Les Brevets 2014 des Randonneurs Autonomes Aquitains

Puisqu'il y a de la demande un rapide compte-rendu:

Parti tranquille à 5h00 donc 5 minutes avant tout le monde, le ¼ d’heure bordelais… Après quelques averses et jurons contre cette région où il pleut tout le temps je remarque au loin dans le rétro des lumières. C’est le vélomobile du Coyotte (j'ai aussi croisé 2 lapins et 1 chevreuil). Il ne rentre pas jusqu’à la sortie de Belhade où il faut que je m’arrête vraiment pour une pause grosse commission. Désolé pour le détail mais moi à 4H00 du matin ca n’est pas possible ; j’ai mes heures. Il fait une pause un peu plus loin où je le reprends et on finit les 10 km jusqu’à Sore ensemble, pointage à la boulangerie. Après avec le vent dans le nez il me lâche facilement et je vais rouler seul tout le reste.
Pas de soucis jusqu’à Pontenx à part le vent dans le nez. Pointage au Vival à l’entrée. La remontée sur Parentis vent favorable allait toute seule et avec beaucoup moins de circulation que je ne pensais. Par contre de Parentis à Bisacarosse la piste est vraiment à recommander : beaucoup de circulation et mieux abrité du vent d’Ouest. Par contre le soleil est de retour et sera de la partie jusqu'au bout.
Je ne trouve pas le ravito à l’endroit indiqué et continue. J’ai tout juste de l’eau pour aller au Pyla et je gère. Finalement je retrouve Jean Louis plus loin. Il a eu raison : coin moins beau que le bord du lac mais pas de vent, idéal pour le ravito. Au bout de 10 minutes le Coyotte arrive lui aussi : il a dû s’égarer une fois de plus (c’est sa spécialité). Il repart avant moi pcq il a prévu de faire une repas resto un peu plus loin. Pas de problème pour le pointage du Pyla.
Arrivé à La Teste j’ai testé (sans jeu de mot) mon itinéraire bis (piste et itinéraires le long de la 4 voie). Ca fait 2km de plus mais ca marche très bien et moins rodéo que le centre ville et à coup sûr moins dangereux en vélo couché.
Remontée du bassin par la route cette fois-ci. Je commence à avoir mal au tendon d’achille gauche. Le droit qui m’avait fait vraiment des problèmes durant 1 mois va bien; chacun son tour. Je vais être obligé de gérer jusqu’au bout.
Pointage photo à Lacanau Océan. Beaucoup apprécié la route des phares et la partie qui suit (Hourtin Montalivet) est toujours aussi ennuyeuse. Pointage à la station Elan de Montalivet, plein d’eau et de poudre Fenioux.
Montalivet – Vendays ca craint un peu à cause de la circulation ; peut-être faudrait-il recommander la piste ? Toute la redescente du Médoc vent de côté a été un peu hard mais c'est avec beaucoup de plaisir que j’ai retrouvé un relief un peu plus vallonné. A part le tendon et les genoux fatigués ca allait bien. D’un côté ca m’a évité de forcer mais de l’autre c’est pénible de tout le temps devoir penser à sa façon de pédaler pour éviter la douleur.
Gros bordel à Arsac avec les VTTistes qui étaient tous en train de partir en voiture. C’est marrant je suis sûr que quand ils sont en vélo ils râlent contre les voitures et quand ils sont à nouveau dans leur bagnole ils redeviennent cons et sont prêts à te passer dessus pour rentrer plus vite.
A Mérignac rentré par la piste après avoir me faillit me faire rouler dessus par un malade en bagnole en ville. Je pense que c’est la meilleure option.
Arrivée à 20h00 comme prévu avec un tendon qui a tenu et un point de compression sur le muscle lombaire droit (toujours pas compris d'où cela vient). Un sacré comité d'accueil avec Siliconmolet himself qui a quitté son Phantom pour m'accueillir. Merci Pascal super sympa.

