Petit tour d'Europe en vélomobile du 24-mai au 24 juin

Mercredi 04 juin, Staadtkaanal à Assendorf, 176km.

Départ peu avant 9h de chez mes logeurs qui m'ont très bien soigné, une bonne adresse.

Là c'est sûr je suis de retour en Allemagne, et pour quelques jours.

Une boulangerie-café-épicerie, pour boire un café avec une petite douceur.

Je me demandais qui est-ce qui me mettait toute cette herbe sur la piste cyclable, et voilà le coupable qui me laisse passer.

Z'auriez pas un petit kwh madame l'éolienne?

Z'auriez pas un petit kwh messieurs les panneaux solaires.

Comme d'habitude, un banc et c'est le coin idéal pour le repas de midi.

Un beau bâtiment de ferme.

Depuis le temps que je cherchais un café, comme c'était plus un glacier, je n'ai pas résisté. En plus comme ça la pluie d'orage aura eu le temps de passer.

Et me voilà à Siedenburg chez Milan. Jans et un compagnon admire le Waw attelé.


Il y en a dans toutes les pièces des milan, SL, GT.
Jans m'a dit qu'il allait aussi améliorer l'étanchéité du capot et mettre un renfort entre les deux passages de roue au niveau supérieur.
Vers 18h, il m'accompagnera jusqu'au camping avec son GT, de quoi améliorer la vitesse moyenne du jour.
Il me dit aussi que c'est autorisé en Allemagne de ne pas utiliser les pistes cyclables, bonne nouvelle, parce que certaines, ce n'est pas un cadeau.
Ce soir pas d'accueil au camping, je m'installe et du coup je suis obligé de démonter la batterie pour la mettre en charge dans les toilettes.
Pour couronner le tout, il pleut et ce p... de matelas fuit à nouveau. Demain je le range avec le sac de couchage comme ça il subira moins les affres de la route.
Ce soir, 1626km depuis le départ et 67 heures à pédaler. Plus que 2500km.

Jeudi 05 juin 2014, Assendorf à Isenbutel, 167 km.

Bon j'ai suivi les recommandations de Jans, j'ai pris la route et laissé de coté les radweg sauf quand j'en avais marre de la circulation. Par conséquent la vitesse moyenne a progressé de 2 points.

Pluie toute la nuit et au petit déjeuner, les nuages bleus commencent à faire une apparition remarquée.

Ah oui j'ai remarqué que depuis que je suis entré en Allemagne les gens sont plus sympas, les hollandais sont froids, même quand les enfants qui sont naturellement attirés par le vélomobile, approchent de trop, on les empêche de toucher. Ici c'est "Das ist gutt" et les gens viennent discuter, enfin pas trop parce que la langue de Goethe je n'y connais pas grand chose.

Un beau moulin avec ses roues qui fonctionnent toujours.

Ici même les escargots sont à la taille de la bière.

Pause de midi à l'ombre d'une église, je dois tenir ça de mon éducation sans doute.
 
Là c'est piste cyclable pour se reposer de la route et puis c'est plus facile de s'arrêter où on veut.

Ah me voilà à Gilforn.

Une dizaine de km avant Gilfhorn, je vois un camping-car garé sur le bord de la piste cyclable avec une belle jeune fille à l'intérieur, je me dis, elle attend son homme qui est parti chercher des champignons.
Puis, un deuxième, un troisième et là je me dis, c'est louche cette affaire, en fait c'est plutôt elles qui sont à la recherche de champignons de calcifs. Il en aura comme ça pas mal, de toutes les couleurs.

Je n'ai par contre jamais trouvé Leiba, j'ai essayé 2 adresses et rien que des lotissements alors j'ai craqué au bout de 20km d'aller/retour, direction le camping.

Et puis 152 a passé le cap des 20000, 20090 exactement, pour fêter ça, une bière pour moi et pour lui un câble de dérailleur neuf et toute ma gratitude.

06-06 Gilfhorn à Gottingen 167km

Première dizaine de km pénible avec tous ces camions et voitures, heureusement je bifurque sur des routes moins fréquentées.

ça c'est de la chaise.

Le café après un cinquante de km, j'y ai carrément pris un petit déjeuner.

Et toujours la pause de midi à l'ombre d'une église.

Puis la rencontre avec un tricycle KMX, mon deuxième vélocouché du voyage.

Fini le plat pays, ça commence a être vallonné.

Puis après avoir absorbé un bon raidillon de l'ordre de 10%, je laisse filer dans la descente qui suit et là ça a failli être la catastrophe.

152 lève la patte gauche, j'entend le frottement de la caisse sur le bitume, je redresse, freine, et me retrouve suir mes 4 roues, ouf là je croyais que c'était fini le voyage. 

Les traces de frottement caisses et remorque sur le bitume.

Et la trace de frein.

Et le Put... de coupable, une gouttière énorme sur la chaussée et en biais par rapport à la route en plus.


Les séquelles sur le semi-remorque. Peut-être que la remorque m'a sauvé la mise en servant de ski latéral. 

Avant Gottingen, je suis monté jusqu'à 331m.

A Gottingen sur la place.

Et une quinzaine de km plus loin après avoir mangé une sacrée cote, me voilà au camping.