BRM 200 de Villance (B), le 14 mars 2015

La campagne 2015 m'a happé, je le sens à quelques obsessions.

Si le brevet de 600 kilomètres, l'an dernier, l'inaugurait officiellement, c'est ce "200" qui demain matin commencera à me rapprocher de Brest.

Au programme, selon l'organisateur, des routes vallonnées et en bon état : du dénivelé typiquement ardennais (et gaumais)... http://www.gpsies.com/map.do?fileId=oboehpakbgtcgdse

Je rejoins le petit village de Villance ce soir, en train et vélo ; nuit à la buvette du terrain de football et départ matinal vers 7h30. Objectif 9 heures, donc arrivée vers 16h30. Je tâcherai de poster ici même au moment du départ un lien vers une carte de suivi en temps réel (Endomondo ou Glympse).

Ô fête, Ô joie !

De quoi faire rêver les cyclos qui font leurs BRM en Sologne !

Bonne journée

ah ..Jejon
vivement que je vois ta silhouette débouler à Nogent le Roi ..
bien loin devant les VM!!
tu seras en Z? avec un guidon neuf?
Papy volant

Hmmm...mmmystère !

Ce sera en Zockra Gwer demain, pour le 200, avec un guidon... neuf depuis deux ans environ. Quant aux autres BRM et à PBP... rien n'est encore tout à fait certain, René !

Jéjon a écrit:

La campagne 2015 m'a happé, je le sens à quelques obsessions.

Si le brevet de 600 kilomètres, l'an dernier, l'inaugurait officiellement, c'est ce "200" qui demain matin commencera à me rapprocher de Brest.

Au programme, selon l'organisateur, des routes vallonnées et en bon état : du dénivelé typiquement ardennais (et gaumais)... http://www.gpsies.com/map.do?fileId=oboehpakbgtcgdse

Je rejoins le petit village de Villance ce soir, en train et vélo ; nuit à la buvette du terrain de football et départ matinal vers 7h30. Objectif 9 heures, donc arrivée vers 16h30. Je tâcherai de poster ici même au moment du départ un lien vers une carte de suivi en temps réel (Endomondo ou Glympse).

Ô fête, Ô joie !

Bonne route!!!

Bon, ben, ça commence pas trop bien : j'ai raté le train, parti avant que je ne trouve le fourgon à vélos dans la cohue. Je rentre à la maison... en attendant le train suivant, dans deux heures !

Jéjon a écrit:

Bon, ben, ça commence pas trop bien : j'ai raté le train, parti avant que je ne trouve le fourgon à vélos dans la cohue. Je rentre à la maison... en attendant le train suivant, dans deux heures !

Faut pas que ça déraille si tôt !

Le retour provisoire au bercail, par cette fraîche soirée, éveille ma conscience à la signification profonde des -2°C annoncés demain matin en Ardenne... Je change mon mince imper (la pluie n'arrivera qu'en soirée) pour une polaire, et j'ajoute une paire de chaussettes !

comme quoi ; c'est peut-être bien de rater le train ( pour le froid il y avait aussi mon breuvage ( +??° ) donc tu te délectais avec NB en 2007 mais là on est hs ) .

Bon Brevet

Oui, JP : en plus, c'est pénurie de kombucha!

Bon, alors... Je ne parviens pas à insérer mon lien, mais les plus débrouillards désireux de me suivre pourront trouver "Jay Jon" sur le site Endomondo.

Départ à 8h avec le groupe "rapide".

On y croit Jejon, ce 200 à quand même un joli dénivelé de 2768 D+
Courage et bon vent

Très beau parcours!
Et Jay Jon pourra même faire une pause houblonnée à l'abbaye d'Orval...

Bon, ça va, je suis dans les débrouillards !

Jay Jon est en train de faire du vélo. Jusqu'ici il a réalisé une distance de 53.73 km en 2h:00mn:34s.

