Un nouveau trike en Bretagne Sud

Bonjour
Voilà longtemps que les vélos couchés et les trikes, mais plus encore les vélomobiles me font rêver... D'où le pseudo.
Des questions bassement matérielles retardent encore un peu le passage à l'acte. Je suis patient.
J'ai arrêté depuis peu de vélotafer pour des raisons de confort et de temps (dans les deux sens du terme): mes 26 km quotidiens dans la campagne bretonne (région de Guérande) me semblaient parfois longs sous la pluie et contre le vent, malgré l'assistance électrique de mon vélo. Et puis il y a ce satané syndrone de Raynaud qui me faisait chanter à la fin de chaque trajet hivernal même avec une double paire de gants. J'ai jeté l'éponge avant de passer aux gants chauffants et ai perdu le rythme à présent. Et quand on a repris l'habitude confortable de la voiture, le retour au vélo n'est pas facile...
L'idée du vélomobile est donc revenue trotter dans ma tête: glisser sur les petites routes, abrité de la pluie, du vent et du froid. Avec quelques doutes sur le niveau de performance nécessaire pour embarquer l'engin jusqu'aux vitesses qui lui sont promises. C'est qu'en lisant les témoignages, je me suis aperçu que nombre de pratiquants du vélomobile sont des gens ayant soit une forme d'athlète soit un bon nombre de km de vélo sportif dans les pattes, soit encore des jeunes dynamiques et fringants (j'ai près de 50 ans; pas vieux mais mon organisme me signale parfois quelques usures). D'autant que je ne voudrais pas repasser par une assistance électrique, non que j'aie été  fondamentalement insatisfait par le VAE, mais parce que c'est une source de complication en plus, tout simplement.
Voilà, quitte à suivre régulièrement les échanges sur le forum, j'ai pensé qu'il était aussi simple de m'inscrire pour poser parfois quelques questions qui me viennent, questions qui paraîtront sans doute naïves... En attendant d'arrêter de rêver...

Bonjour Rêveur et bienvenue au club!   

La région de Guérande me semble propice au VM particulièrement efficace contre le vent. Et s'il s'agit de 2X13 km, pas de soucis.

Il y a aussi beaucoup d'anciens (60, 70 ans et plus...) qui roulent en VM et la vitesse n'est pas une obligation, même si on est vite surpris par les possibilités de la machine...

Voilà qui me rassure un peu. De toutes façons, si le projet se confirme, je ferai un essai pour vérifier que mes gambettes peuvent bouger correctement le bidule.  
Sur de nombreuses vidéos, on voit les vélomobiles avec un capot fermé doté d'une visière. Avec semble-t-il de la buée ou des gouttelettes (par temps de pluie) qui se déposent sur la visière, gênant la visibilité, des bruits de roulement amplifiés et, sans doute, une sensation d'enfermement. D'autres VM proposent contre la pluie une capote en toile amovible avec pare-brise descendant jusqu'à mi-hauteur, un pare-brise bas et une "bavette" noire fermant le cockpit. Cette dernière installation me semblait offrir une bonne protection. Je me demandais donc quel est le supplément de confort offert par le capot fermé avec visière si ce n'est la protection du visage contre le vent par grand froid (il vient de me revenir à l'esprit que les vitesses possibles en VM peuvent en effet engendrer un vent important).
 

bonsoir Rêveur et bienvenu parmi nous

Merci pour l'accueil!
  

bienvenue sur le forum

Nous avions déjà une rêveuse inscrite, voila maintenant le "rêveur."
Y a pas à dire, le vélo couché, ça fait rêver... 

bonjour
50 ans comme toi pas un "historique" de sportif pour 2 sous mais aimant l'effort tout de même, 2 opérations de hernie discale j'ai craqué il y a une semaine et le résultat ce n'est que du bonheur et du plaisir,
franchement si j'avais su plus tôt!!! n'hésite pas une minute fait des essai choisi bien, confort,perf,... aprés ce sont des compromis .
en plus en prime de, l'exercice ,du plaisir , et bien tu retombe en enfance
bienvenue au pays des "grands enfants"
laurent

C'est vrai qu'il y a une part de rêve dans ces drôles d'engins couchés, même si, comme tu le dis Spitfire, le plaisir est bien réel.
Drôles de bestioles à roue qui mêlent anachronisme et modernité de pointe, plaisir du "gadget" ultime et démarche écologique, vitesse et plaisir de flâner. Ce sont peut-être toutes ces contradictions apparentes qui me font rêver.
Je suis plus particulièrement attiré par le vélomobile dont la protection contre les intempéries me fait envisager plus sereinement de revenir au vélotaf. Mais la bestiole est encombrante et potentiel objet de convoitise. Il faut pouvoir la ranger à l'abri la nuit. C'est là que ça coince ainsi qu'un peu au niveau du porte-monnaie. Mais tout cela devrait se débloquer à moyen terme, et comme Spitfire, je pourrai passer au bonheur et au plaisir!

