Ce matin, 90 km sur mon trike, un ICE S 2005;
Un moment intense, et pas seulement parce que j'ai grimpé 2 fois l'Espigoulier (pour ce qui connaissent, entre Gémenos et la Sainte Baume : Une heure d'ascension pour 700 m de dénivelé - bien raide).
Là haut, sur le plateau, mais aussi durant l'ascension, j'ai traversé plusieurs sites exceptionnels par leur beauté, la richesse de leur flore endémique, et donc des papillons et insectes butineurs qui vivent en symbiose avec ces fleurs. La nature se donnait à voir, dans toute sa beauté et sa majesté, faisant oublier un moment sa fragilité face aux outrages que nous lui faisons subir.
L'occasion de rêveries sur l'autre de mes passions, l'écologie. (J'essaie avec difficulté de vivoter de mes activités profesionnelles dans le domaine de l'environnement - je ne gagne pas encore d'argent en faisant du vélo couché
). Nous autres cyclistes, tous les cyclistes, avons un rapport privilégié avec la nature, dont nous profitons intensément sans la violer. Et peut être qu'en vélo couché, au ras des fleurs des champs, nous sommes encore plus près d'elle. J'aime mettre un nom sur les fleurs, les papillons et les autres insectes, les arbres... Il m'arrive parfois de voler (de rouler - lapsus intéressant que je ne corrigerai pas !) à la même vitesse qu'un bourdon ou qu'une abeille, à quelques centimètres l'un de l'autre. Drôle d'intimité !
C'est le genre de moment qui aide à trouver les ressources pour bosser, et notamment le travail sur lequel je suis charette depuis plusieurs semaines.
Je sais que c'est un peu hors sujet, mais je ne résiste pas à vous communiquer l'adresse du site que je viens de terminer pour Hubert Reeves et la Ligue ROC : Biodiversité 2007 :
http://www.biodiversite2007.org
Il n'y a pas que le vélo couché dans la vie (Il y a la vie aussi).[/url]