Combien de temps pour récupérer après un PBP ?

Salut

L'épreuve du Paris Brest Paris m'impressionne et me fait aussi un peu peur.

C'est sans doute trop tôt pour répondre, mais combien de temps vous faut il pour récupérer complètement ?

Merci

Dans notre cas, mon fils et moi n'avons eu besoin d'aucune période de récupération . PBP ne nous a pas démolit, la vie reprend immédiattement son cours...
C'est évidemment largement lié au fait que nous l'avons fait en couché. Il y a quatre ans (fait en VD) il nous a fallu quelques jours, mais sans plus.

Sous entendu tu aurais pu repartir de suite ?

Quand je pense qu'il m'a bien fallu 2 jours pour récupérer du seul 300 que j'ai fait !

Je suis rentré jeudi à 21 heures, fatigué mais pas épuisé. À minuit, je lisais avec délices les commentaires que vous laissâtes durant notre suivi GPS... J'étais au lit à 3 heures et demie du matin. Levé à 10 heures, je suis retourné au gymnase voir les copains arrivés pendant la nuit et assister (moment le plus émouvant pour moi) au final de Jean-Lou. Le soir, je rentrais avec mon père en Belgique — j'ai bouquiné pendant tout le trajet ! Depuis, excepté une sieste terrassante (de 2 heures) dimanche après-midi, j'ai dormi comme d'habitude : nuits de neuf heures le week-end, de sept depuis que le boulot a repris, lundi. Bref : fatigue modérée.

Au niveau musculaire, j'ai ressenti, lundi soir en rentrant du travail à vélo, une douleur au tendon d'Achille gauche : sans doute un début de tendinite, mais qui ne me handicape guère. C'est tout ce qu'il y a à signaler.

La récupération dépend de plusieurs paramètres, l'age, la préparation, la génétique, le psychique etc. etc .etc.
Il faut de toute facon du temps pour que l'organisme récupère.

Jéjon a écrit:

Je suis rentré jeudi à 21 heures, fatigué mais pas épuisé. À minuit, je lisais avec délices les commentaires que vous laissâtes durant notre suivi GPS... J'étais au lit à 3 heures et demie du matin. Levé à 10 heures, je suis retourné au gymnase voir les copains arrivés pendant la nuit et assister (moment le plus émouvant pour moi) au final de Jean-Lou. Le soir, je rentrais avec mon père en Belgique — j'ai bouquiné pendant tout le trajet ! Depuis, excepté une sieste terrassante (de 2 heures) dimanche après-midi, j'ai dormi comme d'habitude : nuits de neuf heures le week-end, de sept depuis que le boulot a repris, lundi. Bref : fatigue modérée.

Au niveau musculaire, j'ai ressenti, lundi soir en rentrant du travail à vélo, une douleur au tendon d'Achille gauche : sans doute un début de tendinite, mais qui ne me handicape guère. C'est tout ce qu'il y a à signaler.

C'est preuve que tu l'as fait "en dedans" ton PBP Jérôme.

En 2003, j'avais eu exactement les mêmes suites : pas très fatigué et des nuits tout à fait banales. Je me souviens même, le surlendemain de l'arrivée, être allé faire 54 km de Footbike (trottinette) avec mon fils qui lui était en vélo.

Encore bravo pour ta performance et... pour ton français à l'orthographe irréprochable. Pas moyen de se moquer avec toi...

C'est normal qu'il est un francais irréprochable, il est belge.
Faut pas que je dise de conneries, c'est un administrateur tout de mème.

PHILIPPE REIGUE a écrit:

C'est normal qu'il est un francais irréprochable, il est belge.

Je ne savais pas qu'il avait la double nationalité.

Je suis, tu es, il est, nous sommes, vous ètes, ils sont.
Il faut que je révise mon belge, zut mon francais.

Matthieu a écrit:

Sous entendu tu aurais pu repartir de suite ?

!

Repartir sans doute était ce possible. Pour combien de temps, je n'en sais rien. Ce n'était de toute façon pas prévu . Nous étions content que celà se termine. Mais aucun problème physique. Nous aurions pu monter 4 à 4 des escaliers.
Simplement, nous n'avons mal nul part. La nuit suivant notre arrivée fut normale. J'ai conduit sans aucun problème d'assoupissement pour le retour (500km). Nous avons repris notre vie normale. Aucune fatigue particulière n'est ressentie, et nous avons repris nos activités pros dès le lundi matin, et le réveil de chaque jour se passe sans problème. Nous étions aussi, bien préparé physiquement, ce qui explique aussi.

