Animaux croisés sur la route pendant vos sorties en VH

Lud'O a écrit:

Ça sent le fauve !

Je viens à l'instant de sortir mon ventisit de la machine à laver. Vu ce qu'on transpire dessus, il ne faut pas hésiter à le faire régulièrement.

Effectivement !

Samedi matin en partant pour Laives

Tout doucement j'ai réussi à m'arrêter juste a côté de lui, il ne m'avait ni vu ni entendu pendant quelques secondes.

C'est peut-être celui que j'ai croisé l'autre jour entre Sennecey et Jugy ?
(pareil, je suis passé au ralenti et le bougre n'avait pas l'air de vouloir se sauver)

En revenant de chez vous vendredi dernier, à St nizier le désert ( dans les Dombes, pas en Alsace): j’ai vu arriver l’adulte, atterrissage parfait. Je me suis arrêté un moment pour le regarder donner la becquée à ses 2 bébés cigognes.

Oui, une cavaliere qui arrive en sens inverse le cheval a pris peur en voyant le velomobile, il s'est cabré, il etait vraiment gigantesque,
j'ai du m'arreter et rouler tout doucement

Oui ce sont des animaux craintifs.

La dernière fois que j'ai croisé  une cavalière j'ai fortement ralenti et je me suis même arrêté pour aller rassurer le cheval,
visiblement inquiet.
Il faut dire qu'en trike c'est plus facile qu'en VM...
C'est l'occasion d'une petite conversation bien agréable.

Les chevaux ont peur et s'agitent pour tout ce qui virevolte autour d'eux, surtout les frelons

Ma piste cyclable préférée passe près d'un haras, et les cavaliers l'empruntent pour rejoindre les dunes, je dépose mon fanion à chaque fois que j'y croise, donc de très près, un cheval monté (aussi pour un atelage sur la route)

Instinctivement les chevaux se considèrent comme étant des proies bien qu'en principe ils n'ont plus de prédateurs à part l'homme.

" les chevaux se considèrent comme étant des proies "

et tu fais quoi quand une guêpe tourne autour de ton visage ... tu te considères comme son ami ?

Je ne bouge pas. Gesticuler vivement est la meilleure façon de risquer une douloureuse piqûre. Et contrairement à l'abeille , elle peut piquer plusieurs fois. Le mieux est quand même de se barrer vite fait.

Un petit pot-pourri de l'été :

- un machin qui me gratouille dans le cou à droite, je met la main, ça gratouille à gauche, je met la main et piqure, probablement une guêpe.

- dans une belle descente toute droite, à 50 km/h environ, impact violent sur la pommette gauche, je sens un truc passer entre les lunettes et l'œil, je met la main pour enlever les lunettes : piqure, à 5 mm du coin de l'œil, vu la violence du choc initial, c'était plus gros qu'une guêpe, frelon, bourdon ? je ne sais, j'ai rien vu. J'ai envoyé une photo le lendemain à un ami médecin urgentiste (qui en a vu des vertes et des pas mûres), il m'a répondu que c'était drôle à quel point je ressemblait à un Picasso ;oD. En tout cas, pendant 4 jours, toutes mes petites rides ont disparu du côté piqué, mieux que le botox !

- en plein jour, un Bambi et sa maman sur la route, aussi rapide que l'éclair, la biche disparait dans le champ de maïs bien haut, à droite de la route, Bambi ne l'a même pas vu partir, me regarde arriver vers lui et décide que je n'ai pas l'air d'un copain, il commence à s'enfuir mollement en allant dans le même sens que moi, c'est en descente et je suis obligé de freiner pour ne pas le rejoindre et finalement, au bout de 30 ou 40 m, il a compris que le champ à droite était une meilleure idée... J'espère que ça lui servira de leçon.

- Mercredi 2 novembre, je roule au crépuscule vers le sud (petite route nivernaise, plein champ), j'entend le cri assez peu harmonieux mais certainement très efficace d'un vol d'oies sauvages, je ralentis, lève la tête, et je suis exactement au nadir du leader, elles ont l'air d'aller plus vite que moi, j'accélère, c'est un faux plat montant légèrement, je plafonne à 21 km/h à cet endroit, elles m'ont très vite largué mais c'était quelques minutes fantastiques : les restes du coucher de soleil à droite, la demi lune montante à gauche, et le vol en escadrille qui m'ouvrait la route (nous avions exactement le même cap) en plein centre.

