assistance mecanique cycles

Bonjour, on parle souvent de l'assistance mécanique au sens "électrique" du terme.
Avez vous connaissance de moyens non electriques et non thermiques, utilisables dans le domaine du cycle, pour récupérer/stocker l'énergie et la restituer sous forme cinétique ?
Je m'intéresse de près à l'utilisation des volants d'inertie ou à l'hyperbarie par exemple.
Merci à tous
Marcotrike

Il me semble avoir vu qu'il existait une assistance par volant d'inertie dans la roue, mais je ne me souviens plus où exactement.
Je crois qu'elle aidait surtout au démarrage.

Autrement tu as l'assistance éolienne, par voile en fait, mais difficilement utilisable au quotidien.
Un forumeur a fait un voyage jusqu'en Asie avec un trike à voile.

Il me semble (à confirmer) que le volant d'inertie dans la roue "existe" de façon virtuelle dans un projet indie-gogo auquel tu es invité à apporter des roros durement gagnés à pédaler sans assistance.

Un volant à inertie, c'est lourd et encombrant, et ne veut pas du tout prendre les virages. Cela existe de façon marginale (se développera peut-être) en stockage stationnaire (pas de problème gyroscopique), associé aux sources d'électricité renouvelables mais intermittentes.

L'hyperbarie (stockage d'énergie dans une bouteille d'air comprimé) ne résiste pas au calcul de rendement de compression et décompression. Sans parler de la très faible capacité énergétique d'un réservoir lourd et encombrant. C'est aussi le domaine de l'escroquerie éternelle de la "voiture à air comprimé" ainsi que de l’esbroufe de communication de Peugeot sur le mot-clé "hybrid-air" qu'ils ont rangé aux oubliettes après en avoir vanté dans tous les médias les supposés avantages par rapport à un système électrique/lithium.

Merci pour vos réponses...
sur un vélo, notre énergie cinétique est le fruit d'un effort musculaire progressif. Je ne souhaite pas remplacer cette energie cinetique par une autre, mais la conserver, c'est à dire récupérer ce qui est perdu au freinage, et en descente, pour repartir plus facilement après un arrêt bref.
Pour ce qui concerne le volant d'inertie, c'est vrai qu'il crée une force gyroscopique indésirable mais que l'on peut techniquement contrôler en faisant tourner deux disques en sens inverse. L'energie stockée par ce genre d'appareil est, je crois, fonction de la masse du disque (indésirable pour un cycliste) mais aussi de la vitesse de rotation, facteur sur lequel on peut jouer.
Pour l'air comprimé/cycliste, on est jusque là limité par un niveau d'hyperbarie faible pour deux raisons: le poids des bouteilles et leur encombrement. Air Liquide (FRANCE) développe actuellement (dans un autre cadre, il s'agit d'alimenter des moteurs à hydrogène) un conditionnement de l'hydrogène qui me semble intéressant. Sous 45 bars (!), le stockage du précieux hydrogène devient intéressant. Pour l'instant, les conditionnements expérimentés sont très honéreux, mais il s'agit de bouteilles en composites epoxy-carbone obtenus par enroulement filamentaire autour d'un liner aluminium ( car le composite n'est pas étanche au gaz hydrogène). Il existe deux autres techniques pour stocker l'hydrogène sous forme liquide... mais on sort du sujet.
L'intermédiaire entre ces deux moyens de récupérer et restituer (un peu, j'en conviens) d'énergie s'appelle un compresseur.
Reste la voie métabolique, qui est assez extraordinaire puisque nous stockons sous forme d'acides gras, de glycogène... suffisament d'énergie pour nous déplacer longtemps en vélo ...
They didn't know it was impossible... so they did it ! (M. Twain)
à bientôt
Marc

Bah euh, du stockage en volant d'inertie, tu en fais déjà en vélo.... Les 2 (ou 3) roues ont quand même un certain moment d'inertie. L'important, c'est de ne pas freiner au fond du trou pour mieux remonter de l'autre côté.

