Régression sociale

olivier25 a écrit:

Je ne suis pas sûr que les prostituées soient consentantes...

c'est bien là le problème ; les stats montrent que les prostituées ont dans leur histoire une ou plusieurs cassures, elles ne le deviennent pas par hasard, c'est le résultat de maltraitances, d'agressions sexuelles, de graves carences affectives
et là je suis d'accord avec toi, devol : ces choses-là existent depuis longtemps puisque Lloyd de Mause explique que l'Histoire n'est qu'une longue litanie de maltraitances des enfants...
ces maltraitances détruisent leur santé psychique en leur donnant une image dévalorisée d'elles-mêmes ; et puisqu'elles ne valent rien, voilà comment ça peut se terminer : elles considèrent qu'elles valent aussi peu que cela, c'est un consentement totalement biaisé

citation de Mix-Cité :
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Les analyses sociologiques montrent un certain nombre de traits communs dans l'histoire personnelle des prostituées.
Il apparaît que 80 % des prostituées ont subi des abus sexuels au cours de leur enfance.
La prostitution touche beaucoup de femmes sans formation, sans emploi, parfois sans domicile, sans papiers. Les femmes qui sortent de prison, par exemple, n'ont parfois pas d'autre choix pour survivre. Comme le dit une chercheuse, « Si la prostitution est librement consentie, pourquoi sont-ce toujours les femmes qui ont le moins de choix qui l'exercent ? »
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chabizar a écrit:

citation de Mix-Cité :
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Les analyses sociologiques montrent un certain nombre de traits communs dans l'histoire personnelle des prostituées.
Il apparaît que 80 % des prostituées ont subi des abus sexuels au cours de leur enfance.
La prostitution touche beaucoup de femmes sans formation, sans emploi, parfois sans domicile, sans papiers. Les femmes qui sortent de prison, par exemple, n'ont parfois pas d'autre choix pour survivre. Comme le dit une chercheuse, « Si la prostitution est librement consentie, pourquoi sont-ce toujours les femmes qui ont le moins de choix qui l'exercent ? »
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Le 20% restant sont les escorts girls cultivées qui sont juste intéressées par le fric? Il suffit à une femme de penser un peu comme un homme pour voir le sexe sous un angle bien différent. Toutes les prostituées ne sont pas des pauvres filles ni au propre ni au figuré. Certaines (et certains n'oublions pas la minorité de mâles) se donne de la même manière comme ça juste pour le Q mais gratuitement. Est-ce pire, "mieux" ou pareil?

Et ça, c'est quoi ?
http://makr.roularta.be//pageImages/ARCHIEF/2008/10/LV/JPG/LVW10_042.JPG (in Le Vif L'Express de cette semaine)
Les femmes chercheraient des mecs qui ont du fric et ceux-ci veulent des bonniches...
Le sujet proposé par chabizar n'est qu'une illustration un peu poussée de ce stéréotype.
Il y a encore du progrès à faire, d'un côté comme de l'autre...
On peut toujours rêver.
On n'en a pas fini d'essayer de décoder les motivations de chacun en toute circonstance.
Et qu'est-ce qui meut le monde pour l'essentiel ? Le sexe, l'argent et le pouvoir; ces 3 éléments paraissent ici bien présents.
C'est vrai que dire les choses platement est dérangeant.
C'est plus la forme que le fond qui choque.

Devol a écrit:

Il suffit à une femme de penser un peu comme un homme pour voir le sexe sous un angle bien différent.

Rien à faire : je ne comprends rien à cette phrase. Alors que pourtant, il me suffirait sans doute de penser un peu comme vous pour la voir sous un angle bien différent...

Devol a écrit:

Certaines (et certains n'oublions pas la minorité de mâles) se donne de la même manière comme ça juste pour le Q mais gratuitement.

Euh, on parle bien de prostitution, là ? Une prostituée qui officie sans contrepartie, c'est vraiment une prostituée ? Appelez-là nymphomane, décomplexée, femme libre... ou, à la rigueur, ne l'appelez pas du tout, si "faire l'amour* juste pour le Q" vous paraît inconcevable, non ?


