Zolder

Bonjour,

C'était bien sympa l'année dernière, quelqu'un a-t-il une
idée de la date en 2007?

Le 15 avril...
AAAAH Là c'est la saison qui recommence pour de vrai!
Comme l'année passée, c'est un petit cyclevision sur circuit, avec le gratin du gratin puis aussi tout ceux qui ont envie de s'amuser.
-sprint 200 mètres
-contre la montre 4 km
-critérium 60 km

Une petite relecture des événement de l'année passée devrai motiver les foules pour venir cette année https://velorizontal.1fr1.net/Les-activites-du-velorizontal-c4/Courses-f3/Zolder-t258-0.htm

si vous êtes pas convaincu, y aussi des photos... http://users.skynet.be/bramluyckx/BeND_Zolder/ http://community.webshots.com/user/marczaan

Camp de base a Liège

Salut
C'est prévu le 15-04, mais la date semble être à confirmer
calendrier 2007
le dernier message à ce sujet (hier soir):
De datum voor Bend Zolder ligt ook vast. Wordt 15 april omdat het circuit op 22 april al geboekt was.
Initialement prévu le 22, mais avancé au 15 car circuit déjà réservé le 22.

Sur http://ligfiets.net/agenda/ la date semble arrêtée, je suis même inscrit.

Laurent

Vindwa a écrit:

De datum voor Bend Zolder ligt ook vast. Wordt 15 april [...].

Je traduis vast par "fixé, ferme".

merci pour la promptitude des réponses.

Jéjon a écrit:

Je traduis vast par "fixé, ferme".

autant pour moi, j'étais resté sur "in aanvraag" dans le calendrier, mea culpa

Ca me tente bien cette année pour remplacer cyclevision.

je confirme que ce circuit est superbe, et a defaut d'1 CV passionnant cette annee, c'est une alternative seduisante. Laurent j'arrive!

Bon alors? Ca se rapproche, vous avez pensé a vous inscrire? Ici Je prévois le grand débarquement samedi 14 a Liège?
A+
Laurent

J'y pense, j'y pense...

Euh, question digne d'un boulet sauce lapin : "login", "nom complet" et "mot de passe"... je m'y perds ! Comment m'inscrire sur LigfietsPlaza ?

ben ch'ais pas, c'est une inscription assez classique ou tu reçoit un mot de passe sur l'@ que tu as rentrer et dans un 2° temps, une fois logué, tu peux modifier le mot de passe... par ailleurs je suis inscrit avec le tandem... tu es donc, pour ainsi dire, inscrit d'office... ;-)

Laurent

Bon, je ne m'inscris pas, alors ? S'ils font problème, on dira que je suis Telma, la chienne d'Amgoun, et que j'ai inopinément sauté à l'arrière d'allégresse.L'arrière d'allégresse ? C'est quoi, ça ?

S'il y a de la place samedi soir, pourquoi pas... Je pensais peut-être aller à vélo quand même, mais bon... C'est à 60 bornes de chez moi : on verra. Mais j'y pense ! Je pourrais organiser un campement décentralisé dans mon charmant village... Il y a de la place et je peux prévoir du couchage. Avis aux amateurs, si du moins la bicoque de Laurent est pleine comme un oeuf — je ne voudrais pas en détourner les amis. Il y a juste 10 kilomètres de plus par rapport à Liège.

Sur qui compte-t-on ? Jean-Lou et Florence, Speedy, Black Adder, Vindwa...

BB et son Jule... Jean-Mi, el' Guigo, (?)

Le bus part de Paris samedi matin ou midi avec :

BB, son coach, Philippe Guigo, La vipère (couleur de couleuvre, cf
BRM de Bron), flo et moi.

Ravitaillement à l'arrivée, j'ai une commande choco toff de la part des
thésards du labo, puis rdv chez Laurent pour un chabadabada.

Jean-Lou a écrit:

Chez Laurent pour un chabadabada.

Il y a aussi les loups hou-ouuu qui peuvent entrer dans la ville...