Ensuite, faut pas non plus en faire tout un plat. Sans parler du coût, ajouter 30kg de "matos" pour faire un peu de stockage d'énergie dans la descente, ça risque de devenir vachement contre-productif tout le reste du temps sur terrain plat. Légèreté, cela reste la caractéristique principale du vélo. Alors, si ça devient une usine à gaz...

Récupérer de l'énergie en descente ou au freinage, c'est une bonne idée, mais l'intérêt est fortement lié à l'utilisation : sur mon trajet velotaf quotidien, (2 x 16 km) je ne freine quasiment pas (peu d'intersection, rondpoint ne nécessitant pas de ralentir 80% du temps, pas de grande descente interminable avec un stop en bas...). Les quelques freinages restants sont des freinages "sévère" dû à des manœuvre surprises d'autre usagé ou à mon manque d'anticipation. Ces freinages sévères représentent finalement peu d'énergie mais des puissances plutôt élevées : 3ms2 de freinage, 100 kg de PTC, 30 km/h, = environ 2500 W de freinage à 30km/h , pour une énergie potentiel jusqu'à l'arrêt complet de 3500j, à comparer aux 3 700 kJ pour 100 g d'huile d'olive....

effectivement, mieux vaut garder un vélo simple, léger, fiable, et limiter l'utilisation des freins.

Dans le cas d'un vélo caréné (qui ralenti très peu sur le plat) le problème est différent...

NP

Bonjour,
c'est vrai que pour ma part, je suis dans une région montagneuse, et que les pistes cyclables rectilignes, horizontales sont rares en Rhône-Alpes. L'usage du cycle y est donc réservé, jusque là aux sportifs et/ou aux imprudents, car les pistes cyclables sont très rares et nous cotoyons les voitures !
Je me situe sur un plan théorique, bien sûr. L'assistance mécanique actuelle, celle qui a pignon sur rue est l'assistance électrique. Un moteur, une batterie, dont vous connaissez les points négatifs... lourd, cher et pas vraiment écologique...
L'assistance mécanique des cycles a pourtant un effet très positif : elle met en selle des personnes qui ne viendraient pas au vélo sans...
Il s'agit bien de modifier l'offre "cyclable" pour la rendre accessible à un autre public.
Le sportif fait du sport, il aime ça et l'effort lui fait du bien.
En Rhône-Alpes, le non sportif prend sa voiture... sauf s'il a un véhicule léger à assistance mécanique.
A plus
Marc

MPTrike a écrit:

Reste la voie métabolique, qui est assez extraordinaire puisque nous stockons sous forme d'acides gras, de glycogène... suffisament d'énergie pour nous déplacer longtemps en vélo ...

euh.. .la voie métabolique, je ne vois pas très bien comment récupérer l'énergie cinétique avec...

Sur le sujet, il y avait eu un projet en 2014/2015 qui s'appelait le CUSSC... mais il semble être au point mort.
(voir http://www.weelz.fr/fr/cussc-le-velo-a-relance-mecanique/ )

Au sujet de la voie métabolique...
Je veux parler de l'alternance musculaire et de la récupération. Le cycliste debout connait la position de la "danseuse" qui lui permet d'utiliser alternativement des groupes musculaires différents. Le cycliste "couché" bénéficie d'un retour veineux, et donc d'un drainage bien meilleur des muscles en exercice, mais l'aternance musculaire est peu efficiente. Reste à envisager l'utilisation des membres supérieurs et surtout des muscles du rachis. A l'image des "avironneurs", je pense q'on pourrait largement utiliser la force des bras et des muscles du dos (bras tendus) pour assister nos cuisses et nos mollets. Reste à imaginer une façon efficace et légère de combiner pédalage et autre source de propulsion.
A bientôt
Marc

Bonjour Marc,

Voir le proto FIZALIS.

https://www.youtube.com/watch?v=t_hnSSBmZRs

A+, Willy.

L'assistance "mécanique" la plus efficace est certainement de tendre le bras pour s'accrocher à un camion, bus, enfin, n'importe quel autre véhicule qui roule plus vite mais pas trop ....

(c'est pas la méthode des coursiers en vélo à Nouille Orque?)