Sur ce parcours exigeant (dénivelé assez fort et revêtement souvent très granuleux, voire en mauvais état, pénalisant pour mes petites roues), nous étions seulement deux couchés au départ... et heureusement dans les temps à la fin !
A noter seulement 2 abandons sur 117 partants, à vélo droit, deux cyclistes qui ont eu des douleurs d'estomac, semble t'il conséquence du froid glacial et humide (brouillard) de la nuit et du petit matin (jusqu'à -1° indiqué par le GPS d'un participant ami), essentiellement dans la partie finistérienne du parcours.
Nous avons par moment roulé ensemble (et même tenté en même temps de dormir un peu dans un sas du CMB par cette nuit glaciale...), mais Dominique avec son Meta a du terminer au moins une heure avant moi (sur VTX).
Surprise... sans pédaler, malgré sa largeur et ses trois roues , je descendais plus vite avec le VTX que Dominique sur son Meta (pas couché à fond il est vrai).
Toujours avec Dominique, nous nous sommes gourrés de route une première fois... à GourIN !
Et comme j'avais sur mon vélo une GourDE... je me suis gourré une seconde fois à Carhaix en suivant à tort un autre participant au lieu de faire confiance à mon instinct....
Hormis la nuit glaciale, temps chaud samedi après-midi, et tantôt chaud tantôt froid dimanche selon que le soleil se faisait une place entre les nuages ou bien restait derrière.
Mon temps total : 18h52 roulés pour 25h15 de temps total, incluant des arrêts de 1h20 pour un bon dîner chaud à Guéméné, de 20mn pour s'enfiler un bon café et regarder la mariée danser à Chateauneuf du Faou, et nombreux arrêts inévitables quand j'étais rattrapé par le sommeil et que je commençais à zigzaguer, allant plusieurs fois jusqu'à mettre une roue dans le fossé
(23mn pour tenter sans succès de dormir sur le trike dans le froid glacial au pointage nocturne de Huelgoat, 1h28 installé sur le trike et sous une couverture de survie dans un sas du CMB pour tenter à la fois de dormir, de me réchauffer et de désengourdir mes pieds, 59 mn pour p'tit déj plus p'tit somme sur la table dans un bar, puis deux nouveaux arrêts dodo, dans l'herbe, de 11h28 à 11h54 et de 14h35 à 14h50)
Si je veux avoir une chance de réussir le 600 puis PBP, soit je devrai rouler plus vite dans les côtes (pour ça, il faudrait plus de temps libre pour s'entraîner...), soit je devrai essayer de réduire les durées d'arrêts... (donc dormir normalement pendant un nombre de jours suffisants avant, pour ne pas avoir à lutter aussi souvent contre le sommeil...)
Malgré tout, autant je doutais après le BRM 300 où j'ai roulé toujours tout seul (départ très en retard) et ai failli arriver hors délai, et n'excluais pas de remonter sur mon Meta ou un autre 2 roues couché, autant je me dis maintenant que si je continue l'expérience avec le 600 puis pourquoi pas le PBP, ça sera bien en trike !