Blast, le Quest en Bourbonnais

Naïf je ne pense pas, je savais dans quoi je m'embarquais, mais ma volonté était plus forte.
Mon principal soucis concernait l'apparition d'éventuelles crampes compte tenu de la distance à parcourir, de mon absence de foncier et de la nouvelle position à assimiler.
En VD, j'aurais été défait le lendemain de la 1ère étape avec des douleurs musculaires et l'accumulation de toxines dans les jambes. J'ai d'ailleurs du mal à éliminer après un effort. Je bois un peu d'eau gazeuse et beaucoup d'eau plate à intervalles réguliers, mais j'ai tendance à engorger mon organisme au lieu d'éliminer. Résultat, je garde les toxines pendant 24 à 48H et je pèse plus lourd le temps d'éliminer l'eau bue. Parfois l'été je fais même des œdèmes au niveau des chevilles avec une raideur aux articulations. J'ai essayé les tisanes diurétiques, mais sans succès. Le fait de rouler à faible allure et grande cadence de pédalage le lendemain ne règle pas tout. Mon père a été longtemps sujet aux varices, je n'en n'ai pas mais il y a peut-être quelque chose à explorer du côté lymphatique.
J'espère en tout cas à travers mon témoignage apporter ma pierre à l'édifice, comme j'ai pu bénéficier de vos expériences et de vos conseils glanés ici et là sur le forum. J'ai plus de connaissances en diététique et en méthodes entraînement, les connaissances sur le VM viendront petit à petit.
Pour compléter d'ailleurs mes impressions sur le Quest, autant le plat et les descentes sont un vrai bonheur, autant les relances à l'arrêt dans les traversées de village sont parfois fastidieuses. Il est aussi beaucoup plus efficace en ligne qu'en courbe. Ceci n'est qu'une première impression, j'ai essayé de gérer au mieux la ligne de chaîne pour qu'elle soit la plus droite possible et avoir un rendement optimum. En poursuivant par des sorties plus courtes, je devrais pouvoir aussi avancer plus vite. Mon principal objectif ces 2 jours était de gérer les efforts et la distance, je n'ai donc pas poussé sur les jambes autant que je le pourrais.

Concernant la douleur au c.. , chez moi, les douleurs apparaissent quand les revêtements de la route sont très mauvais et que mes pneumatiques sont très fin et gonflé à bloc.

Dernièrement j'ai eu très mal au c..l lors du trajet Niort-Chatearoux, mais seulement à partir d'un tronçon de 5 km hyper granuleux... pas de chance, j'étais monté avec des Conti GP à 8bars devant et Conti sport contact à 7 bars derrière... c'est bien raide tout ça !

Je n'ai jamais eu de douleur aussi importante lorsque j'avais un marathon suprême à l'arrière... mais la position joue aussi, naturellement.

et ben bravo!

tout ces km à sec, chargé, et au passage une pointe à plus de 70km/h pour débuter, j'en connais qui n'ont qu'à bien se tenir!  

bonne suite un peu moins spartiate!

Merci pour ce beau récit.
Blast est superbe.

Félicitation pour ce premier voyage.
 
Mal au fessier peut etre trop de km pour la premiere fois. Perso jamais survenus (touche du bois) mais je ne trouve pas ma position si assise que cela mais je n'ai pas de comparaison (Waw,Milan...) n'est ce pas Super Magnum^^

Lorsque je laisse le VD au garage pendant quelques semaines, il me faut quelques sorties pour reprendre l'habitude de l'assise, en passant par une phase de périnée un peu douloureux. Donc c'est peut-être similaire en VM.

Sinon, je dois payer ces jours-ci mon second semestre d'assurance. Je compte demander une baisse compte tenu que je roule très peu, 20 à 40km par semaine, et que ma bonne vieille Clio essence a 15 ans. Joël disait dans une vidéo diffusée sur France 3 que le VM ne nécessitait ni permis, ni carburant, ni assurance. Qu'en est-il si on est confronté à un accident avec un automobiliste ou autre véhicule, que l'on soit fautif ou non, et qu'on cause des dommages et/ou qu'on en a sur son VM ?

Ah oui, et puis cet après-midi j'ai pris mon VD, j'ai cherché les rétros   On s'habitue vite.

Pour les douleurs aux fessiers, j'en ai parlé dans mon fil. J'ai eu ce problème  + des crampes dans les jambes. La forme du siège pour mon petit cul, me comprimait les fessiers car en appuis dessus. Lorsque l'on est normalement assis sur un tabouret ou en vd, on repose sur les os ischions, et pour moi pas dans le cas du vm. J'ai fabriquer une petite assise en bois que j'ai disposé dans le fond du siège et sous la vanisit et sur laquelle repose mes os. Depuis tout vas bien.

