- Christophe 74 a écrit:
- Bien ta vidéo Nico. J’espère que tu n'est pas trop déçu de cet abandon.
Il faut dire que sur un parcours en 8, par conditions difficiles, il doit être très tentant d'abandonner à la fin de la première boucle. Et bien difficile de se motiver à continuer.
Bonsoir et merci Christophe.
Non pas déçu de l'abandon, Un peu sur le moment mais cela est vite passé car j'ai pris du bon temps en Allemagne / Bad Wurtenberg puis ensuite en Bavière. Ce fut un séjour différent de ce que j'avais imaginé… mais la bière est toujours aussi bonne.
Effectivement sur un parcours en 8, c'est bien compliqué de voir sa voiture là, d'être trempé et de ce dire qu'il faut repartir.
Je veux que ces défits restent des parts de rêves en essayant le plus possible que cela ne se transforme pas en cauchemar !
Sur ce 1000 j'étais très en forme, la cigogne marchait bien et ne faisait pas de bruits… Tout était parfait de ce côté là.
Lors de la 1re nuit, Norbert attendit le moment ou j'allais lui dire "on s'arrête un peu pour dormir" finalement, je n'ai même pas eu sommeil, je crois que la pluie de cette nuit m'a complètement tenue éveillée.
Le 2e jour a été épique car la pluie était forte et les orages très dangereux. En tout début de matinée, je voyais bien que mon équipier était agacé (voir très agacé) par la pluie, alors je ne la ramenai pas trop… mais je me disais au fond de moi, s'il s'arrête de pleuvoir, je lui proposerai de continuer… mais il ne s'est pas arrêté, voir c'était pire. Tonnerre et éclairs en même temps, nous étions au cœur du danger. Nous nous sommes arrêtés sous un abris garage. Et hop ! la prudence nous a fait plier bagage. Pas de regrets, cela fera l'occasion d'y retourner
Sur ces brevets les contrôles se font dans des stations services, aux entrées ou sorties de villages. C'est assez pratique, car on peut boire, manger, s'alléger et on ne perd pas trop de temps. Sur ces 630 km, je ne les ai pas trouvé difficile, à part 2 passages que j'ai fait à pied car le % était violent mais sur 1km ou 2. Dans l'ensemble, hormis la météo, il me semble être plus accessible qu'un 1000 du sud. Le GPS était vraiment pratique, surtout que celui de Norbert a lâché. Pour la nourriture, je prends de moins en moins de chose. Des amandes, du nougat, pâte de coings, du lait concentré sucré, crème de marron en tube et des amandes/raisins secs salés. Avec du thé très citronné dans les bidons. Pour le salé, je prends au fur et à mesure des arrêts.
Cela m'a fait un bon entrainement pour préparer le 1200 du Massif Central… pour les prochaines aventures de La Cigogne