Pour les néophytes:
- un 400 ce n'est pas un 300; ca je l'ai compris lors de mon premier il y a 3 ans; ca rentre vraiment dans la longue distance
- à la base ce n'est pas très humain et quand tu es au départ tu n'imagines pas trop mais quand tu as fais les 200 premiers km et que tu commences à déjà bien sentir la fatigue là tu te rends compte de la dimension vraiment différente avec encore 200 à faire
- c'est dans la tête; tu as forcément des moments de moins bien et compte tenu du temps d'entrainement limité que nous avons tous quasi forcément des douleurs qui apparaissent;
- le pire c'est quand tu te demandes pourquoi tu es venu faire ca; il faut se préparer à ca et se dire les semaines avant que cela va te passer par la tête et préparer tes réponses
- il faut apprendre à les gérer, rester concentré sur son pédalage pour ne pas aggraver les douleurs et surtout, vraiment le plus important, ne pas penser au bout; c'est trop loin et tu ne t'imagines pas faire cela et là c'est mauvais sur le moral; il faut penser à rejoindre le contrôle suivant, point
- boisson et alimentation sont fondamentales: moi tant que j'ai besoin de faire pipi toutes les 2 heures c'est bon; quand je n'ai plus besoin je c'est mauvais signe; alimentation: pas que du sucre il faut aussi du salé et savoir alterné les deux; prendre de la poudre (F pour moi mais il y en a d'autres pour les très longs efforts puis pour les longs pendant les 3-4 dernières heures); éventuellement combiner les deux;
- emmener une couverture de survie: sur ce 400 je n'ai pas eu envie de dormir mais quand cela te prend il est préférable de faire une sieste de 15-30 minutes sans se refroidir que de s'entêter; on repart d'autant mieux ensuite et cela évite les accidents par manque de vigilance voire endormissement
- enfin pour Coyotte: préparer son parcours; je vais sortir mon slogan préféré: le gps est au randonneur ce que les oreillettes sont au coureur! préparer son parcours, repérer les endroits délicats sur les cartes (et street view aussi); ca aide aussi à se préparer, à se projeter; et c'est bon pour entretenir sa mémoire...

Faites le bilan et réessayez. On apprend plus de ses défaites que de victoires trop faciles. Mon échec sur PBP2011 m'a bien plus appris que les 4 seuls brevets préparatoires que j'avais faits jusque là!

Merci pour ces précieux conseils.

Quelqu'un a des nouvelles de KmKaplan?

Je viens de l'avoir au téléphone, tout va bien. Je lui laisse raconter sa version.

Tout va bien, je suis bien rentré et (après un bon somme) en pleine forme. Je ferais un compte rendu dès que je trouverais le temps. En tous les cas, merci beaucoups O'Leave et Moulinette.

Kim Minh.

- enfin pour Coyotte: préparer son parcours; je vais sortir mon slogan préféré: le gps est au randonneur ce que les oreillettes sont au coureur! préparer son parcours, repérer les endroits délicats sur les cartes (et street view aussi); ca aide aussi à se préparer, à se projeter; et c'est bon pour entretenir sa mémoire...

Faites le bilan et réessayez.


sur ! a chaque brm j ai fais minimum 10 à 15% de distance en plus.... pour le 200 j ai testé le garmin edge touring sans amélioration dans la navigation
pour le 400 , j ai reussi à renter le parcours des organisateurs mais je n ai pas pu l activé , j ai meme planté le gps!!!
sur ce plan je pense que je ne peux que progresser !

donc

salutations à tous
coyote

coyote a écrit:

- enfin pour Coyotte: préparer son parcours; je vais sortir mon slogan préféré: le gps est au randonneur ce que les oreillettes sont au coureur! préparer son parcours, repérer les endroits délicats sur les cartes (et street view aussi); ca aide aussi à se préparer, à se projeter; et c'est bon pour entretenir sa mémoire...

Faites le bilan et réessayez.


sur ! a chaque brm j ai fais minimum 10 à 15% de distance en plus.... pour le 200 j ai testé le garmin edge touring sans amélioration dans la navigation
pour le 400 , j ai reussi à renter le parcours des organisateurs mais je n ai pas pu l activé , j ai meme planté le gps!!!
sur ce plan je pense que je ne peux que progresser !

donc

salutations à tous
coyote

Essaie la carte Michelin, street view et tu mémorises avec tes plans de route.

Bon, j’ai eu du mal à trouver le temps de tout relater. Ça faisait beaucoups de choses pour moi, mais voilà toute mon histoire de ce BRM 400.

À 4h30, je quitte la maison d’O’Leave pour Le Haillan. La veille, on a pas réussi à charger mon vélo sur la voiture : le guidon bas empêche de placer correctement le vélo au dessus de celui d’O’Leave. C’est donc à vélo que je fais tranquillement les quinze kilomètres pour rejoindre le départ. Si je compte bien on est six vélocouchés à faire la randonnée.

À 5h20 notre petit groupe de quatre vélocouchés (Gajac, Moulinette, O’Leave et moi) prend le départ, bon derniers et on le restera. Les quelques gouttes de pluie de la matinée ont cessé de tomber et la route est maintenant agréable. Image rigolote sur la route : un écureuil traverse la route bien à l’abri sur le fil électrique aérien.

