Pauvre B...

Je reprends ici un billet d'humeur d'un écrivain liégeois, Joseph Orban:

Angelica a onze ans. C'est une petite équatorienne. Le 30 juin dernier, elle a été arrêtée avec sa maman en descendant d'un autobus. Elle a vu sa maman menotée les mains dans le dos. Sa maman n'a pourtant commis d'autre "crime" que celui de demander l'asile à notre Belgique souveraine et fière. Depuis le 30 juin, Angelica est enfermée dans le camp de concentration de Steenokkerzeel, près de Bruxelles.
Angelica a le droit de sortir de sa "chambre" une minute par jour. Preuve qu'il n'y a pas de torture. Une minute, c'est déjà bien. Les enfants sont trop gâtés.
Angelica et sa maman risquent d'être prochainement expulsées et renvoyées dans le pays qu'elles ont quitté.
Car il est bien évident que c'est toujours de gaieté de cœur que l'on quitte son pays pour un autre.
Comment un pays "démocrate" ose-t-il enfermer une maman et sa fille qui ne demandent rien d'autre qu'un peu de liberté? Je me le demande. J'ai honte pour ce pays.

On a d'autant plus honte quand on apprend que:

Une dénonciation raciste est à l'origine de l'incarcération de la petite Équatorienne au centre fermé 127 bis. Son expulsion ainsi que celle de sa maman sont prévues lundi soir. Deux rapports psychologiques font état de l'extrême détresse d'Angelica.
source: Le Soir

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