BRA (Brevet de Randonneur des Alpes) 22-23/07/2017

BRA terminé (snif)
Enfin terminé sur le vélo mais pas terminé pour les jambes aujourd'hui!

Rencontre avec Durbin et son VC; il est sacrément costaud! Il nous a fait la montée du col de Sarenne et l'Alpe d'Huez en plus (plus de 1200 m. de D+ à rajouter, bravo)
Perso je n'aurai pas pu!

Les derniers kilomètres du Galibier ont été une véritable souffrance, j'étais à l'agonie.
Je l'avais déjà monté, mais avec 140 kms et plus de 3000 m. de D+ avant, les choses sont bien différentes!.

Vision surréaliste en haut du Galibier: un gars encordé pour récupérer son vélo tombé dans le ravin!

Sinon, les Aiguilles d'Arves, les Ecrins et la Meije sont toujours des spectacles grandioses.

Preuve en est que le BRA en VC, c'est faisable, alors rdv dans 2 ans (ah mince, ce sera aussi le PBP, il faudra peut-être choisir!)
Mais faire le BRA en VD, c'est tout aussi respectable, bravo cyclo38200

Le BRA 3 ou 4 semaines avant BPB c'est faisable, un bon entrainement.

" Mais faire le BRA en VD, c'est tout aussi respectable," ... que de le faire en trike !

Un immense bravo et lauriers pour Rodolphe, super diplômé du BRA

Un petit compte rendu imagé du BRA,
Tout d'abord félicitation pour l'organisation impeccable. Quand on arrive, même 1/4h avant le départ, pas bien réveillé, on est guidé efficacement, récupération de l'enveloppe, contrôle éclairage, passage puce électronique. Je pars avec le groupe de 4h.
Anecdote, le motard qui devait nous guider se trompe de route en sortie de Vizille, gros coup de frein dans le groupe, demi tour, cacophonie, et tout rentre dans l'ordre. Visiblement je n'étais pas le seul à n'être pas bien réveillé.
Suite à l'orage de la nuit, et à la chaleur ambiante, c'est l'étuve dès le départ.
La montée sur La croix de Fer est très agréable à l'aube car elle s'effectue dans le calme, avec quasiment aucune voiture, uniquement le bruissement des dérailleurs.



Petit détour par le Col du Glandon tout proche, histoire de voir le Mont Blanc. Mais la nappe nuageuse était encore trop basse à cette heure et le masquait. Pas un seul cycliste au Glandon à cet instant ! Cela sera totalement l'opposé en terme d'affluence avec le Galibier (voir photo plus loin).



Croix de Fer : j'arrive trop tard (7h30) pour immortaliser le lever du soleil sur le massif, donc on se contentera du lever sur le toit du chalet



Rencontre avec Masterod au point ravito. Je vais faire un brin de route avec lui, bien que je n'avais pas prévu de faire le détour par le Col du Mollard. J'étais parti sur l'option BRA au plus court, cela suffit déjà à calmer les ardeurs. Mais pour l'instant grosse pause histoire de profiter du paysage magnifique.



Dans la montée du Mollard, je m'interroge sur la différence entre un cyclosportif et un cyclotouriste.
A droite sur la photo c'est clairement un cyclotouriste. Mais à gauche ? Pourquoi 90 % des cyclos de ce BRM sont équipés comme des cyclosportifs ? Est ce la peur de ne pas y arriver si ils emportent 2 ou 3 kg de plus (nourriture, vêtement, porte bagage) ? Est ce qu'un cyclotouriste ne doit pas être autonome et être capable de palier à des conditions météos changeantes (risque d'orage en haute montagne, etc.) ?
Dans toute la journée je n'aurai rencontré que 4 randonneuses dignes de ce nom (coucou Cyclo38220)



Descente du Mollard, sans intérêt, route défoncée et aux mille lacets agaçants.
Traversée de la vallée, au milieu des bagnoles, également sans intérêt.
Arrivé au ravito de St Michel de Maurienne : bon gâteau au chocolat, j'en reprendrai 5 fois.
Montée du Col du Télégraphe. Trop chaud, trop de voitures, trop de motos, bof bof.
Descente sur Valloire, puis remontée jusqu'au ravito. Coup de chaud, je n'avance plus.
A coté du ravito, j'aperçois un cycliste qui répare une crevaison sur le bord de la route, mais ne serait ce pas JPB ? Je ne doute pas un seul instant que mon aide lui aurait été inutile, car lui est certainement autonome (et je n'avais pas de pompe à pied).
Le Galibier est irrégulier. Certaines pentes font peurs, surtout quand on est cuit (ce qui était mon cas). C'était une bonne idée d'avoir mis une 11/32 en place de la 11/28.