Oui en effet gros gros plaisir depuis que j'ai mon strada, quant au prix oui c'est "cher " mais c'est relatif et "au dernières nouvelles " ont a qu'une vie
Laurent

Euh... Mon épouse a un avis un peu divergent... Mais tout est affaire de négociation et de disponibilité financière.
Breizh44, je n'avais pas repéré que tu étais un voisin. Si tes virées te font passer entre Assérac et Pénestin, envoie-moi un petit MP avant, je jetterais bien un oeil sur ton engin!
  

Bien le bonjour habitant du farfarwest!

Pour la question de la pluie et de la protection associée, je suis pour ma part revenu de l'idée du toit (je suis équipé d'un toit fabriqué par cyclesJV). Autant pour le froid (quoique chez vous ça doit pas passer souvent sous les -5°) c'est pas mal autant pour la pluie, je trouve que c'est plus source de désagrément qu'autre chose. J'ai essayé aussi le petit déflecteur entre les rétros sans constater de réelles améliorations. Bref, je roule avec la jupe et une casquette sur la tête s'il pleut. Même sous un bon orage, il n'y a pas tant de pluie que ça qui passe par l'ouverture restant autour du cou. Ceci dit, je comprends que l'idée du toit puisse rassurer au début.

Et tu n'as pas essayé un truc de ce genre? Est-ce que c'est efficace?

(Sympa le blog!)

Non pas essayé le toit flévo. Il présente l'avantage de pouvoir se glisser dans le quest si on en sert pas (pratique en vélotaf quand un seul trajet le justifierait) mais j'ai du mal à voir ce qu'il m'apporterait de plus que ma simple casquette... (ah oui je roule toujours avec la jupe, sauf en mode balade ce qui m'arrive rarement en fait).
Je pense qu'il n'existe pas de réponse universelle ni dans un sens ni dans l'autre mais je tenais à te faire part de mon ressenti après quelques milliers de km de vélotaf qui s'avère assez différent de ce que je pensais au début (je "voulais" un toit...).

Pour rouler sous la pluie, de toute façon si tu es binoclard ou que tu fais gaffe à tes yeux et que tu portes de toute façon des lunettes, tu verra qu'au final c'est certainement ça qui t'embêtera le plus (d'ailleurs c'est plus facile d'essayer ses lunettes en roulant que la visière d'un toit. Alors oui on peut entre-ouvrir la visière mais d'une part tu y perds de toute façon considérablement en visibilité et d'autre part c'est encore les lunettes qui ramassent...)

Puis de toute façon tu verras que c'est extrêmement difficile de rouler sans finir trempé. Quand il pleut c'est encore pire puisque l'air déjà saturé en humidité ne permet pas d'évacuer aussi bien que par beau temps ta transpiration... Du coup, tu es trempé de l'intérieur.

Mais bon comme le dit la signature d'un membre éclairé de ce forum: ceci n'est que mon avis!

 par minou   
Je te rassure nous le somme tous........RÊVEURS et RÊVEUSES   
Après, c'est de pouvoir essayer.  
Il y a ceci pas très loin de chez toi :http://velorizontal.1fr1.net/t18258-2eme-velorizonbreizh-du-08-au-11-mai-2014

Dommage, sur le même week-end, je participe à un rassemblement de canoës à voile sur l'étang de Lacanau.
Pour donner une idée de ce à quoi cela correspond, voilà une vidéo d'un canoë à voile semblable au mien (quelques décimètres en plus) équipé avec le même matos:

Si certains sont intéressés par le concept, je peux donner des infos. D'ailleurs, pour être en accord avec la législation française relative à la navigation en mer, j'envisage (horizon 2015?) de passer à ça:

Le Mans n'est pas si loin de chez moi, et si ma rêverie vélomobiliste prend une forme plus réelle, je crois que je sais à quelle porte frapper!
  

Le toit flevo ne peut pas s'utiliser tout seul, il est trop etroit; par contre avec la jupe en mousse, on est parfaitement abrite des gouttes d'eau tombant verticalement.

Ca c'est le point positif.

Le point negatif, c'est que par chez nous, la pluie n'est pas toujours verticale. Et c'est encore _beaucoup_ plus vrai lorsque l'on roule a xx km/h dans le VM.

Donc de toute facon, quand il pleut le visage est mouille par la pluie tombant sur le nez du VM et entrainee par la vitesse. Du coup, en l'absence du toit flevo (genre, on l'a oublie au garage), comme dit par Micke une casquette ca evite deja le seul truc vraiment desagreable, cad les goutes qui tombent dans les yeux autour des lunettes. Ah oui, VM tete dehors = lunettes indispensables.

Reste la question du froid. En se couvrant bien, ca passe; quand il fait moins de zero, j'utilise de bas en haut:
- tour de cou
- bandeau (un modele reglable en longueur) sur les oreilles, le nez, les pomettes
- lunettes de velo
- bandeau sur les oreilles et le front
- bonnet

J'ai essaye des passe-montagne, mais c'est pas mal non plus mais j'aime la souplesse de mon attirail. Et l'avantage du bandeau sur le nez est qu'il dirige l'air expire vers le bas, donc dans le VM; c'est bon pour la temperature qu'il y fait, et ca reduit la buee sur les lunettes; en comparaison, un passe-montagne sans orifice en face de la bouche pour expirer, c'est le voile blanc a chaque expiration.

J'ai bien pensé à toi ce soir sur le trajet du retour du taf: 50 minutes sous un bel orage avec ma seule casquette... ben comme d'hab c'est les lunettes qui m'ont fait ch... j'ai changé en cours de route: trop de buée. Sinon je confirme que ça mouille vraiment pas grand chose avec juste la jupe. Bon à l'arrivée les affaires dans le fond étaient un peu mouillé tout de même...

Sleibt, j'attends ta photo avec tout l'attirail!
Micke, où se trouvaient les "affaires mouillées dans le fond"? Derrière le siège? L'eau est passée entre la jupe et ta tête?
  

Les affaires étaient sur le fond du quest au niveau de mes épaules. Elles ont terminé un peu plus humide que d'habitude car la condensation était plus importante et la pluie a dû trouver son chemin sur les montants qui partent du centre du siège vers les côtés. Rien de bien grave et de toute façon j'utilise un sac étanche pour transporter mes affaires.

Reveur: j'espere bien ne plus avoir a sortir la totale avant l'hiver prochain!

Vu de Guérande, au Sud du Sillon de Bretagne, Rennes paraît un coin où le cache-nez est indispensable même en plein mois d'août! Je plaisante, mais c'est vrai que le froid humide de l'Ouest peut être assez raide et durable dans le printemps. Je suis originaire des Alpes et vis en Bretagne Sud depuis 1997. Dans des régions dominées par le climat continental, avec de bonnes fringues, de bonnes chaussures, un bon bonnet et de bons gants, tu peux affronter n'importe quel froid. Dans l'Ouest, j'ai découvert le froid dont tu ne peux pas te prémunir, qui s'immisce partout, dans les reins, dans le col... Et en Bretagne Sud, on est encore assez favorisés. Ceci dit, cela fait peut-être de la région rennaise un des lieux en France où le vélomobile peut se justifier le plus aisément par rapport au VD!
  

Et un trike de plus en Bretagne Sud. Bon, dans le 44 à 2km du 56, non loin de Guérande, mais étant d’origine alsaco-suisso-charentaise, j’abandonne le débat aux experts: s’agit-il de la Bretagne ou des Pays de Loire?
Il s’agit donc d’un Azub Ti Fly 20. Un très gros investissement à la limite du raisonnable, mais, je l’espère bien, une part importante de mon mode de vie pour la retraite qui s’annonce pour fin juin prochain (?): ça vaut sans doute le coup (et le coût) tant en matière de santé, que de plaisir et d’écologie.
Ma principale ambition est de me mettre sérieusement au cyclotourisme d’abord au départ de chez moi, en Bretagne puis en élargissant mon champ d’action au fur et à mesure que je prendrai confiance. Les prochains mois, les frimas venant,  me permettront surtout de poursuivre ma réflexion sur l’équipement adéquat en m’appuyant sur les nombreuses sources disponibles sur le Net. Tout en me faisant les gambettes sur des  balades localement.
Mes premières expériences de cyclotourisme auront donc lieu le printemps prochain avec l’intention, également, de participer à un ou plusieurs vélorizons (celui d’Arzon, pour sûr) sur l’année 2023 si cela est possible.

Bienvenue voisin ! On doit être vraiment pas loin, et on se verra au moins à Arzon pour sûr !