BRM 400k de Grenoble

je suis passé à Givors à 7h30 finalement ; à l'instant je viens d'avoir un appel d'Alex pour me signaler qu'ils viennent de pointer avec Carenca et Nounours à La Cote Saint André ; il ne reste plus que 55km ; ils devraient arriver avant 20h à Grenoble : Dans les délais

, merci pour les news, je vais de ce pas envoyer un SMS d'encouragements.

Les 3 compères sont arrivés il y a juste une heure en un peu moins de 27 h
largement validé car le délai de clôture a été reporté a 23 h

bravo à toutes et à tous pour ce nouveau BRM !

ceci dit, les randonneurs sont bien aguerris en ces temps et il n'y aura certainement pas besoin de donner des temps de rallonge pour parcours trop longs et trop difficiles. J'en conclu donc que ce BRM est un BRM standard et qu'il aurait pu etre plus dur. On verra cela pour plus tard

Bravo donc à tous, mais à une exception près ! Apres une analyse minutieuse, il apparait que la voiture transformée en boites aux lettres aurait aussi été utilisée pour faire des étirements à convenance personnelle . Je précise que je recycle notre voiture en boite aux lettres et pas en outils de kynesie thérapie. Cela est grave . Je vais aller voir l'état de la peinture aux endroits litigieux. Vous comprendrez aisément que pour les prochains BRM, la boite aux lettres doit etre propre et sans retouche, et cela dans le but d'offrir aux randonneurs une belle boite aux lettre et non pas un truc moche Le service offert aux randonneurs doit etre irréprochable !

Si la peinture etait abimée, je saisierai la commission les litiges des BRM de grenoble. L'examen sera examiné et le jugement sera sans appel. La plus forte sanction etant de refaire deux fois le BRM, à la suite les uns des autres.

Je vous tiendrai au courant de la suite de cette affaire, qui fait premiere dans les BRM france mais qui ne doit pas etre passée sous silence

Bon , en attendant je vais pointer les cartes qui me manquent et reposez vous bien !

A++

Jean-Philippe

a 5 mn pres on etait hors delai....merci Alex et Carenca de m'avoir "tiré' sur la piste cyclable sinon je serai jamais arrivé pour 20H.
mes 100 derniers KMS furent un contre la montre.
je ferai un compte rendu plus tard, je pars une semaine en vacances

A+

Jean Philippe on ne peut rien te cacher avec ta video surveillance

mais pour mes étirements j'ai fait avec délicatesse donc normalement il ne devrait y avoir aucune trace
au fait tes 13 derniers sont arrivés ou pas

Désolé de ne pas vous avoir croisé sur la route.
Félicitations à tous. Je suppose que vous faites la grasse matinée ce lundi pour récupérer un peu.

Par ailleurs, il parait que les frais d'engagement des brevets vont augmenter, pour cause de dépense pour une nouvelle peinture auto

C'est fait, mais ce fut très très difficile!

Heureusement j'ai fais la route avec Carenca. Nous formons une bonne équipe car nous ne flanchons pas aux mêmes moments. Pour ma part j'ai assez bien supporté la nuit, mais beaucoup souffert à partir de Tarare. Heureusement qu'il m'a bien soutenu, en particulier à la Côte St André que j'ai atteint à l'état de loque: vertige, plus de jus, incapable de manger ou boire; sommeil qui gagne, ... Seuls Carenca, une mini sieste sur le parking et une salade de fruits frais m'ont permis de continuer.

J'ai été bien content que Nounours nous rejoigne, je me suis senti tiré par Carenca et poussé par Nounours dans le col Chatain. Là la forme est partiellement revenue et nous avons pu avaler les 25 derniers km à un bon rythme pour finir dans le délai prévu. Merci les gars.

Je suis impressionné par la performance de Marcel, égal à lui-même, un vrai métronome (de course). Je suis aussi impressionné par la fatigue qu'il décrit, ce brevet était vraiment dur.

A titre de comparaison, j'ai trouvé la partie montagneuse plus difficile que les Balcons de Belledonne fait avec Marcel 15 jours avant. Là c'était un 200 d'approche en fin de journée (17h-3h), 2× les Balcons de Belledonne (100 km dans le Beaujolais qui n'est jamais plat, mais surtout montant) et 100 km de faux plat montant au soleil.

Je suis content d'avoir dû lutter pour finir ce brevet de 400. Le 200 et le 300 étaient donné (parcours connu, routes rapides, conditions météo favorables, ...). C'est peut être bon pour l'entraînement physique, mais je pense qu'il faut aussi une préparation mentale et donc sortir de la facilité. J'admire ceux qui ont fait le 200 de Beaurepaire par exemple et je mesure la pression sur les épaules de Pitchoun qui n'a qu'un essai à chaque fois (tu y arriveras et tu seras très fort!). Et je remercie les lyonnaises, lyonnais et Laeti pour leur 300 à Bourg, j'ai puisé dans leurs récit une partie de l'énergie nécessaire à ce brevet. C'est pour cela que vous livre mes réflexions, car même les plus modestes sont utiles.

