500, 1000, 2000, 5000 km avec un Gekko fx20

Un mois, les 500 premiers kilomètres avec le Gekko fx20. Pas grand chose encore, premières impressions, premières constations.

Le cycliste : 64 ans, 1,65m, 70kg tout nu (iiiiikkk ! ), X-seam 100 ou 110 selon l’angle de mesure. 200 watts selon le dernier test d’effort. En état général correct, peut encore servir.

Le trike : 3 roues de 20 (bon, OK, de 406), manivelles de 155, transmission de base d’origine 24v, plateau simple 46 devant, 8 vitesses + moyeu 3 vitesses Sturmey-Archer derrière. Ajout en magasin d’un petit plateau de 30. Équivalents plateaux 22-30-34-40-46-61, mini 1,10m, maxi 8,72m. Pneus Big Apple 50-406 gonflés à 2,5 bars. Garde-boues AV-AR, porte-bagages. Vélo + bonhomme (habillé !) + quelques bagages environ 100 kg maximum. Trike choisi pour la randonnée et les petits voyages tranquilles.

Profil des routes du coin, nord-est de l’Indre : minuscules routes de campagne généralement en bon état, du plat, beaucoup de faux plats et de petites côtes, rien de difficile. Ici et là quelques côtes pas bien longues un peu plus pentues. Sorties - avec toujours 8km d’échauffement petit développement, ça me parait un peu plus long à chauffer qu’en VD - entre 25 et 60 km pour l’instant en moulinant bien (85-90, en gardant une bonne cadence en côte) histoire de ne pas se faire mal et de se faire tranquillement les muscles. Moyenne (on s’en fout et ça dépend en plus de beaucoup de choses) entre 15 pour les petites sorties et 18 pour les plus longues, sans jamais forcer ou presque.

Le confort. Excellent avec les pneus BA gonflés à 2,5. Je n’ai jamais encore ressenti le besoin de suspension, mais je n’ai guère de problèmes de dos à part un sévère coinçage de loin en loin. Là où ça tape directement, c’est sur les petites bandes rugueuses. Sur les revêtements façon tôle ondulée, c’est un peu désagréable, rien de méchant. Quand la route est vraiment très pourrie et pleine de trous, ce qui est rare, il suffit de ralentir, ça ne dure jamais bien longtemps.

Je suis bien dans le siège, j’ai mis un petit moment à trouver un réglage qui ne fasse pas glisser de temps à autre vers l’avant, c’est réglé à présent. Vu ma conformation de dos un peu voûté, il faut veiller au bon positionnement de l’appuie-tête, sa fixation peut gêner dans le dos. En-dehors de l’appui quand on roule sur du velours ou à l’arrêt, il ne me semble pas vraiment nécessaire. J’ai d’entrée utilisé le siège incliné au maximum (qui n’est pas très incliné !), je suis bien ainsi. Il m’est arrivé de le redresser un peu pour grimper, ça ne m’a pas semblé changer grand chose. Mais je n’ai que 500 km cumulés et pas encore de longues sorties. L’accès et la sortie du siège assez haut sont faciles.

Pas de gros bobos jusqu’ici, j’écoute ce qui râle et je règle par petites touches. Installé d'entrée mes pédales SPD, rien à signaler. Largeur de pédalier standard OK pour moi.

La direction indirecte est précise et très agréable. Le vélo balançait facilement de gauche à droite au début, résolu très rapidement en faisant attention à pédaler rond, mains légères et sans crispation sur le guidon, en cherchant le rapport de transmission adapté au pédalage. Jamais encore levé la patte, j’ai pourtant essayé pour sentir la machine, je ne dois pas assez faire le foufou, en usage route normal et raisonnable, il doit quand même falloir pousser pour y arriver. Je me suis toujours senti en sécurité, vitesse maxi 50 en descente, mais je ne crois pas qu’il faille s’amuser à jouer les sportifs dans les virages en descente avec une telle machine tranquille.