J'ai également l'intention d'aller à Zolder et j'aurai 2 places dans la voiture au départ de Vannes (56 Bretagne), passe par Rennes ou Nantes puis Paris. Qui souhaite faire du co-voiturage?

Bonsoir,

Je me permet de faire un peu de pub pour ceux qui n'ont jamais eu
l'occasion de courrir sur un circuit, Zolder constitue une super
occasion de s'y essayer.
Les meilleurs y seront mais aussi de moins bons plus facile à doubler.

Jean-Lou

Finalement, je vais faire mon BRM300 et je ne serai donc pas avec vous pour l'ouverture de la saison.

Bonjour
Quelques maigres images de la fournaise campinoise ce dimanche
La veille, d'abord, après les traditionnels boulets de chez Lequet, la procession HPV France-Wallonie remonte chez Laurent

quelques vues du circuit:


la grille de départ:

à vos claviers pour les impressions de course...

Eh bien voilà ! Le circuit de Zolder, dimanche dernier, m'a vu faire mon entrée dans le monde de la compétition — par une bien étroite porte. Je vous propose donc ici le compte rendu très égocentré d'un naïf nouvel ignare dans le domaine.

Quand on sait que la matinée commença par le "fort Chabrol" de Julius (le forcené s'était enfermé dans la salle de bain et refusait le secours de SpiderLaurent, que ses doigts musclés avaient transporté d'une fenêtre à l'autre), réglé d'un coup de disqueuse bien placé, on peut augurer que s'ouvrait pour le concepteur du Foudroyant une journée d'intenses et inopinés bricolages sidérurgiques...

Projetant de rentrer le soir chez moi à vélo, avec tout le barda du campeur qui part à la ville, nous avons gentiment glissé dans la fourgonnette, aux côtés des deux moitiés du tandem, mon Orca, si fidèle et ignorant des épreuves à venir. Et, après les quelques errements de notre navigation autoroutière, heureusement compensés par le retard des organisateurs, nous sommes prêts, vers 10 heures et demie, à reconnaître les quatre kilomètres du circuit. Nous roulons gentiment, et je m'applique déjà à mémoriser les repères qui s'éloignent devant moi et me permettront d'anticiper les passages de pignons : préparation nécessaire puisque je ne puis guère voir la route qui se présente devant Laurent. D'abord la petite chicane, très bien... Puis la petite bosse : en en redescendant à vive allure, ma chaîne déraille ; mais comme la grande chicane arrive aussitôt, nous décidons de ne nous arrêter qu'après — grave erreur. À la sortie du troisième virage, la longue chaîne oscille et se prend dans les rayons. Craquement horrible et spectacle émouvant d'une roue de trottinette qui décrit comme au ralenti une hyperbole parfaite dans la troposphère avant de terminer par un panache de poussière sa course dans le bac à sable. Verdict après récupération de tous les débris : la plus grosse des trois roulettes qui impriment à la chaîne son savant parcours refuse désormais de coopérer ; le Foudroyant serait-il foudroyé ?

Nous terminons notre premier tour de piste à la seule mais valeureuse force des mollets de Laurent. Même la boîte à outils de Jean-Lou ne remédiera pas à nos maux : elle recèle tous les boulons et écrous imaginables, mais il manque le poste à souder... Tss-tss, pas très sérieux. Laurent décide de repartir à Liège (120 km A/R) et, de peur que je ne me brûle les yeux à l'éclair démiurge de son chalumeau, décline ma proposition de l'accompagner.

À suivre...

Diantre, je n'en suis pas encore au tiers de la journée ! Mieux vaut que je ne fasse pas PBP.

La suite, la suite !!!!