Toujours trop de voitures, trop de motos, on se croirait au Ventoux.
Au sommet c'est la cohue des jours de soldes. Incomparable à la tranquillité matinale du sommet du Glandon.



Il est déjà 15h, soit je fais la sieste, soit on tente le col de Sarenne. Ce sera direction la descente.



Dans la descente, variante obligée pour les vélos de passer par la route de secours, une route tortueuse style grand huit.
Arrivée au barrage du Chambon 16h15. Encore plus chaud. Choix cornélien : est il raisonnable de monter le col de Sarenne en étant dès le départ complètement cuit et avec des crampes et avec un contrôle fermant à 18h ?

Je suis impressionné connaissant le coin..

durbin a écrit:

Choix cornélien : est il raisonnable de monter le col de Sarenne en étant dès le départ complètement cuit et avec des crampes et avec un contrôle fermant à 18h ?

la réponse est oui je suppose! La suite STP!

En tout cas, bravo à Masterrod73 et toi. J'avais en tête de faire le col Agnel (A/R france-italie) ce début de semaine, mais la météo repousse ma tentative à plus tard..j'aurais du vous rejoindre au BRA!

salut Durbin

oui, effectivement c'était bien moi, en train de finir de remettre mon pneu de secours car je n'ai pas trouvé l'endroit de la faille sur le pneu crevé pour enlever le silex
Il m'a semblé aussi te voir, mais comme j'étais concentré, je n'ai pas voulu prendre le risque de nous retarder.

J'ai aussi vu des vélos tres peu équipés

Avant plan lachat, j'ai remonté un vélo qui faisait crac crac à chaque tour de pédale. Je lui ai dit que je l'admirais car je ne pourrais pas rouler sur un vélo qui fait un bruit toutes les 10 s. Il m'a dit que c'était à cause de la tige de selle. Mais à ce moment, vous savez quoi ? il sort une barre de cereale de sa poche, l'ouvre avec ses dents et crache le morceau en papier sur la route... Je lui ai dit que ce n'était pas des facons de faire et comme il y avait de jeunes sur l'epreuve, il donnait une mauvaise image du cyclo. Je lui ai demandé de s'arreter pour la rammasser. Il m'a repondu que c'était dur et que le vent l'avait déjà emporté...

Celui ci j'espere jamais le revoir
jean-philippe

comme quoi, le tour de France (et les autres!) donne une mauvaise image; regarder les fossés derrière une cyclosportive
enfin, chez les cyclotouristes, autonomie et respect sont bien souvent compris!

Mais oui, le BRA est sous l'égide de la FFCT; monter le Galibier la tête dans le guidon et les yeux river sur son chrono c'est nul, alors que les paysages sont tellement magnifiques!

Avez vous eu le temps de voir les poubelles immanquables spécial vélo avec les carters pour jeter nos poubelles sans arreter la progression ?
Tous les kms, voire moins. 
Quand on est un porc on le reste..

Perso j'ai pas vu grand chose du paysage en vd, je surveillais pas mon compteur mais mon cardio..

Merci Durbin (Dans toute la journée je n'aurai rencontré que 4 randonneuses dignes de ce nom (coucou Cyclo38220)) avec bien sur JPB.
Il est vrai que les kgs en plus sont durs à monter aux cols mais je peux être autonome sur la totalité du parcours (idem lorsque je fais les BRM de JPB).
Avec Masterod nous étions tous les 4 sur le même horaire au Galibier (mais je suis resté sur le parcours historique alors que vous avez fait le Mollard en plus et JPB a normalement enchaîné sur Sarennes puisque nous nous sommes quitté au Chambon).
Bravo pour ce BRA en VC.
Peut-être 2019 en VC pour préparer PBP.

Quelques nouvelles à la date de mardi matin de la récupération

1 / je n'ai plus mal aux cuisses quand j'appuie dessus

2 / j'ai dormi sans me réveiller de toute la nuit

3 / j'ai encore un peu de mal pour me baisser quand je fléchi les genoux

4 / je suis comme vidé mais ca va bien

à suivre

jeanpba a écrit:

Quelques nouvelles à la date de mardi matin de la récupération

1 / je n'ai plus mal aux cuisses quand j'appuie dessus

2 / j'ai dormi sans me réveiller de toute la nuit

3 / j'ai encore un peu de mal pour me baisser quand je fléchi les genoux

4 / je suis comme vidé mais ca va bien

à suivre

à quelle heure as-tu pointé à Sarennes après que l'on se soit quitter au Chambon vers 16H05 ?