Encore un point que j'avais tout de même oublié : la plante des pieds était douloureuse après l'arrivée (pas de problème sur le vélo) — douleur évaporée dès le lendemain, mais dont il reste encore aujourd'hui un léger engourdissement de quelques orteils.

Je suis peut être mauvaise langue mais je pense que ceux qui ont répondu font parti de ceux qui ont le moins souffert.

salut à tous !

BRAVO à tous celles et à tous ceux qui se sont qualifiés et qui ont commencé cette belle randonnée !

nous avons bien terminé dans le maximun du temps alloué, bien crevés à l'arrivée:
sieste le soir avant d'aller diner avec des copains
bonne nuit apres
sieste dans la journée du samedi et du dimanche
mais pas de sequelles

A tous les coups, c'est plus facile en tandem qu'en vélo droit, sous la pluie, on dépense moins de calories que sous la canicule et malgré les averses, on n'a meme pas attrapé la creve !!!!

on aurait bien pu reprendre le velo mais on s'occupe aussi de la famille qu'on a délaissé depuis quelques mois

mais on va rentrer pour reprendre le vélo !!!

A++

jean-philippe

Matthieu a écrit:

Je suis peut être mauvaise langue mais je pense que ceux qui ont répondu font parti de ceux qui ont le moins souffert.

bein les autres récupèrent encore !!! qu'est-ce qu'tu crois ?

je pense ..qu'avant une épreuve comme PBP..il est intéressant de savoir les motifs profonds ..(introspection)..qui poussent à faire les brevets et ensuite parcourir les 1200 kms ..
Ensuite ..après l'arrivée,pour moi il y a deux catégories
1// ceux qui ont réussi leur "deal"
il n'y aura pas de séquelle psychologique ..peut etre des traumatismes physiologiques ..plus ou moins longs à disparaitre
2//ceux qui ont échoué dans leur projet (abandon..performance moindre etc)
et là souvent deux types de séquelles possible:
*physiologique..parfois le corps met longtemps à récupérer
*et découlant de ce que "le corps a laché":
-- problème psychologique--
Il suffit d'etre présent au bord de la route..lors du passage retour..4 à 5 heures avant la fermeture .;et on peut se poser des questions ..
"pourquoi? et après ?"
rares sont ceux qui se confieront et qui chercheront justement à savoir le "pourquoi du pourquoi" ...
*j 'avais lu un article dans la revue Cyclotourisme qui expliquait que longtemps apres le PBP..il subsistait chez certains et certaines ..ces types de problèmes ..parfois non résolus ..
*je préfère garder l'image de certains Hollandais ..me tapant dans la main ..et tout sourire...
dans la fameuse cote de Gambaiseul!!
Papy volant

Papy volant a écrit:

Ceux qui ont réussi leur "deal" : il n'y aura pas de séquelles psychologiques...

Des témoignages me sont pourtant parvenus au sujet d'une sorte de "PBP blues" que j'ai parfois craint de voir venir. Voilà huit ou neuf mois que ma pensée est (presque) en permanence occupée de cette randonnée... Que faire après ? Un grand vide de l'âme, un gouffre ne va-t-il pas s'ouvrir ? Apparemment pas dans mon cas.

J'ai une tendinite du genou ( à cause du froid) et il faudra au moins 3 mois pour la résorber d'après le médecin.
A la fin du PBP, j'avais les pieds gonflés d'1cm partout et c'est parti en 3 jours.
Le lundi qui suivait la fin du PBP, j'ai tondu la pelouse et après 1heure, le genou a dit STOP donc plus de vélo pendant 15 jours et ensuite on verra.
Le reste du corps RAS.
Pas une trace du siège, pas de problème musculaire ni cervicale ( pas d'appuis tête). Que du bonheur.
Je n'ai aucun problème aux tendons mais je dois dire que j'ai les pieds larges et ils ne glissent pas dans le fond des chaussures.