En cas d'accident fautif, ta responsabilité civile te couvre (le vm, c'est un vélo, rien de plus) donc ça, normalement, tu l'as déjà.

Ensuite, tu peux te renseigner chez ton assurance habitation pour obtenir une extension loisir ou équivalent, pour couvrir la casse du vm en cas de retournement ou autre accident que tu pourrais avoir tout seul.

Bonjour à tous,

Hier samedi, première sortie d'entraînement du club dont je fais partie, en Creuse.
Je n'ai pas roulé depuis mi-novembre et repris seulement dimanche dernier en VD, mais je tente quand même une sortie en VM. Je prévois au minimum l'aller (30km) depuis mon domicile jusqu'au point de ralliement, le retour, plus une partie du circuit d'entraînement avec les VD.
Les bourrasques de vent sont annoncées à 65km/h et je constate effectivement sur les portions dégagées que le vent de côté est assez stressant, surtout dans les descentes. Je rejoins donc mes coéquipiers et les accompagne une petite heure avant de lâcher prise dans une bosse, sur une petite route étroite et tortueuse comme on en a beaucoup en Creuse, et où le Quest et son pilote ne peuvent plus suivre des VD chevronnés (UFOLEP et FFC).
J'ai d'autant plus de mal que des crampes apparaissent un peu partout et que je dois gérer les 60km du retour. J'aurai parcouru au total 110km avec 26km/h de moyenne sur des routes accidentées où, sans crampes, j'aurai pu facilement garder mes 28km/h des 2 premières heures. Même en prêtant attention à l'hydratation, je dois accumuler les kilomètres et me familiariser avec la position couchée. Le gros avantage du VM, c'est que la fatigue musculaire des jambes est bien moindre qu'en VD le lendemain, et je ne parle même pas du mal de dos / vervicales / selle inexistants   

Salut Snoop!

Beaux débuts.   
Et quelles ont été les réactions des membres du club?

Magnum a écrit:

Salut Snoop!

Beaux débuts.   
Et quelles ont été les réactions des membres du club?

Mon président est enthousiaste, moins de réactions de la part des autres. Ce sont avant tout des chevronnées du VD, pour certains équipés de vélo de route, vélo de chrono, cyclo-cross et VTT. Mais je suis arrivé tout juste à l'heure du départ, juste le temps de prendre quelques photos, donc on n'a pas eu le temps de discuter. Le mieux serait surtout qu'ils aient l'occasion d'essayer le Quest pour savoir de quoi il en est.
Par contre, par rapport à mon périple depuis Tours en septembre, j'ai noté davantage de voitures s'arrêtant pour prendre des photos ou à ralentir pour me suivre plus longtemps dans leurs rétros.
Concernant la position, je songe à acheter un casque rond car la pointe de mon casque ne permet pas de poser la tête sur la ventisit. Non seulement c'est assez pénible parce que je ne peux reposer ma tête, mais je perds également un point d'appui préjudiciable pour la transmission de la puissance. J'attends de voir si les Casco vont être en soldes, notamment celui-ci :

salut

j'ai un casque de ce genre clique ici, et ça va très bien. tu peux t'appuyer et c'est agréable

bonne route!

beno a écrit:

salut

j'ai un casque de ce genre clique ici, et ça va très bien. tu peux t'appuyer et c'est agréable

bonne route!

Merci Beno pour le lien, c'est vrai que ceux-ci sont moins onéreux que les Casco, à protection égale.

il est léger, bien aéré, pas cher, que veux-t-on de plus   

j'ai pas dit joli passque ça, c'est une histoire plus compliquée...   

Dans mon raisonnement "casque", je me suis dis que c'est comme les assurances : on va porter un truc sur nôtre tête en permanence pour un accident qui n'arrive peut être qu'une fois dans notre vie... mais à ce moment, on est bien content de l'avoir eu !

Donc dans mon cas, j'ai choisi de profiter du casque à chaque fois que je le porte, un casco en l'occurence, non seulement c'est super cool, mais en plus ça me protégera le jour où...

