Vm suspendu vs rigide, avantages et inconvénients.

Un nouveau sujet sous l'impulsion en MP d'un autre membre actif du forum...

Roulant Quest suspendu à l'arrière par un bras carbone et son amortisseur Risse puis Milan MK4 rigide à l'arrière, j'ai eu le privilège de gouter aux 2 formules. Il est de bon ton de connaitre les avantages et inconvénients de chaque.

2 axes de comparaison: le confort et la tenue de route.

Pour ce qui est du confort, vainqueur haut la main, le train arrière suspendu. Il gomme l'attaque des dos d'ânes et le mauvais revêtement sans sourciller. Je n'ai jamais eu à me plaindre du train arrière du Quest, chaussé en Pro-one ou Durano. Le Durano était un poil moins "confort" mais acceptable. A l'attaque (vitesse > 50/60 km/h), le train "Risse" ne m'a, en 10.000 km, jamais fait faux bond   et le train arrière n'a jamais quitté le sol. Le Quest ne pompait absolument pas car je réglais la détente assez lente.

Le confort du Milan est mis à mal. Le mauvais revêtement est son chat noir. Les vibrations remontent dans le siège au niveau du bassin malgré la ventisit. Je pensais que seules les grosses aspérités remonteraient et seraient pénibles mais ce sont les hautes fréquences qui me fatiguent le plus. Le passage de dos d'ânes n'est pas rédhibitoire dans un vm rigide, le revêtement granuleux ou irrégulier est pénible pour le cycliste. Il est à noté que le haut du corps est moins impacté grâce à la souplesse de la lame composite maintenant le siège.
Maintenant la tenue de route. Le Milan est connu pour sa rigidité, sa bonne tenue au vent grâce à un centre de poussée assez arrière mais je me suis fait 4/5 frayeurs en appui à cause du train arrière et du "talonnement" du pneu sur des plaques d'égout ou des raccords de chaussée trop grossiers. Cette expérience est amusante à 35 km/h moins à 70. En courbe, la roue arrière(chaussée Pro One et assez faiblement chargée sur le Milan) décolle sur la bosse, se décale puis vient sèchement adhérer quelques cm à droite ou à gauche. Le coup de raquette est brutal et heureusement que la machine est saine au tiller car la montée sur deux roues n'est pas loin.

Coté aéro, il reste pour le Milan, la possibilité de fermer complément la boite de camembert jusqu'au sol avec une pièce carbone ad'hoc. Les concurrents DF, Alpha 7, devront se contenter de flasques pour les compétitions.

Avantage Milan (depuis le MK4 et sa trappe) sur le coté pratique (crevaison, changement de roue). La roue s'enlève facilement et peut être changée en compétition rapidement où le Quest, DF doivent garder les leur avec leur cassette. Dans les deux cas la crevaison reste facile à réparer.

De mon point de vue, avantage au suspendu. Au final peu d'avantage au rigide, l'aéro et possiblement quelques dixièmes de points de rendement qui restent à prouver...

J'ai gagné dernièrement du confort grâce à un pneu inconnu des véhémistes. Un Michelin Wild Run'r en 26/1.40 ou 35/559 gonflé à 4 bars et qui filtrent assez bien les fréquences indésirables et dont le rendement m'a paru très intéressant. Je vous parlerai de sa résistance aux crevaisons après plus de km. Il est incontestablement plus confortable qu'un Pro one et donc qu'un Durano.

Je viens de me monter une roue avec 24 rayons Sapin Cx ray. Possiblement en jouant sur moins de rayons, un poil moins tendus, il est possible de gagner en confort. Attention à l'amateurisme si l'on veut ne pas se retrouver avec une roue en 8 au premier appui... Expérience à venir...

Vm rigide ou suspendu, à vous de commenter!!

Je roule en WAW rigide et c'est un calvaire sur les route belges, malgré un pneu de 50-559 gonflé à 2,5 bars.
Nids de poules, revêtements granuleux, saignées transversales, tout est bon pour faire tressauter le WAW ou déchausser mes plombages.

Mais je n'ai pas le courage de l'équiper de la suspension arrière disponible en option sur les récents modèles. Tofmobile l'a fait, mais il y avait un gros boulot d'adaptation apparemment.