Quant à ma stratégie pour le PBP, je suis dubitatif.

• J'ai pu mesurer ma motivation pour PBP: je VEUX le faire, c'est une certitude (Carenca, je compte sur toi!). L'idée de
  râter ce brevet me mettait les larmes aux yeux et dans les moments
  difficiles, je planifiais ma participation au 400 de Beaurepaire.
  
• J'ai trouvé le départ 17h très difficile (j'avais déjà eu une journée chargée avec 600 km de voiture et des bouchons dans la vallée du Rhône) malgré une semaine de repos et de vacances. Le sommeil ne pas gagné dans la nuit, mais la journée suivante j'aurais pu atteindre 450 km (=Loudéac) vers 22h, ce qui est bien pour manger et dormir.
  
• Le départ 22h ne m'aurais pas permis d'atteindre 450 km (=Loudéac) à une heure raisonnable.
  
• L'option diagonale avec un départ 17h, 3h de sommeil à Mortagne puis Loudéac-Loudéac-Mortagne-Paris, à l'horaire des contrôles prêt, me plaît assez.
  

A tempérer cependant par les différences: d'ambiance, de température et surtout de profil entre ce brevet et PBP. A titre de comparaison, en 2010 j'ai bouclé le 600 de Rennes en moins de 32h, avec une première portion de ~450 km en 24h (Rennes-Nogent-Vilaine), et en 2009 j'ai bouclé de 600 de Rennes (Rennes-Brest-Rennes) en moins de 37h (avec une étape hotel à Landerneau). J'ai fini ces deux brevets en grande forme. Il y avait une excellente ambiance (jusqu'à 300 cyclos en 2009), nous avons formé des groupes très agréables, la météo était bonne (juste une grosse averse au début en 2010).

Le BRM400 de Grenoble, était vraiment plus difficile. Pourtant j'ai un niveau d'entraînement similaire. J'ai maudit plusieurs fois Jean Philippe pendant le parcours. A croire qu'il avait choisi des routes pour m'empêcher de le faire ( ). Une réussite à ce brevet n'est pas une assurance de réussite au PBP, mais finir sur les rotules ce BRM ne préjuge pas de sa capacité à réaliser le PBP (Mention spéciale pour Manfred, il faut qu'il tente PBP).

Une petite leçon que m'inspire Nounours: mieux vaut finir à la "lymasse" qu'à la ramasse. Je tâcherai de m'en souvenir.

durbin a écrit:

Désolé de ne pas vous avoir croisé sur la route.

Ben voilà, je disais: mais qu'est-ce qu'il manque? Durbin!! pour nous tracter! Non, non, ne t'excuses pas.

durbin a écrit:

Je suppose que vous faites la grasse matinée ce lundi pour récupérer un peu.

Je travaille .... donc je récupère et ma boîte ne "vend" rien.

Ce matin je me sentirais presque en pleine forme aucune courbature et l'appétit est revenu rien de tel qu'une bonne nuit
vu la météo je vais aller me faire un e balade décontraction en trike cet aprem

j'ai fait mon compte rendu sur mon site

Bravo les gars pour ce BRM musclé!
Qd je lis vos compte-rendus, je ne suis pas sûr que j'aurais pu finir ce brevet.
Je vais tenter celui de Beaurepaire le WE prochain!
Pierre

Félicitations à tous pour être allé au bout de ce brevet qui semblait bien corsé, avec ce 400 (rouler la nuit) vous avez fait le plus dure
pour la qualif.
Pour en revenir à tes conclusions Alex, on roule toujours moins vite la nuit et on se fatigue pour le lendemain donc
dans une config PBP et hors objectif moins de 50 h je ne vois pas l'intéret de passer une nuit complète sur
le vélo.
J'arrive à une conclusion un peu différente de la tienne optant pour un départ le lundi matin mais ton option
diagonaliste permet probablement de rouler un peu moins vite (attention aux horaires de contôles Cahraix par
exemple).

Rien de plus si ce n'est encore et !!!