Juste avant d’arriver au premier contrôle de Sore première crevaison. Gajac qui était devant n’a pas remarqué et continue sa route… On ne le reverra plus ; c’est bien plus tard qu’on apprendra son abandon. À Sore, le bar est fermé. On pointe donc à la boulangerie. Mais 3 kilomètres plus loin c’est la seconde crevaison. Manifestement j’avais pas trouvé la cause de la première. Cette fois j’inspecte à fond la chambre à air pour trouver le coupable. On repart motivé, et pendant les 15 kilomètres qui suivent on s’amuse à se relayer à trois pour contrer le vent de face. Mais pan, voila la troisième crevaison qui m’arrête dans ce bel élan. Un peu dépité je laisse mes compagnons filer pendant que je répare ; rendez vous donné prochain contrôle.

Du coups, pour rester dans les temps, je parcours ces 30 kilomètres en me mettant légèrement dans le rouge et arrive au contrôle de Pontenx-les-Forges pile à l’heure. D’ailleur j’arrive exactement en même temps que la Traversée de Landes en roller. Ils viennent, comme nous, de se faire 130 km à la force des molets. Spectacle assuré.

Après une belle pause on repart plein nord. En arrivant à l’étang de Cazaux on croise le ravitaillement qui était en train de partir. Vite il fait demi tour et on est reparti pour une belle pause à papoter, manger et boire. Mais bon, on traine… Il est temps de repartir, direction le Pyla-sur-Mer. La route devient plus vallonnée. C’est donc toujours en limite de temps qu’on y arrive. À partir de là, on entame le tour du bassin d’Arcachon. Tout se passe bien jusque Le Porge. Cette fois c’est O’Leave qui a un coups au moral. C’est donc à deux avec Moulinette qu’on arrive de nuit au contrôle de Lacanau-Océan.

C’est la première fois que je roule sérieusement de nuit. On ne regarde plus le paysage, on est concentré sur la route. À Montalivet-les-Bains on pointe dans un bar style boite de nuit avant une heure du matin. Dans cette ambiance alcoolisée on fait figure d’extra terrestres à boire nos deux expressos et à expliquer aux jeunes éméchés que oui, on retourne sur Bordeaux à vélo, là, maintenant. On s’attarde pas plus.

Dans la lumière du phare, le gilet réfléchissant de Moulinette commence à m’hypnotiser. Je commence à avoir du mal à rester
réveiller. Je connaissais pas encore ce problème : je suis physiquement encore capable de pédaler mais de plus en plus mes yeux se ferment. Et paf, après 24h de route, à Pauillac voila que je m’endors en pédalant ! C’est la chute. Rapide bilan : j’ai cassé la manette de frein avant et fait un joli trou dans ma veste imperméable. Heureusement je n’ai rien mis à part une belle égratignure à la jambe. Je commence à réparer mais Moulinette me ramène les pieds sur terre :
il reste encore 45 kilomètres, et même si c’est pas énorme, il semble inévitable que je me rendorme en route. J’abandonne donc l’idée de clôre le BRM alors que Moulinette file chercher la voiture pour me secourir.

Voilà une bonne leçon à retenir. Pour les prochaines fois il faudra que je mette les pauses à profit pour dormir.

Enfin… Cette équipée me fait furieusement penser à l’épisode des ferrets de la reine des Trois Mousquetaires, avec Moulinette dans le rôle de d’Artagnan.

Kim Minh.

kmkaplan a écrit:

Et paf, après 24h de route, à Pauillac voila que je
m’endors en pédalant ! C’est la chute.

Zut, zut et retezut   

Dormir…… j'ai abandonné l'idée de trop forcer et de ne pas me reposer lorsque les yeux lâchent. Je me rappelle trop de ce camion qui arrivait en face durant le 1000 du sud à 5h du mat.
Je ne veux plus revivre ce moment d'angoisse, ou la fatigue vous fait faire des erreurs qui peuvent être dramatique.
Ne pas dépasser le fil rouge de nos possibles. Parfois si on ne veut pas dormir, marcher à côté du vélo est bien et offre une alternative pour ne pas dormir. Bien sûr avec l'adrénaline des BRM, on est surexcité. Il faut rester lucide, ce que fait très bien Le Renard Argenté   , et que je fais moins bien   
L'essentiel est qu'il n'y ai rien eu de trop grave physiquement.
Bravo quand même à tous les couchés de ce 400.

Content d'avoir de tes nouvelles KMK 
ça y'est j'ai compris ce qui me freinait: c'était la cape et le chapeau!   

Sinon dommage que tu ais eu ce problème de sommeil, on aurait fini facile même avec des pauses dodo si on avait géré ça d'un peu plus loin.

