Vélo sans selle / trottinette à pédale [Dreamslide]

Et bien il faut enlever la selle

Ou en danseuse permanente
Bon ,ok un bon cuissard une bonne selle
un peu de créme sur la peau de chamoix...
Bon ok il faut beaucoup d'heures de selle
pour ne pas la sentir la selle.

Dans les récits faits par de nombreux cyclos du dernier PBP, on voit que certains VD finissent effectivement en danseuse sur un gros paquet de kilomètres. Mais ils en font tout de même 1200 ..... donc total respect.
J'ai constaté aussi que les cyclos sont de plus en plus nombreux à réfléchir au bien fondé du VC. Les bents n'apparaissent plus comme des machines si abhérentes. L'idée fait son chemin pour la "longue distance".
A contrario, on insiste toujours sur le phénomène du "mal au cul" en VD. Bien des pratiquants assidus ne s'en plaignent jamais. La selle, ils 'y sont habitués et même se sentent bien dessus. La souffrance est surtout pour les débutants ou utilisateurs occasionnels.

C'est vrai.

Je me fais 5-6 heures de selle par semaine et je n'ai jammais mal au c.

Suffit d'avoir une selle adapté et de bons réglages (et un peu d'entraînement)

Je vois parfois de jeunes adultes -d'à peine plus de 50 kg- gravir le Tourmalet ,ou l'Aspin ou le Soulor ou l'Aubisque ou le Pas de la Case,etc.......
à plus de 25 km/h et le tout en danseuse avec cette aisance qui fait ......jalousie.

C'est peut-être la raison qui me fait encore conserver mon VD au fond de ma cave (=espoir sans doute?!),
alors qu'il serait plus raisonable de m'en débarasser.

Avec cette vitesse de 25 km/h,le col est très vite atteint.......
Sûr alors qu'il n'ont pas le temps d'avoir mal aux fesses!!!

J'avoue avec humilité qu'avec mon trike,je suis plus qu'enchanté de NE PLUS AVOIR A MONTER EN DANSEUSE ,
puisque j'en suis maintenant totalement incapable physiquement.....

jpm a écrit:

A contrario, on insiste toujours sur le phénomène du "mal au cul" en VD. Bien des pratiquants assidus ne s'en plaignent jamais. La selle, ils 'y sont habitués et même se sentent bien dessus. La souffrance est surtout pour les débutants ou utilisateurs occasionnels.

Pas tout a fait d'accord: j'ai fait beaucoup de VD avant de rouler en VC et malgré l'entrainement (plus de 10 000 bornes par an), le choix d'une selle de qualité et d'un cuissard bien renbourré, j'ai toujours été sensible à ce niveau la.... et c'est d'ailleurs l'une des raisons pour lesquelles j'ai acheté un VC.

Il faut croire que la célèbre contrepétrie "mieux vaut femme folle de la messe que molle de la fesse" peut s'appliquer aux cyclos...

Je suis en accord avec les propos de Fanfan. Nous ne sommes pas tous égaux devant ce problème de souffrance du à la selle. Une évidence: avoir du bon matériel, bonne selle et bon cuissard, mais même avec le top du top, çà ne suffit pas pour certains. C'est probablement uine question d'épiderme, mais pour ces cas difficiles pas de solution. Il faut faire avec.
Pour ma part, moins de 100 km çà passe, mais plus de 200 çà devient intenable. Je l'ai fait en 2003, les BRM plus PBP, mais que ce fut difficile.

Bonsoir
Je fais 10 à12000km/an en VD dont 2à3500 km en montagne sans avoir le moindre mal au fesses , je monte très rarement en danseuse (même le Tourmalet , l’Aspin ou même le Ventoux) seulement pour me décontracter une fois tous les 1 ou 2 km, mais je ne monte pas à 25km/h
Evidemment lorsque je fais des grandes distances(+de 200 km) sans montagne je prends mon VC car je roule beaucoup plus vite en fatiguant moins

Comme c'est le cas de le dire:quand on a payer la peau du cul pour se payer LE VD de ses rêves et de constater qu'on a mal au cul
(et encore plus avec les cadres/roues rigides) dès qu'on est dessus,on sera sans doute discrêt quand à ce désagrément.

A mon âge,il est peut-être plus facile de confier-avouer ce genre de problème que quand on est jeune,
et il en resort que le mal au fesses est quasiment une constante,notamment pour les hommes.


C'est pas pour rien que ,souvent,le 1ère question qu'on nous pose quand on pratique le VC,est bien celle du confort des fesses (on fait des jaloux!).
Même et surtout si le ton en est parfois teinté de moquerie.....envers nous,sachant qu'il est plus difficile de se moquer de soi-même que d'un autre.



Je me rappelle le temps où dans mon barda de cyclocampeur (en VD!) ,j'emportais toujours un coussin gonflable
expressément réservé pour mes fesses,et pas seulement à l'étape.
Dès midi mon popotin le réclamait pour le déjeuner et la sieste.
J'en souris bien volontiers maintenant que je roule en trike!
Et me demande encore comment j'ai pu me torturer les fesses aussi longtemps avec un VD.