_____________
* Désolé, mais l'expression "se donner" me paraît d'un autre âge ; j'y trouve un sexisme épouvantable.

dans "soleil vert",la femme est integré comme un meuble au logement.Elle se demande si le nouveau proprietaire va la garder ou la jeter.

on n'est pas loin de ce mode d'utilisation dans ce cas.

A2piR

Jéjon a écrit:

. Alors que pourtant, il me suffirait sans doute de penser un peu comme vous pour la voir sous un angle bien différent....

Sincèrement je ne souhaite à personne de penser comme moi. Moi-même parfois je me dis que je devrai penser autrement (je ne suis pas bien pensant) mais n'y arrive pas. J'ai juste appris à assumer mes pensées (et mes dire) je trouve c'est déjà pas mal. Dois je me taire en prévision de?

Jéjon a écrit:

Devol a écrit:

Certaines (et certains n'oublions pas la minorité de mâles) se donne de la même manière comme ça juste pour le Q mais gratuitement.

Euh, on parle bien de prostitution, là ? Une prostituée qui officie sans contrepartie, c'est vraiment une prostituée ? Appelez-là nymphomane, décomplexée, femme libre... ou, à la rigueur, ne l'appelez pas du tout, si "faire l'amour* juste pour le Q" vous paraît inconcevable, non ?


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* Désolé, mais l'expression "se donner" me paraît d'un autre âge ; j'y trouve un sexisme épouvantable.

Justement non ce ne sont pas des prostituées. Elles (et ils n'oublions pas la ginte masculine) le font pour leur bon plaisir. N'est il pas envisageable que certains y trouvent du plaisir lorsqu'en plus ils y ramassent le pactole? Pour ce qui est de se "donner". Je n'ai peut être pas choisi le bon terme, mais quand c'est gratuit c'est "donné", et quand ça ne l'est pas c'est "vendu" non? S'il vous plait ne parlez pas de sexisme alors qu'il s'agit de choses vécus par les hommes comme par les femmes.

Entendons nous bien. Je suis attristé par la personne qui se prostitue par nécéssité. Je suis révolté par ceux qui profitent de ces états de fait. Maintenant qu'une personne vende son corps pour autre chose que la science parceque pour cette même personne c'est une question de facilité m'est complètement égal, et je préfère qu'un malade puisse aller assouvir ses besoins tordus avec quelqu'un qui lui (choisissez le verbe le plus convenable) ce qu'il recherche plutôt qu'il choisisse une victime au hasard de ses rencontres.

tu veux dire que j'ai pas peur d'appeler un chat, un chatbravo!!!
J'ai remarqué que ça ne passait pas très bien aujourdh'hui ce genre de discours, surtout venant d'une femme, ..
pour un peu on te taxerait de féminisme ,l'insulte suprême ..

devol a écrit:

Entendons nous bien. Je suis attristé par la personne qui se prostitue par nécéssité.

- heu... nécessité ?
tu parles de quoi, d'appat du gain facile ?
tant qu'il n'y a pas de maquereau derrière, je ne vois pas la necessité qui en ferait des victimes...

Citation :

Je suis révolté par ceux qui profitent de ces états de fait.

- là d'accord, mais résumer la prostitution à cela est assez restrictif.

Devol a écrit:

Dois je me taire en prévision de?

De quoi donc ? On discute, là, gentiment...

Devol a écrit:

N'est il pas envisageable que certains y trouvent du plaisir lorsqu'en plus ils y ramassent le pactole?

Bien sûr ! Mais j'ai la faiblesse de croire que ceux(celles)-là choisissent leur partenaire et évitent généralement les gros(ses) vieux (vieilles) baveux(ses). On est bien loin de l'article de Libération et des 80 % de prostituées abusées, nécessiteuses et sans formation.

Devol a écrit:

Pour ce qui est de se "donner". Je n'ai peut être pas choisi le bon terme, mais quand c'est gratuit c'est "donné", et quand ça ne l'est pas c'est "vendu" non? S'il vous plait ne parlez pas de sexisme alors qu'il s'agit de choses vécus par les hommes comme par les femmes.

