Stockage et protection en atmosphère humide

Coucou

J'ai déjà eu à stocker du matériel (remorque enfant) dans un garage humide et mal aéré quelques mois, le résultat fut

- jantes piquées par l'oxydation
- toile piquée (points/taches noirs)

Un collègue m'avait offert un vélo stocké des années avec cette recette, toutes les parties sensibles recouvertes d'un linge gras, efficace mais je ne saurai dire si le point de stockage était humide.

On peut se retrouver à avoir un/des vélos à stocker à l'année dans un local humide et mal aéré ou bien en extérieur sous abri mais à la merci de l'humidité ambiante.

Avez vous des astuces, des idées, des produits etc pour retarder l'attaque de l'oxydation sur le métal et les dégats de l'humidité sur les toiles ???

J'aurais tendance à privilégier une protection par le gras comme le sont les motos et les voitures qui voyagent loin et longtemps (pendant un temps je montais les motos neuves pour une grosse concession Honda à Lyon et toutes les machines étaient protégées par une pulvérisation de cire et ensuite recouvertes de films plastiques pour éviter les rayures)

Dans le cas d'un vélo j'emballerai les parties mécaniques sensibles (pédalier, dérailleurs, freins) avec des chiffons gras, je démonterai les pneus et les patins de freins (si ce sont des freins à patins !), mettrai de la graisse sur la chaine et pulvériser de l'huile sur tout le reste.

Au déballage il faudra du temps pour tout nettoyer mais ce sera moins long que de tout décaper ....

Si le stockage ne peut pas se faire dans un lieu sec et ventilé il faut empêcher l'humidité de s'installer (CQFD)

Edit : Pour la toile je n'ai pas de solution ( en hivernage je ne laissais pas mes voiles à bord pourtant je laissais un courant d"air naturel dans le voilier)

Ventiler le local

Protection cathodique:
. anodes : rondelle ou morceau de plaque de zinc fixé sous quelques vis du velo
. soutirage de courant : un chargeur 6V avec le - au velo et le + à la terre

Q aux marins: Pour les traversées maritimes il doit exister des produits à pulvériser en voile sur les matériels métalliques pour qu'ils ne souffrent pas de corrosion

WD 40:

@ zapilon : En navigation les changements de voiles sont suffisamment fréquents pour que les moisissures ne se développent pas et les parties métalliques étant ou en alu ou en inox sont moins soumises à corrosion (quand l'inox coule la rouille il suffit de la passiver à l'acide chlorhydrique pour le rendre propre ensuite si on veut le voir briller faut frotter !) Les parties en métaux ferreux sont peintes et plus le bateau est gros plus c'est du boulot

A mon avis, il faut lever le voile sur le sens du voile

Merci pour vos réponses,

Je trouve que les huiles graphites ont l'air plus épaisses et attachantes que les autres. Pour les toiles diverses je cherche encore.

Dans l'armée, pour le stockage longue durée, les armes sont entièrement graissées avec une graisse de stockage très épaisse et emballées dans du papier gras.

Pour les toiles, je les saturerais avec de l'imperméabilisant.

Tiens en voilà une idée.

J'ai un batiment avec un mur dit "enterré", bref on a gratté une butte il y a de ça près d'un siècle, monté un mur directement contre la terre et remblayé, le tout à l'ombre, autant dire que ce mur "respire" comme la terre grasse et épaisse de Normandie...

Je vais faire un essai dans ce coin là.

Si les moisissures apparaissent, elles seront éliminées avec l'imperméabilisant lors d'un lavage car elles resteront en surface, comme les taches avec un produit waterproof. C'est le seul truc que je voie. Après, ça demande vérification...

La mémoire m'est revenue concernant ce que j'appelais "cire de protection" il s'agit ni plus ni moins que de paraffine. Pour l'huile je privilégierai plutôt une huile très fluide telle que la vaseline qui ne tache pas, est facile à éliminer, vieillit bien et a des propriétés hydrofuge reconnues. Une huile épaisse risque de ne pas pénétrer de partout et créer des points de corrosion cachés.