BRM2018 à Tours (200, 300, 600)

Bonjour,

Effectivement, en trike pas d'équilibre à gérer, et donc même en cas de fatigue, pas de risque de perdre l'équilibre. Lors d'un 400, j'ai apprécié le trike car au milieu de la nuit, il y a parfois des moments ou la fatigue est très présente, pendant quelques minutes, et je me suis senti rassuré d'être sur un tricycle, et de n'avoir "qu'a pédaler".
L'inconvénient, c'est quand même le poids et la résistance au roulement des 3 roues. Je ne suis pas sur que les tricycles soient très courant sur les longues distances vu la tête des autres concurrents quand j'arrive avec mon QNT...
Mais peut être qu'un cat 700 ou un VTX sont plus orientés LD...

Pour la fatigue et pour le moral, un excellent remède est de trouver quelqu'un avec qui rouler de nuit, ca aide ENORMEMENT.

Tijojo a écrit:

Kim a bien participé : j'ai appris tout à l'heure qu'il avait réussi ce BRM600 et qu'il était très content !
Un CR bientôt ?

Oui, il est en préparation… J'espère poster ça ce weekend. En attendant, deux photos

vincent72 a écrit:

je ne suis pas sûr que […] j'aurais trouvé quelqu'un à l'arrivée pour rendre ma carte.

Ce point là n'est pas un problème car soit il y a une boite aux lettre où déposer ta carte (je crois que c'était le cas à Tours) soit tu peux l'envoyer par courrier.

tibeau a écrit:

Pour la fatigue et pour le moral, un excellent remède est de trouver quelqu'un avec qui rouler de nuit, ca aide ENORMEMENT.

Je plussoie... et je profite de ce que Kim qui lit ce fil pour le remercier encore pour la nuit qu'on a passé à causer tous les deux en route vers Brest au PBP 2015 ! Causer maintient éveillé et motivé !

vincent72 a écrit:

... je suis convaincu que le stress du départ en solo (et dernier car laché) de nuit a grandement contribué à mon 'craquage mental'...

Au PBP, avec près de 6000 participants, tu ne seras jamais tout seul, tu auras toujours moyen de trouver des compagnons de route, de jour comme de nuit, ça facilite grandement les choses. Ne te décourage pas...
Mon 600 de 2015 effectué seul (pourtant en Meta) était plus dur mentalement (et plus proche du hors délai...) que mon PBP 2015 réalisé en ICE VTX, où je n'ai quasiment jamais roulé seul.

@tibeau et cyclophil,

merci de vos encouragements, nous somme bien d'accord.

mon problème pour le 600 était de repartir seul couché et donc attaquer la nuit fatigué, seul et loin derrière les VDs.

j'ai bien conscience qu'en aout 2019, je ne serais peut être pas le plus lent donc je verrais du monde.
le doute subsiste pour les brevets qualificatifs.

j'arriverais peut être à dompter ça d'ici le printemps prochain. et il me resterait alors à convaincre mon épouse que je ne partirais pas dans une folle galère.

Version complête avec photos ici
BRM 600 de Tours le weekend dernier.

En arrivant au palais des sports de Tours je retrouve BlaseR qui prépare son vélo. Les inscriptions sont un peu le bazar, puis à six heures la trentaine de participants s'élance.

Au départ, outre BlaseR je reconnais J.P. Mary qui organisait le Douze-Cents l'année dernière. Et aussi J. Lamy qui s'occuppe de ce BRM. Je discute aussi rapidement avec Marc, Sarthois qui roule sur un Troytech légèrement personnalisé. Par je ne vois pas carlos45 qui pensait participer.

On a pas encore quitté Tours que BlaseR fait demi tour : il a oublié ses bidons dans la voiture. Je continue avec le groupe, il me rattrapera facilement. Et effectivement, quelques kilomètres après Fondette le revoila qui piaille d'impatience et on accélère un peu. La route commence par rejoindre la Sarthe par quelques routes que je connais car c'est là qu'habite Bruno. Sur cette partie là on retrouvera souvent un cyclo Vendomois. Il semble plus régulier que nous et nous finirons par le croiser une dernière fois en arrivant au Mont Saint-Michel alors que lui le quitte.

