km après Belgarde, un craquement dans la chaine, je m'arrete.
Jean-François m'allume, et je constate les dégats, la roulette du brin tendu de la chaine qui a explosé
La grosse question, dois je continuer alors qu'il reste encore un peu moins de 300km.
J'aurais été hyper frustrer d'abandonner, je décide de repartir avec une roulette qui a un plat. Ca me donne des accouts dans la transmission. Mais en montée ça n'a pas été si génant "au départ".
Au bout de quelques km je sens que je vais souffrir, la roulette m'oblige à pédaler à un rythme qui n'est pas le mien
C'est le début de la course pour ne pas arriver hors délai.
Arrivé à Mijoux, je souffle ouf, ça passe les secousses me fatigue les jambes et j'espère pouvoir faire une réparation de fortune en plein jour.
Lajoux c'est une formalité, c'est raide mais assez court. Le plus dur la descente, avec la roulette impossible de pédaler sur du gros braquet.
A partir de maintenant les descentes se feront tranquille, sans pédalage, mais avec la fatigue c'est pas plus mal, mais ça ne me permet pas de prendre de l'avance pour les prochains controle.
A saint Claude on passe à 20m d'une boite de nuit, je sens les effluve, transpiration d'alcool. C'est 2 -3 heures, j'espère une chose ne pas croisé quelqu'un qui sortent de boite
C'est maintenant que la fatigue se fait sentir. A 5 heure, je me trouve un banc pour m'allonger, car je manque de peu de m'endormir sur le vélo.
Une petite demi heure, et je repars plutôt bien. Mais vers 11h, ça recommence, on voit plein de chose de loin. On voit des formes, des animaux... et en arrivant dessus ce n'est pas du tout ce qu'on s'imaginait. C'est là que je me dis, il faut rester lucide. Mais j'ai beau me le dire, j'ai le cerveau qui divague.
Au troisième point de controle Jasseron, j'essaie de voir la roulette, je vois qu'il manque des dents et qu'elle n'est plus ronde, rien à faire.
Je me rallonge, sur un parvis d'église, pas de banc dans ce patelin. Je ne me souviens plus du nom. A partir de là j'ai gérer, pour arriver sans me faire mal. Les genoux commencent à tirer, sans doute du au fait de la roulette qui m'obligeait a plus forcer sur la transmission.
Finalement j'arrive vers 17h00 à Grenoble avec une heure d'avance sur la fermeture du controle. plutot content.
Je pensais être le dernier, mais en arrivant à la boite aux lettres, Jean-Philippe n'est pas la pour attendre les derniers. La boite est archi pleine. Un autre cyclo attend un ami, toujours pas arrivé.
On espère que rien ne leur ait arriver.
Pour ma part je repars, car à cause de la grève, j'ai encore 20 km
Au final 450km, un roulette exploser, une chute dans des graviers le dérailleur à taper (à oui j'en ai pas parlé, vers 320km, je tombe à cause des graviers, le dérailleur tape et les pignon que j'utilise le plus saute, une galère de plus pour la fin) ...
Sur ce je vais me coucher