Pour savoir s'il y a inégalité en général, sexisme en particulier, il suffit de se livrer à une inversion fictive des sexes, comme l'a fait Chabizar après la remarque de Jpl75 : dans notre cas, avez-vous déjà entendu parler d'hommes qui se donnent ? Je vous mets au défi de me trouver une référence d'une telle expression. Pourquoi ? Parce qu'avec ce vocabulaire, une femme, c'est passif, ça s'abandonne, c'est un objet qu'on prend... Voilà ce qui m'horripile.

Si, si vous voulez. Ce que je récuse, ce n'est que l'asymétrie dans l'emploi du vocabulaire.

Jéjon a écrit:

Si, si vous voulez. Ce que je récuse, ce n'est que l'asymétrie dans l'emploi du vocabulaire.

Merci Jéjon, entièrement d'accord d'ailleurs , toute la langue française est impregnée par un sexisme qui ne dit pas son nom ..

On peut trouver des exemples à la pelle à commencer par notre emblématique " Déclaration des HOMMES et des citoyens "
Les femmes comme chacun le sait sont des hommes comme les autres..
Et ça ne choque personne , tellement on y est habitué..(J'ai envie de rajouter un "e" à ce mot mais là encore " c le msculin qui prévaut " etc )
Y a plein de vraies fausses évidences comme ça..

Est ce qu'on peut imaginer 5 mn d''évoquer tranquilememt notre déclaration des Femmes et des Citoyennes ??

j'aime les femmes et memes les citoyennes.
ceci est ma declaration...

Armandos a écrit:

j'aime les femmes et memes les citoyennes.
ceci est ma declaration...

c'est déjà ça!

j'ai ça aussi en stock...


Quand je suis seule et que je peux rêver
Je rêve que je suis dans tes bras
Je rêve que je te fais tout bas
Une déclaration, ma déclaration

Quand je suis seule et que je peux inventer
Que tu es là tout près de moi
Je peux m'imaginer tout bas
Une déclaration, ma déclaration

Juste deux ou trois mots d'amour
Pour te parler de nous
Deux ou trois mots de tous les jours
C'est tout

Je ne pourrai jamais te dire tout ça
Je voudrais tant mais je n'oserai pas
J'aime mieux mettre dans ma chanson
Une déclaration, ma déclaration

Une déclaration, ma déclaration
Juste deux ou trois mots d'amour
Pour te parler de nous
Deux ou trois mots de tous les jours
C'est tout

Quand je suis seule et que je peux rêver
Je rêve que je suis dans tes bras
Je rêve que je te fais tout bas
Une déclaration, ma déclaration

Je veux des souvenirs avec toi,
Des images avec toi,
Des voyages avec toi
Je me sens bien quand tu es là
Une déclaration, ma déclaration

J'aime quand tu es triste
Et que tu ne dis rien
Je t'aime quand je te parle
Et que tu ne m'écoutes pas
Je me sens bien, quand tu es là
Une déclaration, ma déclaration

Pour moi, le sujet initial était précisément les femmes qui en sont réduites à se prostituer par nécessité, pas celles pour qui c'est un loisir avec le fric en plus.

Je cite l'article : il y est bien question de nécessité pour ne pas être à la rue, et la personne citée est maintenant soulagée que ces mois de galère soient terminés. C'est de ces cas-là et seulement de ceux-là que je voulais parler, au cas où c'était pas clair.

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Originaire du sud de la France, Zara ne veut pas détailler les raisons qui l’ont poussée à quitter sa famille. «Je n’avais pas le choix.» Elle a fini par accepter une colocation avec un homme, puis une autre. «Deux fois, je me suis retrouvée à la porte, sans nulle part où aller, parce que je ne voulais pas faire ce qu’ils me demandaient. Ces mecs-là ont besoin de sentir qu’ils exercent un pouvoir sur toi. Ils t’en veulent de savoir que si tu n’étais pas dans la merde, tu ne les aurais jamais regardés.»

Aujourd’hui, Zara a un travail, un appartement. Heureuse et soulagée que ces mois de «galère» soient derrière.
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Tu comprends Patum ? tu ne vois pas la nécessité ? Elle le dit elle-même : elle n'avait pas le choix, elle était dans la merde.