@Armandos: très bien les poubelles pour cyclistes le long du Télégraphe par contre quelle parade est-il possible de trouver pour les motos et la vitesse sans respect des cyclos dénudés de protection ?

Toute la route des grandes Alpes subit ce flot
Pareil au stelvio..
Infernal

en VC les proportions sont différentes, mais elles sont pas un peu hautes ces poubelles?

Pour les vd elles sont idéales

ah bon il y avait des VD dedans

Pour les poubelles, en high racer je n'ai pas eu de difficulté pour les utiliser. En trike c'est probablement une autre histoire.

Voici la suite du compte rendu

A propos du choix cornélien, la réponse est non ! Mais l'envie de voir pour la première fois ce col l'emporte, donc on y va. Une fois traversé le barrage on prend à gauche au premier carrefour, et puis on se retrouve immédiatement face à une montée directe à plus de 10 % ! Et c'est parti pour plusieurs kilomètres à la vitesse escargot. En cours de route, vu la chaleur, je simplifie ma tenue, dans le style La Vipère (cad. torse nu), et me voila devenu limace. J'évite néanmoins de trop baver sur la route pour que les cyclos qui me suivent ne glissent pas. D'ailleurs les cyclos se font rare. Pendant la première demi heure je n'en rencontrerai aucun (dans le sens de la montée, dans la descente oui). Me serai je trompé de route ? Suis je complètement hors délais ? C'est inquiétant. Il aura fallu attendre le village de Clavans pour voir les deux premiers, à l'arrêt à la fontaine. Ils étaient en train de s'inquiéter également des délais.
Dans la seconde partie de la montée on sort des bois et la vue est magnifique (désolé, pas pris de photo pour éviter la bave sur l'appareil). On se sent agréablement seul dans ce grand et calme paysage (soulagement après la cohue du Galibier).
Finalement tout arrive à point a qui sait attendre, le sommet est en vue et l'horaire pas trop tardif. Le ravito de l'arrivée est presque intime. Chaque nouveau cyclo a droit aux applaudissements. Il est vrai que nous ne sommes pas nombreux.



A ce stade on peut considérer que le brevet est dans la poche car il ne reste quasiment plus qu'à redescendre jusqu'à Vizille, dans le flot de voitures. Alors autant rester et prendre tout son temps au ravito. On attendra 18h pour redescendre.



Retour par l'Alpe d'Huez, les légendaires lacets, ravito à Bourg d'Oisan, et on laisse filer tranquille jusqu'à Vizille.



Brevet à refaire sans hésiter, mais peut être en 2 jours pour pouvoir éviter les flots de motomobiles et totomobiles de l'après midi.

durbin a écrit:

Brevet à refaire sans hésiter, mais peut être en 2 jours pour pouvoir éviter les flots de motomobiles et totomobiles de l'après midi.

J'ai fait plusieurs fois le BRA dont une fois en un jour. Je ne supporte plus les voitures et les motos et la redescente sur Grenoble. La dernière fois que j'ai fais ce magnifique circuit j'ai laissé la voiture dans un gite à Bourg D'Oisan et je l'ai fait en semaine en toute tranquillité.

salut Cyclo38220

Tu sais, je ne vais pas vite et je ne suis jamais pressé d'en finir. Donc, j'ai pris mon temps apres avoir mangé une croix de savoie à Mizoen

Pointage au col de sarenne à 18h30, ravito vide, mais peu importe j'avais mon ravito et ma semoule aux dattes

Ceci dit, je n'ai pas aimé le coup du diplome avec les temps de montée. On en reparlera en temps utiles

Voici mon compte rendu
http://jeanpba.homeip.net/?page=171&fvh&onglet=1

à suivre
jean-philippe

salut Jean-Philippe, tu ne dois pas aimer non plus les trophées PBP avec ton temps ...
rien ne vaut une bonne diagonale

le CR ne s'affiche pas

salut Serge

Bah si , je CR s'affiche. Quel probleme as tu ?
jean-philippe

Pas de problème non plus chez moi, le CR est parfaitement accessible

c'était le sablier permanent au chargement ...
mais ce soir tout est en ordre de marche et je viens de voyager sur ton porte bagage
j'ai bien aimé la vue sur le chemin des Rochilles, sans doute un excellent souvenir de rando jusqu'au lac il y a 50 ans ...
et j'espère bien te relire dans 20 ans