A quand un vélomobile dessiné par intelligence artificielle génératrice ?

Coucou,

Je me demandais ce que pourrait donner un vélomobile qui aurait été dont la coque et le châssis aurait été généré via une intelligence artificielle (IA) génératrice.

Une description peut être trouvée là :

Désolé c'est en anglais.
Mais ce qui est produit pourrait être très intéressant. Un exemple est fait sur le châssis d'un drone (3'18) ou pour une séparation d'une cabine dans les avions (deux fois plus résistant et deux fois moins lourd) (4'20). Ou sur le chassis d'une voiture vers la fin (13').

Nom de leur IA : Dream Catcher

Messieurs les constructeurs, si vous m'entendez...

C'est certain que ce ne sera pas le monde des VMs qui sera dans les premiers bénéficiaires. Mais c'était au moins pour que les constructeurs aient ça dans leur tête si jamais ils croisent ce monsieur Conty (Espagnol).
Ce n'est pas dit que tout le monde aurait la même machine, le même chassis pour les trois roues et un autre pour les quatres roues. Mais tout ce qui est de la coque et autres accessoires... Faire perdre 5kg à nos machines juste en jouant sur le chassis, cela en fera plaisir à plus d'un je pense.

L’utilisation de ce type de software ne doit pas forcément être coûteux. Il y a par exemple le logiciel Frustum. https://www.frustum.com
Pour des simulations aero de coques Simscale me semble aussi être abordable. Si la fabrication additive baisse encore en coût je ne vois pas de gros obstacle à ce que ces techniques soient utilisées pour des VMs. Les constructeurs ont sans doute déjà une bonne idée des forces transmises au châssis, il leur faut donc surtout le temps d’apprivoiser ces nouveaux outils.

Déjà un VM imprimable serait un énorme pas en avant.

" IA génératrice."

dans mon vocabulaire de vélo j'ai génératrice pour l'éclairage, mais pas IA ... éclairez-moi svp

Intelligence Artificiel !

Ok pour le titre, j'ai levé l'ambiguité sur l'acronyme dans le texte aussi.

velocifere a écrit:

Déjà un VM imprimable serait un énorme pas en avant.

Ils impriment bien des batiments (certes du beton) ou des ponts (cf vidéo et en acier) alors pourquoi pas le chassis du velo. Il manque juste le bon patron.

knight a écrit:

Il y a par exemple le logiciel Frustum. https://www.frustum.com

Je ne connaissais pas... Je vais jeter un coup d'oeil.

L'approche est intéressante.
Il dit que c'est généré par une IA sans intervention de l'homme. J'ai un doute que l'homme n'ai ni programmé l'ordinateur, ni ne l'a construit, ni donné le carde du projet

L'interaction homme machine donne pour moi encore toujours de meilleurs résultats.

D'ailleurs pour ce qui et montré du châssis d'un drone il y a un gros soucis, les supports moteurs sont à bouts de bras sans barre de torsion, les vibrations sont pré-programmées

L'équipe néerlandaise DELFT qui construit de proto de Streamliner pour les courses de Battle Mountain utilise largement la modélisation par ordinateur pour ses projets.

Il y a un sujet qui traite d'impression VM en 3D
VM impression 3D

L'intérêt de la méthode est dans le design de pièces (le chassis par exemple) qui permettent de garder la fonctionnalité de la pièce et sa résistance tout en gagnant en poids, quantité de matériaux et résistance.

Je suis sûr qu'en l'appliquant sur le modèle d'un chassis de VM, on pourrait tomber sur un truc bien plus léger et plus résistant tout en gardant les points fonctionnels (pédalier, siège, ...).

Et bien je pense que je vais regarder le prix des imprimantes 3D alors !!!

tous les logiciels de calcul de structure elements finis disposent de la fonctionalite "topology optimisation" depuis quelques versions deja (faire une recherche dans youtube avec ces mots cles renvoie enormement d'exemples, catia, nx, creo, inventor etc ils ont tous ca). Ce qui fait la nouveaute c'est le couplage entre ces algorythmes et l'impression 3D metalique et/ou composites qui permet de fabriquer ces pieces.

Personellement je n'utilise pas encore la fonction d'optimisation sur le logiciel que j'utilise car il me reste encore une grosse marge de progression dans la conception d'un velomobile. Et cependant, sans passer par l'intelligence artificielle, on gagne deja 6Kg en se dispensant de faire passer les efforts mecaniques par la coque . (exemple de mon mosquito, poids total 16Kg en ordre de marche).

Ponctuellement on peut gagner du poids sur certains elements mecaniques. C'est ce que j'envisagerais de faire pour, par exemple, un support de roue ou de pedalier. C'est jouable pour l'optimisation de pieces fabriquees en metal (materiau isotrope) et ca permet de grapiller quelques dizaines de gramme par piece. Mais pour l'instant je ne trouve pas que le jeu en vaille la chandelle. Car cela demande un trop gros investissement en temps et le prix de l'impression metalique est hors de portee pour l'instant.

cette conference nous montre la vue en rose: sur un calcul elements finis maille merdiquement ou aux conditions aux limites erronees et itere des milliards de milliards de fois une petite erreur de calcul fera completement diverger le resultat par rapport a la realite, sans aucun moyen de le detecter.

en langue angloise parmi les ingenieurs calcul il y a un adage qui dit "garbage in => garbage out " que l'on pourrait traduire par " donnees d'entrees foireuses => resultat bidon " (mais jolies images en couleur qui font classe).

Le problème de l'impression pour l'instant, c'est la taille et la précision de l'imprimante.
J'ai eu dans les mains des maquettes imprimés par technique de maillage et multimatériaux et je suis certain qu'on doit pouvoir fabriquer
un VM pour beaucoup moins cher et plus solide que ce qu'on trouve pour le moment.
Surtout que c'est un objet qui toutes proportions gardées reste relativement simple et relativement petit.