Au cas où, j'ai sorti l'Orca... Je sais que Laurent en a au moins pour deux ou trois heures ; eh bien, je vais m'occuper pendant ce temps. Sous le regard perplexe des autres coureurs qui évaluent d'un coup d'oeil les watts que coûtent le poids du vélo, son porte-bagage, ses garde-boue, ses deux suspensions, ses pneux de VTT à tétons (pas taper, Malric ! La FFC n'en saura rien !) et le kilo de boue séchée sur le cadre, je m'en vais réclamer un transpondeur et prends place dans la file pour le 200 mètres départ arrêté. Crénom, mon résultat ne s'avère pas si piètre ! Dix-septième sur vingt-six, ex aequo avec la Vipère... Ouaiye !

Une heure plus tard, deuxième épreuve — le tour de circuit (4 km). Bon, Laurent n'est pas là : continuons ! Là, par contre, le verdict est plus sévère : avant-dernier, bouh... Je m'offre quand même le luxe d'être un fifrelin plus rapide qu'un Mango et pas trop loin de Jean-Lou, mais par contre, Philippe Guigo, parti une petite minute après moi, me dépasse avant la ligne droite finale !

En voyant ces résultats, je commence à comprendre que je serai bon dernier en m'alignant pour le critérium. Laurent, reviens ! Et Laurent est revenu. Il a tout ressoudé, changé les dix maillons tordus de la chaîne et ajouté des flasques à la roue pour protéger ses rayons.

À suivre encore...

Le temps de réassembler les deux moitiés du tandem, nous voici appelés sur la grille de départ. Nous n'aurons pas le temps de reconnaître une deuxième fois le circuit. Et c'est parti pour le critérium : 15 tours de circuit. Dans le premier tournant, Laurent trouve la direction instable. Nous nous arrêtons. Pneu avant dégonflé. Nous terminons le premier tour à allure très modérée (à 15 km/h !). Laurent va chercher sa pompe pendant que les premiers nous prennent un second tour ; nous espérons qu'il n'y a pas de crevaison. C'est reparti. À la sortie du même premier virage, je déraille. Arrêt, remise en état, redémarrage.

Il a fallu du temps pour comprendre que, même en plaçant le pied gauche en canard pour l'empêcher de heurter le dérailleur, les plus petits pignons m'étaient interdits : la chaîne passait au petit plateau, et plus si affinités — déraillement. Nous avons tout de même dû nous arrêter cinq ou six fois, ce qui donne à notre rythme de course ce pittoresque air de montagnes russes, si typique quand on le compare avec les coureurs classés juste devant et derrière nous... En plus de ces arrêts, je devais m'arrêter de pédaler dès que la vitesse dépassait ma capacité de moulinage, et surtout lorsque la chaîne passait au petit plateau : faute de dérailleur "avant", c'est mon pied qui remettait la dévoyée sur le bon chemin. Bref : une course mémorable durant laquelle j'ai passé mon temps à surveiller la chaîne et jouer les dérailleurs humains ! Y a encore un peu de boulot sur le Foudroyant...

C'est pas fini !

Et les résultats ? Ah, les résultats... Bon, disons... honorables compte tenu des conditions ? Vingtièmes sur vingt-huit. Bon, alors, évidemment, on va tout de suite interpréter les chiffres, hein ? Une façon de relativiser notre performance consisterait à comparer notre meilleur tour (probablement sans aucun ennui technique) avec celui des autres : comparaison optimiste si l'on pense que sans devoir m'arrêter de pédaler le rythme eût été plus régulier et donc le meilleur tour moins bon ; comparaison pessimiste si l'on estime qu'en pouvant pédaler même dans les faux-plats descendants, ce tour se fût avéré encore meilleur... Bah ! Toujours est-il qu'avec un tour en 5 minutes 45, nous nous situerions en douzième place... De quoi aller chatouiller la Vipère, qui pointe dixième ! La comparaison des graphiques entre cette dernière et le Foudroyant est d'ailleurs instructive.

Conclusion ? Le tandem sera prêt pour le Kidam !

Heureusement que j'en ai gardé sous la pédale pour pouvoir rentrer chez moi (70 km, dont trente en compagnie de Vindwa dans les vergers fleuris de Hesbaye). Très dure, la fin.