Passé les premières brumes de l'aube on jouit d'un temps magnifique. Et si, à l'approche de la Normandie, de gros nuages peuvent nous faire craindre la pluie, elle s'efface avant que nous arrivions. On se contentera de rouler sur une route légèrement humide. Ce qui n'est pas désagréable, ça apporte un petit peu de frais.

La Normandie est vallonnée, c'est pas peu dire. Mais elle nous gratifie de petites routes, entre bocages et forêts, qui sont très agréables. Mais épuisantes. Au contrôle de Jullouville on profite longuement de notre pause à la boulangerie, pendant qu'on voit passer Ted Bonnamy. C'est plus tard, sur Strava que je découvirais que c'est lui.

La route longe maintenant la baie du Mont Saint-Michel. Ça monte et ça descend, et ça offre de superbe vues. Ouf, à Avranche on a pas besoins de grimper la colline et on entame la petite route qui nous mène au Mont. On arrive un peu trop tôt pour faire une photo de coucher de soleil. Là bas c'est l'usine et on est arrêtés avant le passage jusqu'au Mont lui même. On fait tamponner et le plein des bidons et c'est reparti.


Après un petit coups de stress quand à la recherche de restaurant avant la nuit, on fini par trouver notre bonheur à Saint-James. Une pizzeria qui nous sert des tagliattelles bolognaises. Pile ce qu'il nous fallait.

On entame la route de nuit. Et on roule jusque trois heures du matin. La fatigue nous prend alors et on trouve, à Saint-Poix, un abri bus suffisament grand pour accueillir deux personnes… Mais dont le banc est bien trop étroit pour y dormir confortablement. Ça sera donc une heure de sommeil spartiate avant de reprendre la route vers Château-Gontier. En faisant appel à la magie du téléphone moderne on déniche une boulangerie aux horaires matinales ou on a droit à un vrai petit déjeuner. Peu avant Bazouges-Sur-le-Loir le sommeil commence à me prendre. Alors je laisse filer BlaseR pendant que je me fais une sieste au soleil.

Il fait chaud quand je repart. J'avance doucement. J'apprécie les portions de route ombragées. La boulangerie d'Ambillou, quelques kilomètres avant l'arrivée m'apporte un réconfort salvateur. J'arrive finalement à Fondettes, lieu du dernier contrôle. Juste le temps de boire une bière et de discuter un peu avec les sympathiques bénévoles, faire le show avec le vélo couché. Puis je rentre à Tours prendre une douche. Avec ces deux jours de soleil, elle était nécessaire !

Voilà, c'est mon troisième brevet avec l'Union Cycliste de Touraine et c'est toujours un beau parcours. Surtout l'aller, parceque j'ai fait une bonne partie du retour de nuit. Du coups c'est difficile de juger.

Notes : je testais l'autonomie du feu arrière Blackburn Local 10, je suis déçu : il n'a tenu qu'une petite vingtaine d'heures avec des batteries 2 Ah alors qu'il est annoncé pour soixante-dix heures… Avec les piles d'origines je suppose, mais je ne les ai plus. La différence est énorme. Mais bon, ça reste mon feu avec la plus grande autonomie. Une paire de batteries de rechange devrait suffire pour boucler un 1 200.

Bravo, Kim ! Une affaire rondement menée !
Merci pour le CR.

Et pour ceux qui en veulent plus, BlaseR avec qui j'ai roulé a aussi écrit un compte rendu.

J'ai complètement zappé ce brevet qui m'aurait mieux convenu, moins loin que Rennes, dommage.
Kim tu diras a ton pote BlaseR ( qui a fait un beau récit) qu'il existe des vélos sans bobocucu

Il est passé, en spectateur, au KIDAM cette année. Peut-être qu'un jour…