Je précise que les guêpes et frelons sont mes amis et que nous ne sommes absolument pas considérés comme des proies : ces insectes ne se nourrissant que de nectar au stade adulte (ou de sève de frêne et de chêne pour le frelon), ils chassent des insectes pour nourrir leurs larves qui elles, sont carnivores. Une piqure est forcément la conséquence d'un malentendu, l'insecte, déjà bien ennuyé de se trouver dans une trop immédiate proximité avec nous, et un geste de notre part pour les chasser est interprété à juste titre comme une agression. Les taons et les moustiques ne sont pas mes amis par contre ;o).

Je crois que les vêtement fluos et colorés que nous portons pour nous préserver des motorisés et des chasseurs les attirent : de loin, ils doivent nous voir comme de grosses fleurs sans doute gorgées d'un nectar sublime (et de près, c'est sûrs qu'ils déchantent, sauf si on s'arrose de boissons sucrées, ce qui n'est pas mon cas). Quand je jardine, je ne porte plus que des vêtements beiges ou kaki et effectivement, on est plus tranquille qu'en jaune, rouge ou fuchsia...

Piqué également deux ou trois fois cet été :Dans ma sacoche de guidon, à portée de main, j'ai un briquet tout bête, genre briquet jetable.
En cas de piqûre, je chauffe la virole quelques secondes et je l'applique à l'endroit de la piqûre, en évitant de rester trop longtemps au début pour ne pas me brûler. Je renouvelle l'opération plusieurs fois.
Là chaleur détruit le venin, c'est bien connu. En tout cas c'est super efficace, ni douleur ni gonflement ensuite...

Je confirme pour la chaleur. Le briquet est la technique employée quand on se fait piquer par une vive. C'est certain que c'est plus facile de chauffer une piqure de poisson sur le pied avec un briquet qu'une piqure de guêpe au coin de l'œil. Une cigarette incandescente fait également l'affaire, mais il est de plus en plus difficile de croiser des fumeurs.

Dans le hameau, un écureuil très à l'aise (ou inconscient) se promenait...

Spip n'est pas réputé farouche !

Rencontre insolite cet été en forêt d'Halatte sur la veloroute 3, avec cette sympathique petite cochonne.
Sa maîtresse la promene en laisse, elle joue comme un chien chez ses maîtres, la masse et la force en plus...
Elle sortait de chez le toiletteur mais je ne parviens pas à me souvenir de sa race.

Je ne savais pas qu'il y avait des toiletteurs pour ces animaux.

Lud'O a écrit:

Je ne savais pas qu'il y avait des toiletteurs pour ces animaux.

Peut-être notre ami parlait il de la maîtresse?

Cet été

J'ai hésité à mettre cette anecdote ici ou dans le bêtisier...

Ce matin je pars pour une petite balade dans des quartiers de Nîmes situés à la limite avec la campagne. Une bonne hydratation et le retour de la fraicheur matinale font que je doive m'arrêter pour satisfaire un besoin naturel.
Le chantier d'une maison en construction (enfin la haie qui borde le terrain) me tends les bras, surtout un superbe piquet en fer pour me tenir, je me pose commence me soulager quand je vois des gros insectes voler et butiner le buisson devant moi. Oh des bourdons me dis-je à moi-même, sauf qu'en y regardant de plus près ce ne sont pas des bourdons mais des frelons asiatiques.
J'aime autant vous dire que je me suis empressé de foutre le camp de là avant de me faire attaquer (je vous épargne le "j'ai filé dard dard")

La chance était avec moi... promis la prochaine fois je ferais plus attention !

Dis donc ils sortent encore chez toi !! Ça hiberne déjà depuis plus d'un mois par ici ! Abeilles , guêpes etc...

Les frelons "asiatiques" ou "européens" n'hibernent pas, ils meurent. Seules les nouvelles reines passent l'hiver bien planquées, elles ont quitté le "nid" et été fécondées à l'automne. Au printemps suivant elles fondent une colonie.

Si les frelons butinent, se nourrissent, tu ne risques rien ; par contre près du nid t'as pas le temps de dire ouf si tu ne respectes pas la distance de sécurité. Je récolte mon raisin en ne faisant pas de geste brusque et en faisant gaffe qu'il n'y en ait pas sur la grappe convoitée. Bon cette année pas d'asiatique, j'avais détruit le nid au printemps.



La reine, une ouvrière active et la ligne du bas c'est ce que j'ai retiré dans les alvéoles.


La reine.