Le freinage des BB7 est excellent et les freins très faciles à régler. Je me suis mis une fois en travers en descente rapide sur un freinage d’urgence, surpris parce que le vent de la vitesse folle avait emporté ma casquette, trop freiné d’un côté. Sinon, il est très amusant de tourner au frein en apprenant à doser.

Les garde-boues très enveloppants qui me rappellent certaines voitures anciennes protègent parfaitement. Indispensables sur les petites routes d’ici rendues très boueuses par les engins agricoles.

La transmission d’entrée de gamme est assez rustique, ce qui me va plutôt bien, le démontage de la roue AR et du SA n'est pas très compliqué. Le 46 seul (équivalent 34-46-61), les 8 vitesses (écart un peu important entre les grands pignons comme souvent avec les 8v, mais on s’y fait) et le moyeu 3 vitesses sont largement suffisants pour les routes autour de chez moi… quand ça ne monte pas trop, ça devient alors difficile. La côte la plus dure près d'ici est à 9%, ça passerait difficilement (1,69m mini) avec des muscles pas encore faits et un vélo un peu chargé. Je suis ravi de l’ajout du plateau de 30 (équivalent 22-30-40) qui donne de la sérénité avec son 1,10 mini, je passe partout sans aucune peine et sans emmener le cœur dans le rouge. J’espère que ça ne fatiguera pas plus le moyeu. J’ai avec le 30 rajouté quelques protections là où les tubes touchent le cadre ou la direction. J’ai aussi, sur les conseils de Céline, réglé la longueur de chaîne pour ne pas fatiguer inutilement le ressort du dérailleur en condamnant du coup les deux petits pignons avec le plateau de 30. Les poignées tournantes sont agréables et très reposantes avec leur appui inférieur.

Un équivalent plateau 61 me paraît bien long pour un vélo sage destiné à la randonnée. Je m’en sers quelquefois, je m’amuse parfois en descente à passer en 8e, mais je me pose un peu des questions sur le choix de développement assez long de HPV, qui me semble limiter un peu l’usage du vélo pour qui envisage des sorties avec un peu de dénivelé. Du haut de mes 500 km, je suis enchanté de la facilité, de la douceur et du confort du SA, à l’arrêt entre autres, mais je me demande si je ne choisirais pas un classique 3 plateaux + bon dérailleur si c’était à refaire (option nettement plus chère d’entrée). En restant dans la config de base, un plateau plus petit que 46 offrirait un peu plus de souplesse quitte à se priver des grands braquets.

Le pliage est très facile et rapide, sans peine. Le trike non plié tient à l’intérieur de mon break Dacia, je ne suis pas certain aujourd’hui que la pliabilité soit indispensable, mais je suis quand même content de pouvoir le faire, j’imagine que ça peut servir un jour.

Divers. Deux rétros sont agréables. Il manque un avertisseur correct, j’ai une corne pouet-pouet à trois balles à monter, on verra à l’usage. Pour avoir les petites bricoles directement sous la main, lunettes, téléfon, clés…, je fixe une petite pochette Décathlon ou Restrap sur les supports de garde-boues, très pratique. La pochette de siège intégrée est mal foutue, une fermeture un peu plus basse l’exposerait moins aux entrées d’eau, mais surtout le tissu n’est pas imperméable, la transpiration du dos suffit à détremper ce qu’il y a dedans, éviter d’y mettre des papiers. Dommage qu’il n’y en ait pas d’autres intégrées au siège comme ailleurs. La finition générale est excellente, les détails très soignés, protections contres les entrées d’eau, protections de cadre… très jolie peinture poudre métallisée. Le décor du dernier modèle a légèrement changé, c’est plutôt réussi, la bôme est graduée (et les repères mal alignés sur le mien, rien d’important). Les sacoches Ortlieb se montent sans problème sur le porte-bagages.