D'ailleurs, casco commence à proposer des casques sympa de moins en moins cher   

Je parle en connaissance de cause, j'ai mangé un mur en pierres sèches en 1997 en course et, si j'ai eu la mandibule inférieure, la mâchoire supérieure (identique à un coup de chevrotine d'après le chirurgien), 6 dents, le nez et les deux orbites explosés (dû aux lunettes de vue), avec petit tour en hélico et 3 semaines d'hosto... le casque m'a permis de n'avoir même pas de traumatisme crânien.
On ne peut pas compter sur la chance et sur le "aller aujourd'hui j'en ai marre, je ne le mets pas", l'accident peut arriver à toute sortie, que ce soit de son propre fait, comme d'un tiers.
J'ai un ancien coéquipier qui est interdit de compétition pour avoir fait une chute à petite vitesse sans casque et doit se trimbaler une partie morte au cerveau, fatidique si elle est de nouveau touchée.
Bon, après cette revue de détails et cette recommandation, il n'est pas interdit d'avoir un casque aussi beau que l'engin que l'on a entre les pieds. Le cycliste est aussi fétichiste   

concernant le casque skate

Beno écrit" il est aéré"
même si l'aération peut être subjective..  
si tu peux me la définir concernant mes deux casques?
j'ai
un casque Met..20 aérations
un Ekoi avec  juste 2 aérations latérales  et une centrale  obstruable
merci     
Papy volant
bureau des NF (normes facétieuses)

Ah ben il a 6 trous sur le dessus et deux devant plus un système de mousse sur laquelle la tête appuie, ce qui permet à l'air de circuler entre la coque et la tête.
l'air circule bien entre les oreilles quoi   

Bonjour à tous,

J'ai fait une sortie il y a 8 jours dans les mêmes conditions ensoleillées et sur le même parcours qu'une sortie en VD. A vue de nez j'ai gagné un petit 1/4 d'heure sur 70km, sans tirer sur l'homme. Je dis à vue de nez car, avec le soleil, le temps gagné et le peu de fatigue, j'en ai profité pour rallonger de 20km.
Hier dimanche je suis à nouveau sorti, malgré cette fois-ci la pluie fine, occasion de tester le toit flevo sur 70km.
Après 10km, une voiture me dépasse et se gare un peu plus loin sur le bas côté avant un feu tricolore. Je commence à m'habituer à ces automobilistes qui ralentissent ou s'arrêtent pour mieux voir quel est cet engin étrange qui roule.
Arrêté au feu rouge, j'écoute un bruit de pas pressé sur ma droite, puis voit un homme m'interpeler. Il s'agit d'un correspondant de "La Montagne", notre journal local. Il m'a déjà vu passer en VM le dimanche précédent et ne voulait pas me louper cette fois-ci.
Je me gare à mon tour et me prête au jeu des questions et de quelques photos pour un article. Je prends le soin de lui laisser mes coordonnées au cas où il ait besoin de compléments. Bon, c'était aussi pour faire d'éventuelles corrections s'il venait à me faire lire l'article avant parution. Pour un premier article sur les VM en Auvergne, je tenais à ce qu'il n'y ai pas de mauvaises infos. J'ai pu voir sur le forum la distorsion qu'il pouvait y avoir entre vos propos et ce que les journalistes pouvaient en tirer.
Il me rappelle ce matin, me fait parvenir l'article, et je découvre avec plaisir qu'il a pris soin de se documenter sur les VM, du coup je n'ai rien touché :

" Les promeneurs dominicaux qui fréquentent les routes du secteur Prémilhat-Coursage-Quinssaines ont pu avoir la surprise de croiser un bizarre ORNI ( Objet Roulant Non Identifié) se déplaçant à belle allure en respectant rigoureusement les règles du code de la route. Dans l’habitacle fuselé, aucun extra-terrestre vert au nez en trompette, mais un jeune homme souriant prêt à donner quelques précisions sur son insolite moyen de locomotion. Laurent Aucouturier, jeune chef d’entreprise de Coursage, est l’un des premiers utilisateurs du « vélomobile », dont il existe seulement deux exemplaires en Auvergne et 200 en France. Il s’agit d’un véhicule à pédales qui se conduit en position semi-allongée. Mesurant à peu près 3 m de long et 1m de haut, il est construit sur la base Tadpole (deux roues avant directrices, une roue arrière motrice). Ne possédant pas de cadre porteur, il est bâti sur une coque autoportante en fibre de carbone mais peut aussi utiliser la fibre de verre ou de kevlar. Il pèse 28 kg, contre moins de 10 kg pour un vélo léger, mais ce qui peut paraître un handicap dans les côtes se révèle un avantage en descente notamment grâce à sa coque étudiée pour être la plus aérodynamique possible, Laurent, sur un parcours habituel de 3 heures arrive à gagner 15 minutes sur son temps en vélo. Outre le fait d’être à l’abri des intempéries, la position semi allongée est bien plus efficace et plus agréable pour ceux qui ont des problèmes de dos. Comme dans une chaise longue, on ne souffre pas de douleurs liés à la pression d'une selle sur les organes délicats. D'une part le pilote peut développer beaucoup plus de puissance car son dos prend appui sur le dossier du siège, d'autre part, cela permet un meilleur retour sanguin, en effet la position allongée permet de rétablir un équilibre de la pression de la tête aux pieds, le coeur dépense alors moins d'énergie pour faire circuler le sang. Laurent, qui par ailleurs dans son entreprise de création artisanale de figurines « pâte-et-tics » est à la recherche de constantes innovations a été séduit par ce moyen de locomotion sportif, doux et à la pointe de l’innovation. "

L'article doit paraître dans les prochains jours, je le mettrai en ligne dans le fil consacré aux VM dans les médias.

