Le Cuberdon

Luc Willaert a écrit
Blijft hij in België????

toy a répondu
De alleweder blijft in België,naar het Franstalig gedeelte in de buurt van Hoei

Jonathan a écrit
en dan rijdt dan met de snelste velomobiel...
hopelijk is de reactiesnelheid op de weg groter want anders ......

ou


Luc Willaert a écrit
reste-t'il en Belgique ?

toy a répondu
l'Alleweder reste en Belgique à destination de la partie francophone, dans la région de Huy.

Jonathan a écrit (à toy qui a acheté un WAW)
Et donc, tu roules avec le vélomobile le plus rapide...
en espérant que la vitesse de réaction sur la route est plus grande parce que l'autre...

commentaires trouvés sur http://www.gentseliggers.net/forum/viewtopic.php?t=3542

Eh oui, "Toy", c'est Rudi, l'ancien proprio... Allez, juste pour pinailler, Poupa : je traduirais l'excipit (Hopelijk is de reactiesnelheid op de weg groter want anders...) par "En espérant que la vitesse de réaction sur la route est plus grande, parce que sinon..." Certes, cette version-là n'est pas plus flatteuse pour mon cher Cuberdon, je le concède...

A noter que nous rencontrerons Rudi et son WAW à Hasselt. Ce pourrait être amusant de lui ressortir la phrase de Luc Willaert !

Jéjon a écrit:

J'admire les 50-55 de Denis Paul sur le plat : ils me paraissent inaccessibles, même en réutilisant le 65 dents.

Et encore, sur le 42 dents
Attention je précise 50-55, c'est en effort que je qualifierais de sub maximal et donc soutenable sur 1 à 2 minutes seulement.
Hier lancé sur les quais (donc plat) avec bon petit vent de dos, j'ai fait une pointe à 62 km/h en effort maxi, quoique encore améliorable sur circuit je pense.

D'alleurs les collégues de Nadine ne voulaient pas croire qu'il ne s'agit que de pédalage. C'est dire...

Ça compte pas : j'ai pas encore de pédales automatiques ; la comparaison est donc impossible. J'ai intérêt à ne jamais en mettre si je veux sauver la face !

Je confirme l'avantage du VM au point de vue de la sécurité et en ajoute un autre.

Mercredi passé (le 5), au moment de démarrer, j'ai remarqué que les pneus avant n'allaient pas tarder à me lâcher ; j'en emportai donc un de réserve (zou, derrière le siège !). Deux kilomètres plus loin, une bosse côté gauche commençait à troubler le feulement régulier des Marathon sur le bitume... Encore trois cents mètres, et une puissante détonation me contraint à l'arrêt. Youpi.

Nouvel avantage du vélomobile (et des trikes en général, sans doute) : on couche l'engin sur le flanc, et la roue avant se trouve à bonne hauteur pour travailler. En outre, le monobras permet évidemment d'ôter pneu et chambre sans toucher à la roue. Cette intéressante configuration m'a permis de contempler les dégâts tout à mon aise : la chambre a éclaté en formant une belle étoile très régulière, comme coupée au cutter, et un petit triangle de caoutchouc a été emporté. Bien sûr, j'ai oublié d'emporter une chambre de 406 de rechange, et les rustines ne tiennent pas sur le trou béant ; je devrai donc attendre qu'Elisabeth m'en apporte une (c'est aussi le chemin de son boulot).

Bref, tout ça pour dire que, le pneu avant droit du Cuberdon étant dans le même état d'usure extrême, le Sucre d'Orge a repris du servive après deux semaines d'abandon. Et vous savez quoi ? J'en viendrais à penser qu'il faut être fou pour rouler en deux roues (non carénées) sur de petites routes nocturnes... Figurez-vous que les voitures vous frôlent et dépassent quelles que soient les conditions ! Je ne vous apprends rien ? D'accord, mais la différence de comportement est absolument flagrante par rapport au vélomobile !

Un collègue avec lequel j'en ai discuté m'a déclaré qu'en présence du Cuberdon, son réflexe serait de s'écarter davantage par crainte d'abîmer sa carrosserie. Sous-entendu : il ne faut pas avoir peur de toucher un cycliste mou... Vous voilà prévenus.

Jéjon a écrit:

[...]Et vous savez quoi ? J'en viendrais à penser qu'il faut être fou pour rouler en deux roues (non carénées) sur de petites routes nocturnes... Figurez-vous que les voitures vous frôlent et dépassent quelles que soient les conditions ! Je ne vous apprends rien ? D'accord, mais la différence de comportement est absolument flagrante par rapport au vélomobile !

Un collègue avec lequel j'en ai discuté m'a déclaré qu'en présence du Cuberdon, son réflexe serait de s'écarter davantage par crainte d'abîmer sa carrosserie. Sous-entendu : il ne faut pas avoir peur de toucher un cycliste mou... Vous voilà prévenus.