Un petit regret, ne pas avoir pris d’entrée l’option dynamo de moyeu. Je préfère rouler toujours éclairé, le Reelight 720 suffit largement en plein jour, mais je me suis fait prendre une ou deux fois par la tombée de la nuit, un vrai bon éclairage serait sécurisant. Mais surtout, pour les sorties à venir, pouvoir alimenter un peu d’électronique serait bien.

Petits bonheurs, le plaisir de glisser sous les nuages, les sensations, l’agréable lenteur quand ça monte, la perception différente du temps, le comportement des voitures - je fais très attention aux petits gestes de remerciements quand la voiture se déporte sur le bas-côté, ça me fait des points de purgatoire, enfin j’espère ! - et des gens - et les moqueries qui vont avec ! - vous connaissez tous ça.

En prévision : s’entraîner progressivement à la grimpette et descendre vers le sud du département et vers la Creuse où ça tourne, vire, monte et descend plus dur, au printemps un tour de l’Indre en autonomie et sept ou huit étapes, et plus tard, quand je me sentirai moins boulet, j’aimerais beaucoup participer à une rencontre dans le Sud-Ouest. Mais ils ont presque tous des moteurs, alors je crains un peu que ça ne soit pas pour demain !

Excellent tout cela.
La route est belle.

Mais non, mais non Uklyo, l'absence de moteur ne doit pas t'empêcher d'aller aux vélhorizons!

Ceux qui ont des moteurs, c'est qu'ils sont handicapés


De toute façon, on s'attend

et ceux qui sont devant font les photos

ça c'est un bon compte rendu
et OK avec toi pour l'option chere du triple
Papy volant

jpl83 a écrit:

Mais non, mais non Uklyo, l'absence de moteur ne doit pas t'empêcher d'aller aux vélhorizons!
Ceux qui ont des moteurs, c'est qu'ils sont handicapés  
De toute façon, on s'attend

Je sais pas, vu de loin j'imagine que la dixième fois où tu en trouves une poignée à t'attendre en haut, tu dois quand même te sentir .

Bjr à toputes et tous,

Très beau compte rendu de tes premières impression . Pour les Vélorizons dans le sud ouest, il y a souvent pas mal de dénivelé mais une entente superbe et l'on fait en sorte de s'attendre régulièrement.

La bonne entente, à côté des lieux traversés, c'est ce qui donne envie à la lecture des comptes-rendus . Mais de toute façon, je ne participerai à une rencontre en petit groupe que quand j'aurai quelques milliers de kilomètres dans les jambes et que j'aurai repris des habitudes d'autonomie.

Il va y avoir un énorme rassemblement dans ton coin, enfin vu d'ici , vers Roanne, mi juillet au moment des "championnats du monde". Il y a déjà un fil la dessus

à 200 km prêt c'est à coté

Oui, ça me fait penser au copain parisien un peu en froid avec la géographie qui pour se simplifier la vie décrétait à la louche tout ce qui se trouvait au sud de Paris « pas loin de chez moi ».  

J’avoue que je ne suis pas fan des grands rassemblements (en passant, ça me fait toujours rigoler sur les vidéos de voir les longues cohortes brinquebalantes d’oiseaux dépareillés à longs becs et de sauterelles à grandes pattes sortant laborieusement à la queue leu-leu des campings       ), les réunions en petit groupe sont davantage faites pour moi. Mais qui sait…

Ça y est, les 1000 km symboliques ont été franchis aujourd’hui !

Avec du retard sur mon programme : j’avais espéré un hiver à rouler tranquille, 500 bornes par mois, ce qui depuis le 1er novembre aurait dû m’amener à 2000 petits km de trike fin février avec un peu d’entraînement en côte, ça m’en fait 700 de retard sans beaucoup de montées encore because froid, humidité, ’tites bronches délicates   et grosse crève vicieuse ces 10 derniers jours. L’hiver prochain, hop, Veltop !