Bruno09 a écrit:

Les concurrents DF, Alpha 7, devront se contenter de flasques pour les compétitions.

Je suppose que tu voulais dire les pantalons.

Non pas les pantalons, je parle d'une pièces que les compétiteurs peuvent mettre sur le Milan non suspendu et qui ferme la boite à camembert arrière. Elle peut s'utiliser sur les circuits roulants car cette pièce ne supporte pas les dos d'ânes ou les trous. Seul 1 cm du pneu dépasse.
Voici la pièce;

Samural a écrit:

Je roule en WAW rigide et c'est un calvaire sur les route belges, malgré un pneu de 50-559 gonflé à 2,5 bars.
Nids de poules, revêtements granuleux, saignées transversales, tout est bon pour faire tressauter le WAW ou déchausser mes plombages.

Mais je n'ai pas le courage de l'équiper de la suspension arrière disponible en option sur les récents modèles. Tofmobile l'a fait, mais il y avait un gros boulot d'adaptation apparemment.

Poussin était en rigide lorsque je l'ai acquis. Il était alors chaussé en KOJAC et je rejoins Samoural sur l'inconfort dès que le revêtement est dégradé, ça ne donne pas envie de faire du VM, tout simplement. Avec la suspension, je n'ai plus à ralentir sur les plateaux casse-vitesse

Le montage du kit de suspension est en effet délicat, il ne faut pas se planter au risque de devoir réparer le kevlar ( merdique). Quand l'assemblage est bien fait, il n'y a quasi aucun jeu et la suspension est bien libre. Sur ce système, il est important que tout soit bien aligné ( c'est là où il faut être rigoureux, méthodique et précis) car les articulations sont des petits roulements qui vivent mal tout effort latéral ou hors plan de roulement. J'en ai explosé 2 après 8000km.

Samural ! si tu veux un coup de main, ce sera avec plaisir. J'ai le gabarit pour percer les avant-trous !

@ plumes

Comme toi Bruno, je suis passé d'un Quest à un Milan sl rigide de l'arrière. La stabilité du Milan est indéniable en cas de vent latéral là où je serrais les fesses en Quest . Par contre dans les descentes un peu sinueuses à revêtement dégradé, le Milan est trop brutal pour se sentir totalement à l'aise . Avec mon Quest équipé d'un amortisseur risse, j'ai plusieurs fois ressenti du pompage lors de fortes relances ou des départs arrêtés bien appuyés. En ce qui concerne le confort, je n'ai pas de problème de dos et je ne suis pas gêné dans le Milan mais la position plus allongé dans le Milan peut aussi avoir un impact. D'ailleurs, je pense que ce paramètre influe sur la capacité à gravir les côtes malgré la différence de poids (35 kg sans toit pour le Quest et 28 kg pour le Milan avec toit), mes chronos sont très proches sur mes côtes de références. En ce qui concerne le nombre de rayons des roues, je ne m'aventurerais pas à descendre en dessous de 32 aussi bien devant que derrière avec mon poids en forme de 75 kg. Je pense que l'idéal serrait un compris entre ces deux vélomobiles. Est-ce que la série des alpha 7 et after 7 peut y correspondre ? Pour le savoir, il faudra essayer...

mon 1er VM, le WAW Numéro 21 était rigide ; le moindre nid de poule ou juste une plaque d'égout n'envoyait parfois une onde de choc jusque dans les cervicales ; les trajets quand j'étais déjà un peu crevé après le boulot étaient parfois fatiguant juste à cause de l'inconfort ( j'ai c'est vrai le dos fragile).
La jour où j'ai appris qu'un kit de suspension était disponible , je me suis empressé de le commander ; comme mon waw était un vieux modèle, il a fallu un peu bricoler pour l'installer ( le gabarit ne correspondait pas du tout , il a fallu que je compense par des cales l'asymétrie de la coque..) ; mais le confort est devenu sans précédent et a largement compensé le surpoids.
C'est pourquoi, quand j'ai décidé de changer de VM, je n'ai regardé que ceux qui étaient suspendus ( d'autant que le poids de cette suspension sur les VM récents est limité). Je ne reviendrais pas en arrière