MARINIER a écrit:

Bonsoir
Je fais 10 à12000km/an en VD dont 2à3500 km en montagne

Salut Marinier!

SUPERBE ton avatar!!!!!!!!!!!!!

fanfan70 a écrit:

jpm a écrit:

A contrario, on insiste toujours sur le phénomène du "mal au cul" en VD. Bien des pratiquants assidus ne s'en plaignent jamais. La selle, ils 'y sont habitués et même se sentent bien dessus. La souffrance est surtout pour les débutants ou utilisateurs occasionnels.

Pas tout a fait d'accord: j'ai fait beaucoup de VD avant de rouler en VC et malgré l'entrainement (plus de 10 000 bornes par an), le choix d'une selle de qualité et d'un cuissard bien renbourré, j'ai toujours été sensible à ce niveau la.... et c'est d'ailleurs l'une des raisons pour lesquelles j'ai acheté un VC.

itou!
Je suis d'accord sur ce sujet ! J'ai fait tous les brevets du PBP en vélo droit avec une selle qui pourtant d'ordinaire me convenait mais qui passés les 200 bornes devevait " impratiquable"
C'est d'ailleurs pour moi aussi une des causes principales qui m'ont poussée vers le dossier accueillant du vélo couché![quote]

J'abonde.
La pratique assidue, régulière et de longue haleine ne m'a pas préservé des maux de selle, même si celle-ci est confortable et bien adaptée aux formes de son utilisateur (selle en cuir Brooks).
Chaque jour, lors de mes voyages, il y avait une période pendant laquelle je devais régulièrement me soulever de la selle pour soulager le périnée (pas les fesses). Par contre, une fois ce stade dépassé et surmonté, l'étape pouvait se prolonger encore des heures sans plus aucune gêne.

Tout tenté: gel, Brooks... Entre 30 et 75 km, c'est la fin. Et pas juste un souci passager, mais la vraie fin. Ca fait mal, tout le temps. Soulager le périnée, c'est avoir un afflux de sang dans les corps caverneux, génial lorsque l'on se repose sur la selle avec la béquille dépliée.

Bien sûr que pour certains la selle du vélo droit n'est pas supportable et même déconseillée (problème de santé), bien sûr que pour tous ceux ceux qui essaient de repousser leurs limites elle est cause de soucis. Et pourtant quel plaisir on peut avoir tout de même en vélo droit ! Comme pièce à verser au dossier, j'ai trouvé en surfant ce blog exceptionnel d'une jeune fille fondue du vélo (droit) "longue distance". Appelons la Sophie (sophia = la sagesse !). La lecture de son journal est un réel plaisir. C'est très bien écrit, sensible, intelligent. Pas de rodomontades ni de polémiques. Elle raconte ses randonnées, ses rencontres, ses moments de découragement et son bonheur de rouler en toute simplicité. Elle donne des "petits" noms à ses vélos (l'actuel s'appelle "Spirit", le précédent s'appellait "Poupou" ...). De très belles photos ! Ses compte-rendus de PBP sont riches d'enseignement.
http://randospirit.blogspot.com/

Hélas pour moi,les coucougnettes sont moins adaptées à la selle qu'une choupinette.

Pour les maigres versus les gros comme moi,
je peux oser une comparaison pour mieux apréhender l'inconfort de la selle:il suffirait de faire sa sortie à vélo
en ajoutant simplement avec un sac à patates de 25 kg sur les épaules.

On imagine alors assez bien ,qu'avec l'accumulation de km de la sortie :bras,poignets,coucougnettes et autres... souffrent plus que de raison...

Et je ne parle pas de faire de la danseuse,sinon à risquer de faire toucher le(s) pneu(s) (et même les jantes!!!) contre les haubans du VD.

C'est pourquoi je fais parfois rire en VD avec mon gros ventre quand je monte le Tourmalet,le vélo n'étant pas à l'évidence "taillé pour mon physique"?!

ça me rappelle une aventure de jeunesse, un beau jour ou pousse par l'inconscience et un bon vent de sud (pourtant d'habitude je partais toujours contre le vent) me suis retrouve tige de selle cassée a 50bornes de chez moi. le retour fut pénible, et mes cuisses juvéniles sont restée tétanisée de longues minutes a l'arrivée.

Très vertical: Dreamslide
Ça a l'air bien efficace en côte (voir la vidéo sur le site)

Damned!
Je me confonds en mille excuses, me flagelle longuement et cours de ce pas me jeter dans l'Ourthe!
Adieu...

'ttendez une minute ! Patum vous prépare une volée de figues molles...

En pratique assidue je n'ai jamais eu de problême.
le problême c'est que je ne pratique plus assidument
Donc une sortie par mois quand je rentre je sais que j'étais
assis sur une selle.