BRM 400 Loudéac 12-13 mai

Une centaine de partant dont deux vc, mon fils Mikael et moi même. Nous sommes un peu connu car nous avons fait le 200 et 300 avec sensiblement les mêmes participants.
Départ à 22h et d'entrée, la pluie attaque. Rapidement la sirtuation devient désagérable , et comme nous tournons autour de la maison je n'attends qu'un signe de mon fils pour rentrer, mais il tient bon. Les averses se suivent a un rhytme accéléré et avec une intensité de plus en plus importante. Petite erreur de parcours vers le 100 km mais très vite rectifiée. Toujours une pluie diluvienne. Nous sortons de la nuit pour atteindre la mer à La Turballe. Petite accalmie météo, mais de courte duré. Au 170 km dans une courbe très large et sans problème apparent je fais une glissade interminable et mon fils, derrière moi fait la même. Quand je dis interminable, ce fut vraiment l'impression , et à la vue des blessures et de la douleur ressentie, ce ne fut plus seulement une impression. Pendant plusieurs minutes, la douleur est si forte que je dois m'allonger à même le route. Mikael, lui semble avoir un peu moins mal, mais le contrecoup le met au limite de l'évanouissement. Nous sommes secourus par des gens extrêmement attentionnés. Nous passons plus d'une heure avec les pompiers qui nous soignent et comme Mikael ne souhaite pas abandonné, nous signons une décharge au Samu pour repartir. Il reste 230 km . Le matériel a souffert. Mon guidon est cassé, mais tient encore un peu. Mikael lui devra poursuivre sur son seul 34 dents. Dans sa chute, la tige tenant le dérailleur avant a touché le sol et s'est tordue. C'est dire la gamelle....
A la pluie toujours présente et très intense par moment se rajoute des rafales très violentes de vents. Nous ne souffrons pas de nos blessures de la chute, mais une autre blessure nous fait énormément souffrir, celle causée à l'intérieur des cuisses par la couture humide du cuissard. De vraies brulures constatées après coup. Il faudra trouver une solution à ce problème pour le futur. Des pluies violentes et des rafales de vents de plus en plus violentes nous ont accompagné jusqu'au bout.
Une semaine après ces avatars, nous nous remettons, mais les blessures sont très sérieuses et il faudra du temps pour la cicatrisation.
La chute était quasi inévitable en raison d'une plaque de gazoil, et de notre vitesse un peu plus élevée que les vd dans cette descente en sortie d'agglomération. Je reste très marri de n'avoir pas pu prévoir ce coup malheureux. C'était sans doute imprévisible, mais je garde en tête ce que j'ai du mal à ne pas classer comme une faute d'appréciation.
Nos blessures: au coude et avant bras gauche et à la cuisse gauche.
BRM 400 finalement réussi en 21h25. 3600m de dénivelé. Mais une expérience a ne surement pas renouveler.

et bien tout ça c'est vraiment de l'inconcience ,pour quel resultat 400 km et alors risquer la vie pour ça non merci
ce n'est que mon point de vue

Moi je dis têtu comme des bretons

bon retablissement eric

salut

une fois de + cuissard à renfort cuir...?
Tant qu'une voiture ne te roule pas dessus c'est du domaine de l'avertissement + ou moins grave.
Bravo quand meme à vous 2, ainsi qu'à une certaine limace moins mouillée peut etre..
j'ai vu Paul et Mick et ils m'ont dit "bof 400,meme une femme peu le faire". (humour). J'ai le gilet pare-bal pour ceux qui n'auraient pas suivi!

Force est de constater une fois de plus que les BRM font pas mal de dégats sur ceux qui y participent... surtout quand les conditions météo ne sont pas optimales...
Il faut vraiment être en très grande forme et ne pas avoir la moindre faiblesse...
La chute d'Eric et Mikael me remémore donc cruellement cette terrible descente du col d'Ares lors du BRM300 en compagnie de Mireille... Trempé, gelé jusqu'aux os, une hernie sur mon pneu avant, j'étais obsédé par une seule pensée: ne pas éclater et ne pas chuter dans la nuit noire sur les gravillons de la route sinueuse étroite et bordée d'abîmes invisibles, éclairée par la maigre lueur de mes phares dont je ne distinguais que la ligne blanche centrale à travers mes lunettes parsemées de goutelettes...
Ce n'était plus vraiment du vélo, mais peut-être déjà -même si le terme peut paraître a posteriori un peu fort - de la survie... C'est du moins la pensée qui m'est venue sur le moment lors de l'ascension du col d'Ares sous les trombes d'eau et l'orage...
Heureusement nous avons réussi à rentrer mais pour moi, du moins, la dernière partie du parcours ne fut pas spécialement une partie de plaisir...
Mais, peut-être ne suis-je pas assez masochiste pour apprécier...

quel courage !
bravo au fiston

c'est vrai que c'est un peu fou mais l'attrait du PBP est semble t'il superieur à ttes ces souffrances

bon rétablissement et plus de chance pour la suite

J'entends souvent des critiques envers " les jeunes" qui ne font pas, ne veulent pas, etc ...

Mes fils faisaient demi tour en douce dès que je passais devant

Alors bravo et je suis sûr que ce sera un souvenir heureux et inoubliable qui vous aidera toute votre vie (je n'exagère pas, vous verrez)

Félicitations à tous les deux.

Il faut une belle dose de volonté pour poursuivre une rando après une chute de cette importance et dans de telles conditions météo.

Encore bravo!!!

bravo a toi et au fiston

reméttez vous bien de vos cicatrices ,car il vous faut tout vos moyens pour le 600,mais te connaisan eric il n'y aura pas de problémes.

bonne réussite au 600 et ca seras que du bonheur pour ce pbp

courage a tous les deux

trés cordialement vk272
patrick:lr2026: :toto: