Performance de mon VH...

C'est les zones de couleur que l'on vois sur mon graphique.

5 zones définie par un pourcentage de la FCmax

Zone1 : intensité très légère FCmax x 0,5 à 0,6
Zone2 : " " légère FCmax x 0,6 à 0,7
Zone3 : " " moyenne FCmax x 0,7 à 0,8 dite "aérobie"
Zone4 : " " forte FCmax x 0,9 - 12 bpm à FCmax x 0,9 dite "anaérobie"
Zone5: Zone rouge, FCmax x 0,9 à FCmax, quelques minutes à ce niveau d'effort suffit à te mettre sur les rotules!

J'ai juste récité le mode d'emploi de la montre!

Merci pour les précisions
Et pour tes distances de sorties?

40 km pour les courtes et 80 les longues

Perso en passant de mon enclume M5 (~15Kgs) au Speculoos(~12Kgs) j'ai surtout senti un gain sur le plat, et pas trop en montée. En gros grâce au rendement je roule plutôt a 35 qu'a 30 sur route plate et lisse, et toujours vers 6-8 Km/h dans les côtes. On peut dire que je suis plutôt pas puissant ni endurant, au pire je peux taper un sprint explosif, monter a 50-55, mais sur très peu de temps (500m/1km)
Toutefois si j'en crois l'expérience d'une connaissance qui utilise a la fois "acier lourd" et "carbone léger", lorsqu'on est puissant il faut plutôt de la rigidité et du rendement que de la légèreté si elle n'est pas accompagnée de la même rigidité.

Un type puissant montera mieux avec un bouzin acier bien rigide de 12Kgs, qu'un bouzin carbone de 9Kgs un peu mou, et sur le plat c'est kif-kif, sauf éventuellement pour les relances...
Bien sûr si on a la légereté et la rigidité c'est encore mieux dans tous les cas de figure !

Pour moi qui ne suis ni vraiment puissant ni endurant, en montagne on peut dire que la diminution du poids apporte plus que le gain de rendement. Bien sûr le rendement se "sent" lorsqu'on appuie pas fort, mais peu par rapport à un gain de 3-4 Kgs.

Lors de vacances récentes j'ai emmené le Speculoos pour des sorties courtes le matin pendant que ma douce faisait sa grasse mat' Du coup pour la première fois ou presque je n'emmenais avec moi que 2Kgs (kit réparation, 1l de flotte, baladeur, GPS) dans les sacoches au lieu de 6Kgs habituellement; hé bien les montées mêmes un peu longues et raides passaient bcp plus facilement; soit plus vite, soit moins pénibles...

Conclusion pour moi; rien ne sert pour une "guenille" d'avoir un vélo à haut rendement en terrain montagneux, si il n'est pas un minimum léger.
Et rien ne servira a une bête de course d'avoir un vélo léger s'il est est tout mou; il vaut mieux qu'il soit un peu plus lourd et rigide.

Le plus triste dans tout ca c'est que c'est moins onéreux d'avoir un vélo pas très lourd et rigide (acier triangulé) qu'un vélo pas forcément rigide mais très léger.

C'est un peu corroboré par ce qu'on voit en VD; des types qui n'avancent pas sur des vélos à 2000-4000€, et plus rarement des types qui envoient en montée sur des vélos qui payent pas de mine (VD acier, voire alu...).

En parlant de rigidité je me rappelle qu'avec mon Peugeot j'arrivais à griller quelques vélos et à rouler bien vite, malgré les préjugés rigolos de certains qui me prenaient pour un cycliste du dimanche à cause de mon apparence ni très "pro" ni très "multicolore".
Pour m'amuser encore plus avec les apparences j'ai envie de rouler en bleu de travail et des sacoches pleines de poireaux si il y a quelque part un rassemblement cycliste avec plein de carbonistes en VD.


Mais le vélo couché n'a plus rien à voir. Par contre pour les vélos couchés je pense qu'une suspension bloquable est vraiment bien pour avoir de la rigidité quand on en a besoin. Voire pour des vélos couchés tout suspendus avoir les deux suspensions bloquables.
Sinon faire le choix d'avoir un vélo sans aucune suspension pour gagner en légéreté.

Bentincalifornie a écrit:

Par ailleurs toutes les etudes modernes montrent que pour progresser a un certain point, faire des sorties regulieres de 100 ou 150kms ou meme 200Kms a allure moderee ne permet pas de depasser un niveau modere de performances. A un moment donne il faut incorporer des entrainements sous forte intensite, genre fractionnes, meme si on ne vise pas des arrivees au sprint. Les entrainement a fortes intensite permettent d'ameliorer le rendement du corps aussi a faible intensite, et permettent de gagner du temps sur le temps d'entrainement mais aussi d'eviter trop de fatigue cumulative. Si tu t'entraines sur des longues durees plusieurs fois par semaine tu cumules trop de fatigue et c'est le sur-entrainement, tu perds au lieu de progresser. Les intervalles training sont tres intenses mais ils ne depletent pas les muscles et l'roganisme comme les longues distances, ils stimulent fortement l'organisme, multiplication des mythocondries et des globules.

Donc il faut combiner une longue distance par semaine, avec des sorties courtes et intenses, et des intervalles training (genre VO2 ou Tabata) tous les entrainements modernes sont bases la dessus.

Empiriquement et sans le vouloir je fais ça. Des sorties quotidiennes de 24 kilomètres en ville mais en roulant comme un bourrin avec une remorque à tirer, et des longues distances.
Je me demande quand même ce que font les marathoniens ou ceux qui font la Race Across America.

Mais c'est l'idéal si tout ça reste naturel et pas artificiel. Je me vois mal mettre des bas de contention ou autres traficoteries… beurk… je préfère boire ma soupe à l'ortie : )

Parfois je me demande aussi si je ne devrais pas courir un peu, ou marcher plus. Ça ferait peut-être du bien.

reflets de vert a écrit:

En parlant de rigidité je me rappelle qu'avec mon Peugeot j'arrivais à griller quelques vélos et à rouler bien vite, malgré les préjugés rigolos de certains qui me prenaient pour un cycliste du dimanche à cause de mon apparence ni très "pro" ni très "multicolore".
Pour m'amuser encore plus avec les apparences j'ai envie de rouler en bleu de travail et des sacoches pleines de poireaux si il y a quelque part un rassemblement cycliste avec plein de carbonistes en VD.

Bah justement j'ai pote qui a fait ca l'été dernier; suite a un pbm de santé il devait eviter l'exposition au soleil, et pour faire du vélo il n'a rien trouvé de mieux que son futal du boulot, une sorte de "bleu de travail" amélioré. Dans la montée du Col du Glandon il "posait" littéralement quelques gars en VD carbone. Avec sa dégaine et un sac à dos, il en a dégouté plus d'un !

Qu'on pallie (comme moi) a ses piètres performances en s'offrant un vélo performant et/ou léger, soit. Mais ce qui me fait vraiment marrer c'est ceux qui parce qu'ils ont les moyens de se payer de tels engins se croient "trop forts" et snobent les autres, là je suis mort de rire !
Etre ou Avoir telle est la question, y'en a qui croient qu'il sont grâce a ce qu'ils ont...

Il m'arrive de me faire doubler par des gars en VD bien équipés et humbles, avec qui je tape un bout de causette parfois, et c'est pas ceux qui avancent le moins vite en plus !
Ceux qui serrent les dents sans décrocher un mot, c'est juste qu'ils sont dans le rouge depuis un moment pour tenter de dépasser cette m....de sur son vélo à la con

Huskyreskue

C'est pas contradictoire ce que tu dis? tu es plus rapide sur le plat avec le Speculoos qu'avec le M5 Shockproof (ce que tu attribue a un meilleur rendemement) mais tu dis que tu vas pas plus vite en cote malgre le poids plus leger du Speculoos. Bon je crois comprendre que tu fais allusion au meilleur aerodynamisme du Speculoos.

Sinon de 15 Kg a 12 Kgs sur un total disons de 85Kgs ca fait environ 4%, 4% ca fait jamais que de 0.3-0.4 Kms/hrs de plus en cote, ce qui veut dire que c'est pas facilement detectable, mais si c'est pas negligeable.

Aussi j'imagine que la position de pedalage sur le speculoos ets fort differente de sur le Shockproof donc il te faut t'y acclimater aussi pour que tu sois aussi efficace sur le Speculoos que sur le M5 sans compter le probleme propre aux TD de compensation de l'interference direction / pedalage.

Ceux qui ont un Speculoos disent que ca grimpe mieux, ca doit etre vrai...

Pepit

il te faut allonger ta longue distance jusqu'a 100 Kms au moins, et intensifier tes courtes distances, ce qui veut pas dire bourrer a fond pendant 40Kms, mais avoir des sections ou tu pousse fort pendant quelques mn, relache et repousse queqlues mn. Si on reste toujours dans la zone de confort de l'organisme il y a un sorte de barriere qui se construit naturellement ou le corps refuse d'aller.

Cela dit je butte moi-meme sur des difficultes d'entrainement, chaque annee je commence a m'entrainer plus regulierement a la sortie de l'hiver, bien sur ma forme est pas terrible, mais je la sens s'amelierer a chaque sorties pendant les 2 / 3 1er mois, donc j'attaque les gros challenges genre 160 kms avec 3000metres d'ascenscions, j'essaye d'en fair queqlues uns entre le moi de mai et Juillet, et je continue de m'entrainer les autres week end et la semaine avec toujours de la cote longue dans toutes mes sorties. Je fais aussi de l'interval training. J'arrive ainsi a pouvoir faire de la montagne en grimpant a la vitesse d'un velo droit ou proche a mon pic de forme, ce qui est tres motivant.

Probleme c'est que apres 2 ou 3 gros challenges tout s'arrete d'un coup, mes jambes tendent a s'ecrouler, et d'un coup je perds 10 a 12% de puissance, je tiens encore la distance mais mes jambes n'ont plus la peche suffisante, pour grimper fort.

Je crois que je me heurte au probleme fondamental du recumbent si on fait beaucoup de montagne, on sollicite les jambes en force trop longtemps et on cumule une certaine fatigue, et je sens que mes muscles commencent a s'attrofier plutot qu'a se developper, clairement a un moment donne les jambes ne recuperent plus.

Je me demande si l'entrainement du recumbent ne demande pas certaine adaptation par rapport aux entrainements de VD que l'on veut copier.

La je vais integrer des elements specifiques de recuperation pour les muscles des jambes dans mon entrainement

1 : Quand les jambes me lachent, je repars l'entrainement au niveau le plus bas c'est a dire des seances de 1Hrs de home trainer ou l'on mouline sans effort juste pour faire circuler le sang dans les jambes et nettoyer les jambes des toxines accumulees, puis je reintroduit progressivement des seances d'intervalle training pour stimuler les muscles sans les fatiguer.

2 : Des seances de massage profond des muscles des jambes, je me rends compte que dans ces cas de fatigue, les muscles des jambes deviennent douleureux sous la pression, le fait de masser les muscles profondement et assez longtemps permet de d'evacuer les douleures et contractures du muscles.
J'avais tester ca a mon dernier challenge l'annee passee, je croyais que mes jambes me me permettraient pas de tenir la distance et je m'etais fait un long massage des jambes la veille du challenge, et j'avais put faire le challenge dans d'assez bonne conditions

3 : Prendre des complements de proteines, pour stimuler la reconstruction musculaire

Je serais interesse a savoir si d'autres on rencontres des problemes similaires

Merci d'avance

...

Ces baisses de performances soudaines ne serai-ce pas une forme de surentraînement bien connue?
Peut être que le fait de rouler couché nous rend plus sensible à ce phénomène.
Mon nouveau cardio est capable (d'après la notice) de détecter ce problème, mais il me semble que je ressent physiquement les effets d'un surentraînement très rapidement avec mes trajets pendulaires. C'est un peu pour ça que j'ai limité mes sorties longues à 80 km.

Bentincalifornie : En terme de durée 80 km pour moi, doit grosso modo correspondre à 100 km pour toi!

Ma sorite de tout à l'heure sur 40 km comportera 15 ' d'échauffement en Zone1, suivie de 15 ' de travail spécifique à la vélocité. Ensuite 30' de zone3 en mode continu pour travailler l'endurance, 30' de fractionné en zone2 (cardio+), de nouveau 15' vélocité, pour finir 15' en zone1 "détende".