Donc la prochaine fois: pauses tendon + motivation moral  pour O'leave (façon sergent Hartmann) et pauses dodo pour KMK  et ça va le faire, vous l'aviez largement dans les jambes tous les deux

Ayant réussi à libérer mes jeudi et vendredi derniers je me suis mis en tête lundi dernier à l'improviste de tenter notre RAA1200 de mercredi à dimanche. C'était le seul créneau possible avant les vacances et la Trirhena. En scenario de repli notre 600 qui pendant les 450 premiers kilomètres emprunte le même parcours.

Départ mercredi 6h00 avec tout les barda pour tenir 2 jours a minima en termes de poudre et barres et ce qu'il faut pour les bivouacs. C'est lourd!

Dès le départ la carburation est moyenne mais comme jusqu'à St Emilion c'est quasi plat, ca passe. Dès le départ fort vent de face et comme il a le bon goût de tourner avec moi je l'aurai dans le nez pendant 300 bornes sur les 375 de ce premier jour. Il souffle fort et de plus en plus. Cumulé avec les bosses incessantes et la première chaleur de l'année qui décide carrément de passer les 30° c'est éreintant. IL me faut en général 15 jours pour m'habituer à la chaleur et là la transition est brutale. La nourriture passe mal aussi; mal au bide! Ca fait 2 jours déjà et la rando n'arrange rien. Rapidement je ne me vois pas aller au bout ainsi. Je continue à l'énergie. Il ne se passe pas 10 bornes sans que l'idée d'abandonner ne me passa par la tête. J'oublie le 1200 et me fixe simplement comme objectif d'arriver vers Prayssas. Je ferai le point le soir.

A partir de Badefols d'Ans le parcours est un peu plus facile et j'avance à mon rythme du jour. La chasse à la canette reste un soucis de tout instant. Je fréquente les cimetières, stations services, café, tout est bon pour avoir de l'eau. Les Eysies, Belvès, Monpazier. Les bosses s'enchaînent et j'avance néanmoins. Vers Monflanquin le vent baisse un peu pour se calmer ensuite totalement. Prochaine étape, Villeneuve sur Lot ou j'ai décidé de m'arrêter pour néanmoins manger un morceau. Une pizzeria se présente. Un plat de pâtes fera l'affaire. Elles devaient être au Pesto et sont bourrées de crème. Je passerai le repas à les nettoyer: ca m'oblige à manger lentement, tant mieux. Il est 21H00 quand je repars et la température baisse.

La remontée sur le plateau de Prayssas est rude au départ; la 2ème partie est moins raide. En haut il commence à faire bon. La nuit tombe mais Son fait des miracles tant que je ne suis pas dans des montées à moins de 8 kmh. A Prayssas il fiat presque nuit mais je veux encore passer la bosses juste suivante. C'est fait; voici Frégimont et je m'installe dans le cimetière pour le nuit.

Mauvaise nuit: je ne m'endors pas et quand le sommeil vient enfin voilà le vent qui se relève, enfin plutôt la tempête. La couverture de survie claque et fait un bruit d'enfer. Au bout d'une heure je me relève et réinstalle tout cela mieux. Ca ne claque plus mais les rafales sont si violentes qu'elles me réveillent régulièrement.

5h40 réveil 6h20 je repars. Les jambes ont un peu récupéré mais pas le ventre et le vent est d'enfer. J'ai eu Muriel au téléphone en haut du Soulor et de l'Aubisque ca souffle à 95kmH. Bref on ne tient pas sur un vc. Objectif Villeneuve de Marsan et là il faudra faire un choix. Je pensais la partie de Port Sainte Marie à Villeneuve plus facile mais en fait à part le tronçon avant Créon d'Armagnac ca n'arrête pas non plus de monter et descendre. Heureusement le vent est de travers et ne me ralentit pas trop. Je ne suis pas mieux que la veille et la température monte bien plus vite: il va en plus faire bien plus chaud qu'hier.
Pour couronner le tout mon tendon d'Achille gauche qui m'avait déjà fait mal lors du 400km se réveille et devient très douloureux...