Jolie balade improvisée sur de nouvelles routes inconnues, très beau temps, du vent, heureusement que dans ce coin il y a pas mal de bouchures, les 1000 km passés sur une de mes petites routes préférées, dans la riche odeur de la terre gorgée de fumier. Course avec des gamins adorables, rigolards et déchaînés, eh M’sieur, j'vais plus vite que toi, t’as pas de moteur sur ton engin ? cyclistes sympas et curieux, traversée de gros bourgs aux volets fermés et aux commerces abandonnés depuis longtemps, passage sous des chênes somptueux, retour au couchant au travers des chantiers d’éoliennes qui poussent par ici comme des champignons.

Que rajouter au petit bilan des 500 ? Pas grand chose. Juste le siège que j’ai toujours un peu de mal à régler pour ne pas glisser légèrement vers l’avant. Rien de bien important. Vraiment pas grand chose. Que du plaisir.

Senti physiquement deux "caps" : 500 et 900 km. A 900, quelque chose s'est nettement libéré.

Et un petit verre de Chaume pour fêter ça, un !

à 900 kms
libéré??
mais  à 2000 kms  c'est le  débridage total.. :
surtout  avec un peu  d'interval-training  et  quelques côtes!
comme celà tu changeras le titre du sujet
Papy  volant

Il y a des moments où on sent bien que quelque chose se débride. Ça se fait par petits bouts, je ne sais pas combien de temps ça prendra à mon rythme tranquille, 1500, 2000... mais ça s'allège doucement, c'est agréable de le ressentir nettement. Je ne cherche pas la performance (avec un Gekko, faut dire que ), juste à pédaler rond et souplement, à bien mouliner, à bien écouter le corps, à tenir une bonne position. La moyenne sur les mêmes parcours ne progresse pas, ça tourne toujours entre 16 et 17, mais tout est plus souple, ça permet du coup de bien profiter du monde autour. Maintenant, attaquer les montées. Zyva !

Pas regretté jusqu'ici une seule fois l'absence de suspensions. Pour l'instant tout va bien pour l'instant tout va bien...

Pour ne pas glisser vers l'avant, ne pas hésiter à détendre beaucoup les sangles du siège, enfin de la partie horizontale ; quand on s'assoit, ça forme un creux qui nous maintient

C'était bien sûr une des premières brillantes idées qui m'étaient venues à l'esprit, se bloquer les fesses, mais non, bien s'enfoncer de ce côté ne marche pas bien avec mon petit popotin tout fin : l'assise trop détendue forme un creux certes accueillant mais qui enserre désagréablement. Il faut trouver un moyen terme. De même j'avais raccourci la bôme pour aller chercher moins loin, mais je suis plus confortable avec une bôme un poil plus allongée. Je penche plutôt pour la conformation du dos et le réglage des sangles lombaires, que je tends spontanément un peu trop, et dorsales.

Ça semble aller mieux avec le temps, amélioration du pédalage ?

Découvertes, surprises et plaisirs cachés des petites routes. Les 2000 km ont été franchis au milieu des colzas en fleur sous un ciel bleu tranchant et un vent de NNE glacial. Pour fêter ça, une barre de céréales et un pipi libérateur au bord de la route . Ça commence à bien rouler, les moyennes ont bien progressé, les bosses et les petites côtes raides s’avalent bien à présent, même plus peur du 16%, les sorties s’allongent. Il faut maintenant travailler l’endurance sur plusieurs jours et la grimpette, longues côtes et montées plus sévères. J’ai un coach/directeur de conscience d’enfer, un Révérend père volant à barbe grise et à pouet-pouet grenouille, ça aide (accessoire indispensable du trike, le pouet-pouet grenouille, ça dispose bien le passant, même les copines de Jeannie Longo se font choper !)  . Le premier col arrive, 276 m, si si !

Bon, le point sur le triclou et après j’arrête les commentaires et le blabla.

