Les régions et villes où les gens renoncent à la voiture

Une étude intéressante signalée dans le Monde sur le taux et la répartition géographique des gens qui renoncent à la voiture :

http://transports.blog.lemonde.fr/2015/05/03/la-preuve-par-la-carte-non-tout-le-monde-ne-possede-pas-une-voiture/#xtor=RSS-3208

C'est tout de même moins exceptionnel que ce que j'imaginais...

La voiture est considérée comme un bien domestique , un équipement de la maison , une prolongation du logement et pas comme un transport

Effectivement je n'avais jamais vu ça comme ça puisqu'on ne s'en sert pas dans la maison

Pour mon département je suis content de faire partie des 15,84% de moyenne sans voiture

Ça n'empêche il reste beaucoup (trop ??) de voitures  

Bonifacio en Corse c'est merveilleux pour ça!
C'est une ville avec très très peu de voitures… et c'est tout de suite une autre ambiance, on le sent fortement…!!

La voiture, prolongation du logement? Ben oui, forcément.

La voiture, on peut dormir dedans (pas confortable quand même), on peut manger et boire dedans, faire du travail administratif, on peut s'y rencontrer... Allez faire tout ça "sur" un vélo! Tous ces usages de la voiture se font d'ailleurs en "stationnaire" sans utilisation du moteur, un vrai logement en somme!

Il apparaît dans cet article des choses archi-logiques. Ont une voiture les gens qui... ont besoin d'une voiture. La discrimination ne se fait pas par l'argent mais par la présence ou non de services de proximité, de transports en commun, et à contrario par la difficulté de ranger une voiture en centre ville.

La notion de "ménage" n'est pas très claire. Dans les grandes villes universitaires il y a des tonnes d'étudiants. Qui roulent souvent en vélo . Si on considère chaque étudiant (ou chaque coloc?) comme un "ménage", il est logique que le taux de motorisation y chute.

Le taux de motorisation élevé des zones rurales n'est donc pas une preuve de "progrès", mais simplement la conséquence de distances importantes à parcourir seul à bord pour vivre (travailler, se ravitailler...).

Ce qui est bien aussi, c'est le taux d'utilisation des véhicules qui a tendance à baisser. Certes, dans l'absolu il est plus "écolo" de faire 100000km avec une voiture que 2 fois 50000km avec 2 voitures. Mais bon, le covoiturage et l'autopartage restent l'apanage des (péri)urbains en général. Cette baisse d'usage va aussi de pair avec le vieillissement du parc automobile. Il n'y a pas de honte à rouler occasionnellement en vieille guimbarde. Et le plus souvent en VC ou VM top classe.