Ca corrobor confirme ce que j'expérimente tous les jours. Je fréquente une petite route pas fréquentable : étroite mais pas trop, sans bas-côté mais encadrée de 2 fossés de taille impressionnante (parce qu'en zone inondable), sans éclairage, et sans habitation (libérant ainsi les ardeurs du pied droit frétillant de l'automobiliste pressé). Et bien non seulement, avec la place que je prends sur la route, j'oblige souvent les voitures à ralentir, mais en plus les automobilistes doublent très large et sans jamais rouspéter (disons *presque* jamais). Par contre il faut pas qu'un vélo arrive en face, parce que dans ce cas là elles doublent quand même et tant pis si le vélo doit se jeter dans le fossé.

Et la nuit, avec un éclairage puissant, quelques éléments clignotants, et du matériel rétro-réfléchissant, le comportement des automobilistes est le même : ils ralentissent et doublent au large, sans râler.

Tout ça pour dire comme Jéjon : en vélomobile, la cohabitation avec les automobilistes se passe mieux qu'en vélo. Même si je préfèrerais quand même pouvoir éviter cette route là.

Je suis content Jéjon. Parce que moi je n'ai aucune expérience du vélo (2 roues, droit ou couché), au quotidien. Ton retour d'expérience est précieux par comparaison aux autres types de vélos. Il confirme l'impression que j'ai depuis que j'utilise mon vélomobile : le point positif le plus significatif est la cohabitation facilitée avec les automobilistes !

Il y a par rapport à ça une dimension supplémentaire : l'effet bénéfique de la curiosité sur l'attention que les autres usagers de la route porte au vélomobiliste. Très souvent je constate qu'on me laisse passer plus facilement lorsque j'arrive avec mon vélomobile. Il m'arrive même que des voitures se plantent au milieu d'un rond point pour me laisser m'engager, par exemple. A tel point que lorsque je reprends la voiture, ce côté "attraction de foire" me manque !

(denis)
Je savais qu'il y avait des ET. sur ce forum. Ils ont 42 dents.
A+

Guilhem a écrit:

Il y a par rapport à ça une dimension supplémentaire : l'effet bénéfique de la curiosité sur l'attention que les autres usagers de la route porte au vélomobiliste. Très souvent je constate qu'on me laisse passer plus facilement lorsque j'arrive avec mon vélomobile. Il m'arrive même que des voitures se plantent au milieu d'un rond point pour me laisser m'engager, par exemple. A tel point que lorsque je reprends la voiture, ce côté "attraction de foire" me manque !

Il y a une semaine en revenant de la gare avec Sandrine comme passagère j'ai eu la même réaction. Un automobiliste qui me voyant arriver à toute allure s'est arrêté au milieu du rond point pour me laisser passer. Je lui ai fait signe qu'il était prioritaire et en repartant il a calé, c'était l'émotion. C'est sûr, se retrouver "nez à nez" dans un rond-point avec un truc pareil et de surcroit à 23h ça fait peur .

pratiquant le bent et le tri sur les memes trajets ..c'est exact qu'avec le tri ..la voiture qui double ..passe plus au large ..
je pense a qq explications:
-avec le tri je suis plus classé "handicapé" ..
-avec le tri ..il y a moins de place pour me doubler (meme si ..c'est 15..20 cm) alors le chauffeur hésite alors qu'avec le bent ..il va forcer le passage ..
ceci dit ..il passe encore plus au large quand je suis en bent ..qu'en VD..
méfiance en moins ???
il me reste à comparer avec un ..VM..!!
allo ? Père Noel ??
Papy volant

C'est là qu'on les fabrique
et y en a de toutes les couleurs

Même si je n'en vois point dont la robe serait à notre "flèche d'argent" semblable, vous m'offrez ainsi l'occasion de remercier ici solennellement Chabizar, qui a offert à l'Alleweder son sobriquet !

Ah, il semble que je sois en avance sur le comparatif...

Vindwa a écrit:

Ah, il semble que je sois en avance sur le comparatif...

Ben ouai, on attend maintenant... ;-)

Hé, j'ai pas de Mango, moi, faut être patient !

Alors, voyons... les "plus" et les "moins", comme d'habitude ? Je vous laisse le soin de faire la balance et tirer vous-mêmes les conclusions. Hehum.

Avantage : Mango
— Il me semble que la transmission est plus efficace — que, malgré la présence d'une cassette intermédiaire (cassette complète et quelques poulies, alors que le brin dur du Cuberdon passe par deux poulies à angle très obtus), les pertes soient moindres sur le Mango. J'ai l'impression que les démarrages sont plus rapides, les accélérations plus franches.
— Comparé au Cuberdon, le Mango est silencieux. Franchement silencieux ! Cela est certainement dû à la fois à la suspension et à la fibre de verre de la coque (le Cuberdon est tout en aluminium).
— La suspension est beaucoup plus efficace, plus fluide ; le confort est de ce point de vue très supérieur dans le Mango. Peut-être le siège en fibre (aluminium pour le Cuberdon) y est-il aussi pour quelque chose.
— L'habitacle est plus étroit et rembourré à l'intérieur, de sorte que le torse s'y trouve bien maintenu dans les virages.