Ayé, voici Orval, km 108, moyenne roulée de 30,5 km/h. Le début était un peu lent -- jusqu'à ce que je me décide à placer la feuille de route dans sa pochette et me rendre ainsi indépendant du groupe. Mais je ne vais pas traîner : le temps d'avaler un cola, et je me frotte aux vraies difficultés, dans la vallée de la Semois...

Jay Jon est en train de faire du vélo. Jusqu'ici il a réalisé une distance de 176.51 km en 6h:04mn:08s.

La Vmoy. maxi autorisée n'est-elle pas de 28 km/h ? (ouverture des contrôles)

poupa a écrit:

Jay Jon est en train de faire du vélo. Jusqu'ici il a réalisé une distance de 176.51 km en 6h:04mn:08s.

Hum, il a sans doute même pas bu une orval, damned pour aller si vite, peuchère

Youpi, c'est dans la poche ! En huit heures, tout rond. Mon compteur est plus bienveillant qu'Endomondo : il m'annonce 205 km en 7 heures (29,2 de moyenne roulée), vitesse max de 68. Cadence de pédalage moyenne : 79 ; trop bas à mon goût, à améliorer.

L'Orval, c'est maintenant !

Compte rendu détaillé à suivre...

Bravo !  Et le profil n'avait effectivement rien de solognot !!!  

Jéjon a écrit:

Bon, ben, ça commence pas trop bien : j'ai raté le train, (...)

Tel père, tel fils !

Tijojo a écrit:

Tel père, tel fils !

Et tu te trouves drôle ?

BRM enregistré dans le tableau de suivi

Jejon
parfait et félicitations
avec cette moyenne tu seras encore devant les VM!!
Papy volant

Vendredi soir, j'ai choisi l'avant-dernier train pour me rendre en Ardenne. Vers 17 heures, me voici à attendre sur un quai tranquille, loin d'imaginer la déconvenue qui sera la mienne dans un instant. Les petites sacoches sont bourrées de barres de céréales, les deux bidons remplis de jus de fruits, les lampes chargées. Tout va bien, tout est prêt ! Mais le train arrive de Liège, et c'est la cohue : les portes ouvertes dégorgent un flot continu d'étudiants revenus aux pénates pour le week-end, tirant leurs valises à roulettes. Je suis coincé, avec mon vélo sur lequel ils trébuchent. Je cherche le fourgon où ranger l'engin — il doit se trouver à l'autre bout du train. Mais !? Les portes se ferment ! Je laisse là le vélo, cours vers le chef de train qui remonte à bord... Trop tard : le convoi glisse déjà sans moi.

Je peste ; c'est la première fois que m'arrive semblable aventure. Deux heures avant le prochain et dernier train : je rentre chez moi. Ce court trajet, alors que le soleil décline et que le thermomètre affiche huit ou neuf degrés, m'apprend que je suis trop court vêtu pour le petit matin ardennais qui m'attend : le contretemps sera mis à profit pour affiner mon équipement et manger tranquillement.

À 19h15, enfin, c'est parti et c'est, si modeste pourtant, le vrai voyage qui commence : le train, les correspondances, les repas décalés, les attentes, les nuits précaires, les préparatifs, les rencontres, les soucis, les doutes, l'ennui, la rêverie, le paysage, la route.

De mon terminus, Poix-Saint-Hubert, il n'y a pas 10 kilomètres jusque Villance : une longue côte régulière, puis une descente après Libin. Vingt minutes suffisent et, à 21 heures, me voici devant la buvette du terrain de football, à frapper à la vitre. Les néons clignotent, et je fais alors la connaissance de Patrice, venu m'ouvrir en pyjama : ce randonneur récent est déjà aguerri, puisqu'il a déjà l'un ou l'autre "1200" à son actif, mais sa modestie le fait rêver prudemment à Paris-Brest-Paris. Mon sac de couchage a trouvé place sur mon vélo, sanglé sous le siège, mais j'avais dû renoncer au matelas gonflant : je dormirai, peu et mal, sur une table de la buvette.