Pour l’usage auquel il est destiné, randonnée sur route et plus tard montagne, l’étagement de la transmission, 1,10 à 8,72m, est parfait. On peut chipoter sur le dérailleur bas de gamme et les 8 vitesses, mais bon, si c’est solide et que ça marche, ça me va, même si 8 vitesses génèrent quelques trous. On s’y fait. J’ai découvert le moyeu 3 vitesses avec le Gekko, c’est vraiment agréable à l’usage et à l’arrêt. Démonter la roue AR est un peu plus ch… qu’avec un classique dérailleur, mais rien de bien compliqué. J’étais dubitatif sur l’équivalent plateau de 61, il sert en fait assez souvent (le trike n’est pas très chargé pour l’instant), je trouve assez sécurisant de garder un peu de propulsion parfois en descente. On peut aussi s’amuser sur du velours plat. Mais je pourrais je pense me passer d’un grand développement.

Les poignées tournantes sont un peu raides, mais ça marche bien. Je trouve les bar-ends beaucoup plus agréables depuis que j’y ai brièvement goûté, mais les poignées tournantes font le boulot.

Le développement d’origine 1,69-8,72m que je trouvais beaucoup trop long me permet en fait de passer presque partout dans la région jusque dans du 8% en gardant une bonne cadence de pédalage de 90. Au-dessus, bien content d’avoir rajouté un petit plateau, si les grosses montées ne sont pas légion dans le coin, il y en a quand même quelques-unes. De toute façon, c’est bon pour le mental. Si je ne devais rouler que dans ce coin, pour des sorties à la journée, une roue de 26 serait bien adaptée. Un empattement plus long offrirait certainement un peu plus de confort aussi en absorbant naturellement mieux les chocs. Enfin j’imagine. Pour l’usage auquel le Gekko est destiné, 3 roues de 20 sont parfaites et plus simples.

Confort : le Gekko est raide comme la justice, mais à aucun moment je n’ai regretté l’absence de suspension (je n’ai pas de problèmes de dos). Il est confortable, c’est juste un peu désagréable quand la chaussée est très défoncée comme c’est parfois le cas dans certaines rues où ça passe en secouant sec. Les Big Apple gonflés entre 2,5 et 2,7 amortissent bien certaines irrégularités, pas de miracle pour les autres mais rien qui soit jamais gênant pour mon dos. Il a fallu se débattre un peu avec le siège, tendre/détendre, rembourrer les attaches de sangles qui font mal et les deux pattes de serrage qui touchent facilement le haut de mon dos un peu voûté. Le siège est vraiment la pièce maîtresse.

Je pensais que le minuscule rayon de braquage était un argument sans grand intérêt, à l’usage, c’est vraiment très agréable.

Le Gekko a la réputation de lever facilement la patte. Vu mes vitesses folles (meilleure moyenne pour l'instant 20 km/h sur 65 km faciles !), il y a peu de risques. La première fois où il a levé une roue, c’était dans un petit rond-point en dévers, et quand je dis lever, je parle de 2-3cm. Je l’ai refait volontairement plusieurs fois, j’ai fait des baïonnettes pour tester les limites, des virages serrés en descente et en dévers, il faut vraiment vouloir le faire, on sent bien ces limites arriver, la machine ne me semble pas piégeuse. Le siège assez haut, 35 cm, ne favorise pas la stabilité, mais les fesses sont beaucoup plus basses, mon siège est réglé creux. En conduisant calmement, il faut vraiment vouloir lever une roue.

Descente : pas de grandes descentes viroleuses sur de belles routes dans le coin, je n’ai pu qu’approcher les 60 à l’heure. Le Gekko, même si je ne me hasarderais pas à de la conduite casse-cou, se tient bien en virage, il est agile, la direction indirecte est précise et le comportement rassurant, il est plaisant de se servir d’un frein pour aider à virer, je ne me suis jamais senti en insécurité à 55-60. Vivement un peu de montagne pour voir !

Pliage : très facile et rapide, je ne m’en sers jamais, ce sera peut-être utile un jour, je sais pas.

Entretien courant, problèmes : rien à signaler. Graissages, nettoyage et huilage régulier de la chaîne, retension du câble de dérailleur.