Avantage : Cuberdon
— Le rayon de braquage m'a paru nettement plus court.
— Le siège, un peu plus dressé, et surtout le capot, plongeant et creusé longitudinalement, permettent une excellente vue sur la route. A contrario, c'est ce qui m'a le plus gêné dans le Mango : on ne voit la route qu'à sept ou huit mètres devant soi, et les côtés restent aussi cachés : "Oups ! Où est la bordure ?"
— Le volume de rangement supérieur.
— Heu...
— J'ai deux rétros, moi !

Jéjon a écrit:

Même si je n'en vois point dont la robe serait à notre "flèche d'argent" semblable, vous m'offrez ainsi l'occasion de remercier ici solennellement Chabizar, qui a offert à l'Alleweder son sobriquet !

tout ça c'est grâce à Vindwa qui avait posé la colle "quel est le terme belge pour désigner un bonbon" ; c'est en soumettant goog' à la question que le joli terme de cuberdon m'est apparu, et comme cuberdon rime avec jéjon, voilà comment l'idée a continué de prendre forme

Mais la paternité (faut-il dire maternité dans ce cas?) du sobriquet te revient pleinement

OieBizarre et VingtGriffes : voilà un couple digne de lancer la bouteille de champagne sur la fragile coque du Cuberdon !

Jéjon a écrit:

lancer la bouteille de champagne sur la fragile coque du Cuberdon !

... ça va cabosser la carrosserie
hé ben il a intérêt à avoir le caractère bien trempé (dans le champagne) ce Cuberdon ! mais étant donné que son propriétaire a fait le PBP, on n'en attend pas moins de ce biscuit à 3 roues

chabizar a écrit:

... ce biscuit à 3 roues

Patatras! Et non pas un biscuit...
Disons alors une confiserie, une espèce de rahat loukoum wallon

Vindwa a écrit:

chabizar a écrit:

... ce biscuit à 3 roues

Patatras! Et non pas un biscuit...
Disons alors une confiserie, une espèce de rahat loukoum wallon

Paradoxal tout cela... C'est du tout cuit, et plutôt deux fois plutôt qu'une, donc biscuit avec tous ces watts, le confit se rit des côtes...

Quelques nouvelles du Cuberdon et une question pressante... Les 1000 kilomètres ont été franchis, récemment et plus tard que prévu. D'une part parce que j'ai explosé le siège, ce curieux volume en fine tôle d'alu qui s'est fendu sous ma poussée surhumaine (faut dire, grimper du 12 % à une cadence de 50 rpm, c'est point sérieux) ; il a fallu en fabriquer un nouveau et fixer dans l'habitacle des "glissières" d'alu en U pour le rendre (plus) réglable (qu'il n'était).

Ensuite et surtout parce que je me suis trouvé en panne de pneus. Je me suis constitué une petite réserve, mais je m'aperçois qu'elle va fondre comme neige au soleil : le rythme d'usure est absolument effarant ! Il s'agit de Marathon Racer (35 et 40-406) et de Kojak (37-406). Le Racer que j'ai posé il y a quelque 700 km montre déjà une bande de roulement toute jaune ; il ne fera pas 1000 km... Est-ce bien normal ? Certes, un vélomobile est lourd, je rencontre de jolis dénivellés, et les virages sont pris sans ménagement. Mais à ce point-là...

Que pouvez-vous me conseiller comme pneus résistants à l'usure en 406 ?

Pas bien! Vérifie la géométrie, il doit y avoir un problème. Un Racer en 40-406 sur roue motrice assistée n'a pas d'usure mesurable au double de distance roulée.
Et pour les virages au cordeau je connais également...
Le poids? Je n'y crois pas. Avec mes 155Kg de poids total roulant dont plus de 110Kg sur le trike j'aurais dû bouffer de la gomme, or ce n'est pas le cas.

Quelle est l'usure sur chaque pneu?

Je viens également de passer les 1000 km avec le Mango et je n'ai pas constaté d'usure particulièrement rapide (toujours le même train depuis l'achat). Il s'agit de VREDESTEIN Monte Carlo 37-406 qui a en juger par l'usure des insriptions colorées de la marque sur l'extérieur, avaient déjà pas mal roulé.
Donc comme dit Cavallo, la géométrie vaudrait la peine d'être controlée.
Peut-être chercher du côté pression de gonflage ?
Pour le Mango, l'ancien proprio les gonflait à 6 bars, alors que le fabricant recommande 3.8 bars. 6 bars c'est bien pour le rendement mais c'est limite danger pour la tenue de route sur revêtement irrégulier (la dérive de l'arrière train du Cuberdon sur les pavés dont vous parliez).
Donc j'ai adopté 6 à l'avant et 4.5 à l'arrière.