Je ne me permettrai d'écrire cela qu'à une seule condition : que la position angulaire du centre de gravité par rapport au point de contact de la roue avant avec le sol soit non constante !
(sinon c'est que cette résultante des forces de gravité et, disons d'inertie, est en avant, sauf si la roue arrière touche encore terre, ce qui signifierait tout autre chose : c'est que c'est un freinage de mauviette !)
Au passage, résultante des forces de gravité et « de déccélération » (sic) et forces appliquées au centre de gravité, c'est un peu pareil. Pas besoin de dire les deux !
Mais ! Je me dois d'aller plus loin. En effet, considérons l'ensemble {vélo + gazier} qui se déplace, disons sur Terre. Il faut alors considérer les forces qui s'appliquent dessus. Si on considère le problème comme étant plan (un beau freinage dans l'axe !), eh bien le problème simple n'est-ce pas !
Donc, les forces en jeu que l'on se doit de considérer sont alors : la gravité n'est-ce pas, les forces de contact au sol (nous ferons fi d'autres forces telles que frottements de l'air, éjection de diverses matières par le cycliste - voir le sujet sur la choucroute strasbourgeoise). Bon et, ne nous embêtons pas, et considérons que la gravité s'applique orthogonalement à la trajectoire globale de l'ensemble considéré ; vulgairement parlant, que la route est horizontale.
Qu'obtient-on alors ?
Quelque chose de magnifique, qui est que :
- la composante radiale de la force du sol vers la roue est de norme égale à la force de gravité ; le sens étant ici opposé ;
- la composante orthoradiale de la force du sol vers la roue est tout bêtement celle du freinage.
La magie intervenant par l'identité des centres de gravité et d'inertie. On en arrive donc, benoîtement, comme si cela était si évident, à se dire que si la force du sol vers la roue passe « devant » la roue, le vélo a du poids sur la roue arrière ou est en train d'y venir ; si c'est « derrière » alors ça déleste ; et si c'est dessus, la situation est stable, c'est un magnifique « stoppy » !
(aaah ça faisait longtemps)