Je vois certains avantages à rouler la nuit:
Il fait moins chaud et on ne risque pas les coups de soleil

• On est moins gêné par les voitures s'il y en a peu et on les voit venir de loin. Utile pour couper certains virages dans les descentes
  
• On ne voit pas son compteur et on peut rouler en mode vipère, ce qui est assez agréable, même si je suis accro (au compteur, mais en diagonale je n'affiche jamais le total)
  
• On roule aussi plus facilement de front et on peut mieux taper la discussion
  
• On voit moins la difficulté (pente, ....) et sans compteur on doute moins parce qu'on est sous 6 km/h (ex)
  
• Je ne saurai dire si le temps perdu à rouler moins vite de nuit est compensé par le temps gagner à rouler plus vite de jour, en gros faut-il plus pédaler moins vite ou moins pédaler plus vite (y en a qui comprennent? Moi même j'ai du mal)
  
• La nuit (micrale) dans une cabine tél, un DAB ou une église (comme se fut le cas sur ce 400, respectueusement) est moins cher que dans un hotel
  
• 
  

Alex pour les controles carte postale ou DAB ?

je n'me pas rouler la nuit car mon éclairage est trop faible pour ma vue nocturne mme prob retinien que laéti, en voiture si pas de ligne blanche j'ai beaucoup de difficulté aussi
c'est fatigant nerveusement, sinon j'aimerai peut être car pourl'instant je n'ai jamais eu envie de dormir

j'me le soleil

Après un brevet réussi et relevé de 400 kms à Dijon l'année dernière, le brevet organisé par Jean Philippe me paraissait tout indiqué : quelques taupinières et des paysages somptueux.
Je me suis donc présenté avec des doutes, pas assez de repos avant d'attaquer ce brevet, je sais que la deuxième partie de nuit va être difficile...

Départ groupé prudent. Première difficulté du jour le col de la Placette. Je joue à la maison et je décide de monter à mon rythme, Marcel calé derrière. Une bise plus tard à mon fan-club et voilà Marcel. Je le laisse filer ayant décider de rouler avec Alex, espérant de pas trop le ralentir. Quelques minutes plus tard nous reprenons la route à deux : St Laurent du Pont, les gorges de Chaille, St Genix sur Guiers, la Vallée Bleue. Peu avant 22h00, nous nous arrêtons pour manger dans une pizzéria... Le pneu avant de l'Agenda est légèrement dégonflé, séance de "gonflette" et nous filons sous le ciel étoilé. Dans la montée sur le plateau de la Dombes, le contrôle avant de ma monture devient flottant... le pneu est à plat. Changement de pneu assisté par Alex. La nuit commence bien !
Passage par Villard les Dombes, le parc des oiseaux est fermé... alors les deux oiseaux de nuit que nous sommes repartent. Coute pause à St Trivier sur Moignans pour s'alimenter. Belleville sur Saône, passage sur l'axe nord-sud de la transhumance et la route va s'élever peu à peu après Beaujeu. Je commence à avoir sommeil, et je suis le feu rouge d'Alex avec insistance... Arrivés au Echarmeaux, nous nous posons sur un escalier, la tête sur les genoux.
Viens une succession de petits cols avant de descendre sur Ranchal et Cublize. La route est large et je flirte avec les bas côtés, heureusement mon ange gardien joue de la sonnette pour me remettre dans l'axe sur le droit chemin ! Devant mon endormissement grandissant, nous trouvons refuge dans une eglise pour une bonne pause. A l'aube du jour, nous longeons le lac de sapins : un paysage de carte postale avec le lever de soleil. Ravito dans une boulangerie à Amplepuis, après les Sauvages, une collation chaude à Tarare. Nous pronostiquons la situation de Marcel... Nousnours arrive.
La Croix de Signy est devant nous, 13 kms de montée assez régulière. Nous abandonnons Nounours... St Laurent de Chamousset, Ste Foy l'Argentière et c'est le pointage et un nouveau ravito ; et rien ne sera de trop : une montée de 6 kms sur Duerne, sans doute la plus raide !
Les Mont du Lyonnais se méritent et l'organisateur nous a gâtés !
La descente sur la vallée du Gier par St Martin en Haut, Mornant. Maintenant une étape de liaison jusqu'à Vienne avant de revoir nos montagnes. Après une salade au fast-food local nous attaquons le long faux plat sur Eyzin Pinet. Je connais cette route et je la redoute, c'est trop plat... je ne suis pas un rouleur et je vois Alex devant. Heureusement il y a encore quelques bosses avant Semons et la Côte St André. Dernier pointage avant l'arrivée. Alex n'est pas au mieux, je déguste une salade de fruits pendant qu'il prend le frais à l'ombre et tente de récupérer en pensant au dernier col....
Nousnours arrive et nous décidons de terminer le brevet à trois. St Etienne de St Geoirs et le dernier col est en vue. La Forteresse est passée. Le col Chatain n'est plus qu'à 4 kms. Nous nous regroupons et nous attaquons la descente très raide sur Tullins. Sur la piste cyclable nous enchaînons les relais pour terminer avant 20h00.
Grenoble 19h50 !
Très content d'en avoir terminé... Les moins : le manque de sommeil antérieur à ce brevet. Les plus : des paysages superbes, une organisation impeccable, des taupinières comme je les aime et un super compagnon de route !