Aujourd'hui 5% des étudiantes se prostituent pour payer leurs études ; ce phénomène n'existait pas il y a 10 ans. Il est faux, là encore, de parler de "oui bon tu débarques, ça a toujours été comme ça". Faux car il y a encore 10 ans, la précarité des étudiants n'était pas encore grave au point que des étudiantes en viennent à se prostituer.
Mais vous voyez pas que la situation sociale s'aggrave en France ? (en Suisse je sais pas). Comme le titre d'un dernier livre de René Dumont il y a 15 ans :
Mais ouvrez donc les yeux !



allez je vous laisse, encore une rude journée qui m'attend car beaucoup trop de responsabilités me sont tombées dessus d'un coup, même plus le temps de penser vélo, c'est un cauchemar

Bonne journée, Chat.

je suis désolé, mais oui je suis choqué comme chabizar par cet article de Libération.
Je me demande qui sont ces félés qui profites de leur position bien assise pour proposer sexe contre logement, ou sexe contre études...
Oui, je le sais bien, on peut discourir entre "se donner" et "se vendre", n'empèche que sans AMOUR, pour moi, il est impossible d'avoir une relation, et qui plus est, durable...

il n'y a pas de bonnes et mauvaises réponses sur ce sujet tous les cas de figures existent
rien n'est nouveau le pire n'est pas à venir c'est seulement les moyens qui changent

j'ai connu la rue, mais par chance, sur le trottoir d'en face (pour faire plus simple j'ai travaillé 20 ans dans la rue mais pas en mini-jupe)
proxénète du social, dealer d'espoir

la misère ds le coeur, la tête, les poches est bien au dela de ce qu'on nous distille.
je me leucotomise à grands coups de pédales pour ne plus y penser
oui ça fait mal

[Les femmes comme chacun le sait sont des hommes comme les autres.. [/quote]
[b][color=#373737] - faut-il vraiment te dire qu'Hommes signifie êtres humains sans distinction de sexe ?


imagine tu que je ne le sache pas???
Le pb c'est justement qu'on appelle une femme par un nom générique qui appartient ....................au sexe opposé..
Si on décidait qu'en temps qu'homme tu doives t'appeler " femme " ça te plairait ??
Même si on te disait que Femmes signifiait "êtres humains sans distinction de sexe.."

[quote]le néo féminisme me fait décidemment gerber

Nous y voilà.".Pourquoi tant de haine????: "
Le féminisme lutte pour l'égalité des droits entre les hommes 'et les femmes ..C'est dégueulasse?? C'est une insulte faite aux hommes?? Il faut m'expliquer là, car j'ai un peu de mal à comprendre...

laeti a écrit:

imagine tu que je ne le sache pas???

- ça n'est pas comme si tu posais vraiment la question.

Citation :

Le pb c'est justement qu'on appelle une femme par un nom générique qui appartient ....................au sexe opposé..
Si on décidait qu'en temps qu'homme tu doives t'appeler " femme " ça te plairait ??
Même si on te disait que Femmes signifiait "êtres humains sans distinction de sexe.."

- le problème ?
je goûte à la nécessité de tes revendications...
tu aurais pu évoquer la différence de salaire et là j'aurais acquiescé, mais tu préfères rester du côté obscur de la farce.
si Femmes était le terme générique pour désigner l'espèce humaine, tu trouverais injuste qu'il n'y ai pas de terme propre à votre sexe.

Citation :

Nous y voilà.".Pourquoi tant de haine????: "
Le féminisme lutte pour l'égalité des droits entre les hommes 'et les femmes ..C'est dégueulasse?? C'est une insulte faite aux hommes?? Il faut m'expliquer là, car j'ai un peu de mal à comprendre...

- il va falloir m'excuser, la patience n'étant pas ma principale vertu...

[si Femmes était le terme générique pour désigner l'espèce humaine, tu trouverais injuste qu'il n'y ai pas de terme propre à votre sexe.
[/color][/b]

pourquoi, c'est ce que tu ressens toi, en tant qu'homme actuellement??
Non, moi ça me gênerait pour les hommes tout simplement..