Ca devrai être supportable et en principe plus bénéfique que 40 à fond!

bandicoot a écrit:

Même genre de problèmes. Chez moi je règle cela en faisant des micro coupures de 4-5 jours régulièrement, ce qui permet de recharger les batteries, au détriment de l'endurance. C'est un trade-off, disons-le tout net. En ce qui concerne la récupération, tu peux aussi essayer les compex en mode régénération (interdits par le CIO aux athlètes car assimilés à du dopage) ça marche pas trop mal. Mais bon, étant de nature indépendante, j'ai tendance à ne pas trop utiliser ces machins. Je sens que chez toi ça pourrait avoir une contribution positive. Tu nous raconteras peut-être quand il y aura prescription...

Une sortie courte en zone2 est une façon de récupérer plus propre que la pharmacie à mon sens.

Pour répondre à Bentincalifornie, je suis comme toi, j'ai également plus mal aux jambes en VC que sur VD, pour ma part je met plus ce mal aux cannes sur le compte de mon age (le mème que le tien d'ailleurs).
Non trève de plaisanterie, en ce qui me concerne le problème vient de l'hiver ou je détèste rouler dans le froid, résultat je manque d'entrainement foncier au printemps, je traine ce déficit jusqu'en été, ce qui fait que je commence à me sentir bien fin Aout début Septembre.
Et comme ma saison se termine fin Octobre je ne profite pas bien longtemps de la forme.

Pépit j'admire ta volonté de te faire un programme basé sur du fractionné, chose que j'ai toujours eu du mal à faire, mème à l'époque ou j'étais coursier.
De plus 4000 kms depuis janvier c'est réspectable.

C'est pas du courage, devant mes médiocres performances après 4000 km d'entraînement "classique", j'ai du passé à autre chose...
Question de survie morale.

De retour de ma première avec ce type d'entraînement, je trouve ça plutôt agréable le plus difficile étant de rouler et se maintenir en zone1! Surtout en fin de parcourt.

Je verrai ce qu'il en est samedi sur 80 km avec quelques incursions en zone 4/5.

bandicoot a écrit:

Même genre de problèmes. Chez moi je règle cela en faisant des micro coupures de 4-5 jours régulièrement, ce qui permet de recharger les batteries, au détriment de l'endurance. C'est un trade-off, disons-le tout net. En ce qui concerne la récupération, tu peux aussi essayer les compex en mode régénération (interdits par le CIO aux athlètes car assimilés à du dopage) ça marche pas trop mal. Mais bon, étant de nature indépendante, j'ai tendance à ne pas trop utiliser ces machins. Je sens que chez toi ça pourrait avoir une contribution positive. Tu nous raconteras peut-être quand il y aura prescription...

Qu'est ce que c'est les 'compex en mode regeneration" ?

Un appareil d'électro-stimulation
Compex

pepit a écrit:

bandicoot a écrit:

Même genre de problèmes. Chez moi je règle cela en faisant des micro coupures de 4-5 jours régulièrement, ce qui permet de recharger les batteries, au détriment de l'endurance. C'est un trade-off, disons-le tout net. En ce qui concerne la récupération, tu peux aussi essayer les compex en mode régénération (interdits par le CIO aux athlètes car assimilés à du dopage) ça marche pas trop mal. Mais bon, étant de nature indépendante, j'ai tendance à ne pas trop utiliser ces machins. Je sens que chez toi ça pourrait avoir une contribution positive. Tu nous raconteras peut-être quand il y aura prescription...

Une sortie courte en zone2 est une façon de récupérer plus propre que la pharmacie à mon sens.

Oups, enlever le "pharmacie" dans ce cas.... Y sont fort pour interdire!

bandicoot a écrit:

, tu peux aussi essayer les compex en mode régénération (interdits par le CIO aux athlètes car assimilés à du dopage)

Huuu? Jamais rien lu de la sorte. On lit même l'inverse, notamment chez Compex himself :

http://www.compex.info/fr_CA/C_est_naturel_.html