Carenca

J'aime le soleil, mais je crains les coup de chaud aussi.
Jean Philippe avait tout prévu, même les contrôles de nuit. Des questions secrètes dont les réponses se trouvaient sur la route (sans doute sur google aussi, mais sa consomme trop sur un coursier) comme la ville jumelée avec Amplepuis, le nom de l'hôtel des Escharmeaux, ....

Depuis que j'en entendais parler, je suis aller voir le blog d'Olivier Buisson qui a participé à ce brevets (et aux précédents je crois).
C'est surhumain!!!
http://olivier.buisson.over-blog.com/article-580-kms-pour-faire-le-brm-des-400-de-grenoble-72920761.html

J'ai l'impression que Jean-Philippe a subit la mauvaise influence d'une certaine Sophie (maintenant disparue
de la toile) en dessinant ce brevet .
Ce brevet m'a fait penser (en moins dure) au 1000 du sud 2010, une référence en terme d'intérêt du parcours et
relativement exigeant, bon que fais-je le 15 septembre.

Édition pour préciser mon propos dont l'ironie pouvait échapper au premier abord.

Et avec le même début de parcours, un passage par le massif du Pilat entre St Etienne et Vienne, le 600 n'est plus très loin...

Pour éviter la portion entre Givors et Vienne sur ce 400, il faudrait descendre des Mts du Lyonnais par St Maurice sur Dargoire, rive de Gier, passer par la Croix Régis avant de basculer en vallée du Rhône sur St romain en Gal et Vienne...

Carenca

excellent les questions secrètes bravo JP

alors que J.lou xplique qu'il avait les sacoches pleines pour son 400 Chartain certains concurrents en VD sur le Blog de Buisson ne semblent même pas avoir une chambre a air et une barre de céréales ni de vêtments de nuit -pour un 400 en montagne.?
bizarre
il y a une explication?
Papy volant

Citation :

certains concurrents en VD sur le Blog de Buisson ne semblent même pas avoir une chambre a air et une barre de céréales ni de vêtments de nuit -pour un 400 en montagne.?
bizarre
il y a une explication?

Ben oui, il y en a qui ont madame qui fait le parcours en voiture et qui porte tout. Vu aussi sur un 200 récent, madame qui va pointer la carte de monsieur pendant que ce dernier continu sa route. C'est déplorable mais c'est comme ça.

Jean-Lou a écrit:

J'ai l'impression que Jean-Philippe a subit la mauvaise influence d'une certaine Sophie (maintenant disparue
de la toile) en dessinant ce brevet .

Salut Jean Lou

Hum, tu n'es pas tellement gentil d'une part avec Sophie dans ce que tu dis et avec moi car tu laisses sous entendre que j'ai eu de l'assistance pour tracer le circuit (que tout le monde a apprécié d'ailleurs !!!)

L'idée premiere de ce parcours est venue quand nous sommes allés à Paris l'an dernier en tandem. je me suis dit innocemment qu'il était bon de voir 200k et 1500m d'elevation aux echarmeaux. D'autre part, j'ai souvent fait Givors Duerne dans ce sens apres m'etre laissé glisser du Col de Balbins à la Vienne. Dans l'autre sens, je me suis dit que ca ferait un superbe entrainement pour PBP, car les faux plats sont finalement assez nombreux. Reste le reste...

Au debut, je voulais pousser jusqu'à Chauffailles et revenir par d'autres petits cols et arriver vers condrieu. Quand j'ai mesuré le parcours, je suis arrivé à 480k. je me suis dit que c'était quand meme beaucoup ! Je me suis donc arreté aux echarmeaux et j'ai été voir sur place ce qu'il en retournait de cette route des sapins et j'ai du placer deux controles tout pres l'un de l'autre car sinon, certains petits rusés auraient pu couper !

Quant à Sophie, si elle doit avoir une influence, cette influence ne peut etre que bonne ! Elle m'a fait découvrir d'un seul coup les gorges du Verdon rives gauche et rive droite et la montagne de lure. je ne regrette pas la SRHP que je te conseille, tu verras qu'elle est largement faisable.

En tout cas, je pense garder au chaud ce 400, et si je le refais , tu devrais venir !

A++
jean-philippe

jeanpba a écrit:

Hum, tu n'es pas tellement gentil d'une part avec Sophie dans ce que tu dis et avec moi car tu laisses sous entendre que j'ai eu de l'assistance pour tracer le circuit (que tout le monde a apprécié d'ailleurs !!!)

Il ne fallait surtout pas prendre ma remarque comme une critique au contraire, les photos des brevets que tu as proposé m'ont
bien fait envie, je viendrais certainement les faire un jours, et c'en est vraiment de même pour les parcours proposés par Sophie.

A en lire les récits le 400 semblait corsé (ce qui n'est pas un mal) et les parcours proposés par Sophie le sont aussi ma remarque
n'avait pas d'autre sens.