Enfin voici Villeneuve. D'abord de l'eau puis de l'ombre et enfin faire le point. Je n'ai pas envie de risquer le reste de l'année sur un coup d'improvisation et je décide de simplement finir le 600KM. Donc remontée vers Bordeaux avec enfin le vent dans le dos. Très vite après Villeneuve le parcours devient aussi beaucoup plus plat. Par contre la rentrée sera néanmoins rude: pas d'ombre, plus de 34°, un vrai four. Néanmoins j'arrive au Haillan à 17h00, 600 bouclé, probablement le dur BRM de ma courte carrière et une de mes plus dures histoires de vélo (compet compris)

Bilan:
- on ne part pas sur un 1200 sur un coup d'impro
- en tous cas moi j'ai besoin de me mettre cela dans la tête et de travailler mon mental avant
- si on est fatigué et pas 100% au départ on ne se retape pas en route
- avant un 1200 une semaine de repos et de récupération de sommeil s'impose
- dur de cumuler un 600 avec les premières chaleurs
- pas sur de l'exactitude du dénivelé sur Openrunner; je pense que cela fait plus
- plus de 10kg de chargement c'est trop
- enchaîner une 400 et un 600 en une semaine et demi cela laisse peu de temps de récupération

Bref j'ai accumulé les conneries et je crois que la seule bonne décision de la semaine dernière a été celle de Villeneuve et d'opter pour le 600.

rasleboldeceblog a écrit:

Bilan:
- on ne part pas sur un 1200 sur un coup d'impro
- en tous cas moi j'ai besoin de me mettre cela dans la tête et de travailler mon mental avant
- si on est fatigué et pas 100% au départ on ne se retape pas en route
- avant un 1200 une semaine de repos et de récupération de sommeil s'impose
- dur de cumuler un 600 avec les premières chaleurs
- pas sur de l'exactitude du dénivelé sur Openrunner; je pense que cela fait plus
- plus de 10kg de chargement c'est trop
- enchaîner une 400 et un 600 en une semaine et demi cela laisse peu de temps de récupération

Je suis bien d'accord avec toi sur ton bilan. Je rajouterai, être le plus zen possible dans la tête pour pouvoir se concentrer au max sur le défit à venir.
Bravo pour ce 600… revenons à la réalité, faire 600, quand même… pour les amis, c'est déjà dingue de faire ça ! Et quand on y réfléchi, c'est beaucoup !
A dans moins d'un mois en Gironde mister RLBDCB   

Hier matin je me suis occupé des inscriptions au 600 officiel. Environ 25 partants, pas de VC.
A date un abandon connu: douleurs lombaires chroniques, bref un futur client pour le VC!

J'ai accompagné les collègues pendant les 75 premiers kilomètres. Au-delà du fait que dans ma tête je n'y étais pas, je confirme qu'avec les bagages, le moyen dynamo, la chaleur et le fort vent en moins... ca va beaucoup mieux!

Ils ont eu des conditions sympa sauf le vent du nord d'aujourd'hui qui a du rendre les 150 km finaux de remontée dans le Landes un peu pénible.

Tendon d'Achille gauche toujours douloureux. Il serait temps qu'il fasse comme le droit il y a quelques semaines: se remettre en bon état.

A part cela j'ai foiré le pas de vis sur mon cadre sur lequel je fixe mon éclairage avant. Je ne vois pas d'autre solution. IL va falloir appeler Dr Malric de chez Zockra pour savoir si on peut retirer celui en place et en remettre un nouveau. Du coup je suis de mauvais poil...

Bon courage à Nicolas pour son 600!

ton pas de vis il est en alu ou en inox ?
si alu : passe moi ton vélo ( ou juste la bôme suffit ) , je te vire ça en 2 ' sans broyer le cadre .....bien sûr   

rasleboldeceblog a écrit:

- plus de 10kg de chargement c'est trop.
Bon courage à Nicolas pour son 600!

Merci, La cigogne est prête, et je termine mes cartes.
Pour info, je me suis amusé à peser ma sacoche que je vais prendre pour ce 600 de Provence Randonneurs avec tout dedans.
3,5kg, je ne compte pas les 2 bidons d'eau, ni le portefeuille, ni les feuilles de routes. Je devrai donc être à 5 kg en tout   
Light

siliconmollet a écrit:

ton pas de vis il est en alu ou en inox ?
si alu : passe moi ton vélo ( ou juste la bôme suffit ) , je te vire ça en 2 ' sans broyer le cadre .....bien sûr   

tu fais comment?

Pimprenelle a écrit:

rasleboldeceblog a écrit:

- plus de 10kg de chargement c'est trop.
Bon courage à Nicolas pour son 600!

Merci, La cigogne est prête, et je termine mes cartes.
Pour info, je me suis amusé à peser ma sacoche que je vais prendre pour ce 600 de Provence Randonneurs avec tout dedans.
3,5kg, je ne compte pas les 2 bidons d'eau, ni le portefeuille, ni les feuilles de routes. Je devrai donc être à 5 kg en tout   
Light

comment tu fais, moi j'ose pas pesé   


phil35