Pour le reste, pas grand chose d’autre à dire. Ce trike me va bien, il est simple, bien fini, vif, confortable, à priori solide et pas trop ruineux avec l’indispensable, gardes-boues et porte-bagages plus 2-3 bricoles. Aucun regret d’avoir choisi du neuf pour la première machine.

Avec le petit recul, est-ce que je reprendrais le même ? Oui, sans hésitation, il sera toujours temps de modifier la transmission et de rajouter quelques trucs au fil du temps. Je rajouterais peut-être un moyeu dynamo pour le voyage. J’hésiterais beaucoup avec le Sprint en roue de 20 que je n’avais pas choisi à cause du siège très bas, anticipant bêtement le vieillou qui ne m’a pas encore complètement chopé . Et je trouve toujours les Catrike aussi jolis. De toute façon, quel que soit le modèle choisi, j’aurais été content (ça existe, un smiley banane ?).

-donc le titre a changé!
le prochain avec ..5000 kms ??
-le test d'évitement est à recommander avant tout achat
-quant au col du Pilori..c'est 252 m..référencé par le club des 100 cols..qui étalonne !!
Révérend Papy volant

252 m, pfff, j'ai l'air de quoi ?

J'ai un objectif motivant : suivre un barbu volant avec 17 ans de plus que malgré ça j'ai du mal à le suivre sur 200 m à 12 % !

Les coups de guidon secs, j'avais tout de suite essayé en suivant la Sainte Parole : on peut vite se mettre au tas !

Ukiyo
tu es faché avec
-altitudes des cols
-notre difference d'âge ..19 et pas 17
et ça compte..
deux de plus "à nos âges"
*concernant les altitudes des cols..
se méfier de certains cols Basques..complètement inconnus
perdus entre bois et prairies avec des altitudes de 700 a 800 m
mais avec des % d'enfer pour arriver au sommet !!
Papy volant

J'avais pris la première altitude trouvée sur le net, 276. On lit bien 252 ailleurs.

Âge : je m'étais compté six mois de trop !

Tu m'avais parlé de ces cols basques.

Ukiyo a écrit:

Je penche plutôt pour la conformation du dos et le réglage des sangles lombaires, que je tends spontanément un peu trop, et dorsales.

Oui, j'ai aussi détendu les sangle dorsales …
Ca donne plus de profondeur au siège. Chez Ice je crois qu'ils ont justement allongé l'assise sur les derniers mesh parce que les utilisateurs se plaignaient aussi de glisser vers l'avant
Je n'en parlais pas car je pensais, je pense toujours, que mon dos se voute ce qui accentue ce besoin ...

Ukiyo a écrit:

J'ai un objectif motivant : suivre un barbu volant avec 17 ans de plus que malgré ça j'ai du mal à le suivre sur 200 m à 12 % !

hé oui mais tu suis un pionnier du vélo couché qui a importé son premier vh des US il y a une bonne vingtaine d'années si je ne m'abuse ; alors Papy volant est probablement un des vélocouchistes les plus expérimentés

Oui, il m'a raconté ses guerres. J'ai fabriqué un petit autel avec une photo, je brûle de l'encens et je fais bien mes dévotions.

N'empêche, l'enf..., j'aimerais bien dépoter comme lui. Normalement, nos courbes devraient se croiser, mais au train où il va, ça risque de prendre du temps

jpl83 a écrit:

Oui, j'ai aussi détendu les sangle dorsales …

Des années de travail debout penché sur une table m'ont un peu voûté le dos. Il faut que je détende, mais alors c'est le réglage de l'inclinaison du siège qui touche et fait vite mal. J'ai fini par trouver un bon réglage en rembourrant. Pareil pour les jambes de l'appuie-tête qui ne sert pas à grand chose mais que je préfère garder pour les moments de repos. Il faudrait que je le scie.

Il y a aussi les boucles en plastique qui tiennent mal le serrage, ça finit par se détendre. L'un dans l'autre, j'ai fini par trouver des réglages où je suis bien. Je ne veux absolument rien sentir pour être à l'aise.