Sinon, je n'aime pas rouler en VM sous la pluie ! C'est moins désagréable qu'en VD car très peu mouillé même sans la jupe et pas de sensation de froid, mais j'ai eu de mauvaises sensations. J'étais souvent sur les freins dans les courbes en descente, même légères, l'impression de pencher tout le temps, comme dans "Le Cerveau". Et pencher, je n'aime pas ça ! J'ai emprunté des routes moins larges et moins régulières qu'à l'habitude, donc avec un peu de dévers, mais ça n'explique sans doute pas tout.
J'avais l'impression que le VM pouvait basculer à tout moment dans les courbes, même sans aller vite, même avec mes 85kg (1.83m). Je ne me formalise pas trop, en VD je suis aussi fébrile par temps de pluie. Et puis je suis d'un naturel très prudent, pour ma pomme et pour le matériel. Mais quand même, c'était très désagréable, j'ai pris peu de plaisir.
Mon baptême en VM s'est fait en septembre entre Tours et Montluçon chargé comme une mule avec le matériel de camping à l'arrière, donc plus lourd. Je me sentais plus à l'aise que vide de chargement.
Comment vous comportez vous dans les courbes, lorsque le VM suit les petits dévers et penche de quelques degrés ?

salut snoop

bel article, pour une fois pas de bêtises, on sent en effet que le journaleux a pris le temps de se documents... ça rare!

pour tes sensations en virage, bon ben, tu vas t'habituer!...    mais route mouillée + virage déversant + vitesse    

t'as raison de faire gaffe, un peu trop vite et tu verses   

le plus important est que tu aies du plaisir, donc va à la vitesse qui t'en donne, après, avec les km, tu sentiras de mieux en mieux ton vm et tu oseras laisser aller... là c'est le risque de trop de confiance, mais chaque chose en son temps!  

petit exemple:
dans la descente que je fais régulièrement pour aller en ville ou prendre le train, le premier virage à droite, je le prends actuellement entre 60 et 70 km/h, beaucoup plus vite, je pense que ça passe pas   

les premiers jours que j'avais mon vm, j'osais pas descendre! je suis allés d'abord faire qques km plus tranquilles sur le plateau où j'habite. les premières descentes, je les ai faites sur les freins, max 40-50 km/h    

En ce qui concerne l'inclinaison du vm en virage, je ne vois pas pourquoi la pluie ferait apparaître ce phénomène et rien par temps sec... bon de mon côté, après avoir connu la voltige en avion, je ne remarque plus trop quand le vm penche   

Quel que soit l'engin que tu conduis, il y a intérêt à y aller mollo dans les virages si il pleut...
Moi je n'aime pas quand il pleut car la visibilité est réduite... (visière ou non) mais j'ai fini par me rendre compte qu'en voiture, le problème est exactement le même et est aussi désagréable...

A propos de l'article, il y a quand même bien plus de deux vélomobiles en Auvergne, dès qu'on compte les trikes carrossés par Vélovergne, certains avec un fond comme les vélomobiles classiques. Il en a fabriqué et vendus plus d'une dizaine, pour une bonne part en Auvergne.

hbourj a écrit:

A propos de l'article, il y a quand même bien plus de deux vélomobiles en Auvergne, dès qu'on compte les trikes carrossés par Vélovergne, certains avec un fond comme les vélomobiles classiques. Il en a fabriqué et vendus plus d'une dizaine, pour une bonne part en Auvergne.

Je n'ai pas oublié Vélovergne et ses trikes carrossés, j'avais même un temps pensé choisir cette option avant de me déterminer finalement pour un Quest. Mais dans certains sujets, le fait d'appeler un trike carrossé un "VM" était très controversé. Les comptabiliser dans l'article m'aurait peut-être valu encore davantage de remarques. Mon discours n'avait rien de discriminatoire.

snoop a écrit:

Je n'ai pas oublié Vélovergne et ses trikes carrossés

velovergne a aussi 3 leitra (comme le mien) et il y a depuis noel un quest a aurillac, j'arrive donc a un total de 6 velomobiles en auvergne, sans compter les wildcats (trikes carrosses)

en fait j'ai meme envie de dire 5 parce que montlucon c'est le bourbonnais, pas l'auvergne... :-P

et je pense aussi que ce n'est pas le premier article sur les VM dans la montagne, il me semble qu'il y en a deja eu sur velovergne