Sport à l'école

Zwoofff a écrit:

2- impossible parce que déja à l'école...

Le sport à l'école c'est la meilleur chose pour dégouter le plus grand nombre. Pour aller au collège je faisait 30 min à 1 heure de marche par jours avec 10 à 15 kg sur le dos. La principal activité qu'on nous proposait c'était la course à pieds. Le tout l'estomac vide parce que la nourriture à la cantine était tellement mauvaise que je ne mangeais presque pas. Autant dire que en effet, ma motivation était presque nul. Et je m'en réjouis aujourd'hui. La course à pieds c'est extrêmement violent pour les articulation et donc à proscrire chez un adolescent en pleine croissance.

Au lycée, il y avait la piscine. Régulièrement, j'étais malade le lendemain. On me disait, que c'était parce que je me séchais mal les cheveux. Forcement, j'allais plus très souvent en sport. Le prof me considérait comme le tire au flanc de service. 2 ans après mon passage la piscine a été fermé et est resté fermé 5 ans parce qu'il y avait des agent pathogènes dans l'eau.

De plus, l'école est basé sur un système de notation et de compétition. C'est complètement idiot en matière de sport chez l'adolescent. Chaque individu à un développement physique qui lui est propre, le forcer à faire une activité avec une exigence de résultat au moment de sa croissance, c'est une hérésie.

Le rapport avec le sujet ! On demande un jardinier, merci !

Vindwa a écrit:

Voilà; hors-sujet transplanté

Aucun rapport, hervé (si je puis dire )

Pour le sport à l'école, c'était pareil pour moi, je n'aimais pas , c'était fatiguant et je détestais courir...

Ca a un peu changé depuis, heureusement, sauf que je déteste toujours courir...(Rythme Sud-Ouest oblige )

Merci les jardiniers.

Pour le sport à l'école, le développement des capacités physiques est important, le sport permet d'apprendre de nombreuses choses, dans le désordre (c'est pas mon métier) : s'entrainer dans un but précis, répéter un mouvement, parfaire ses gestes, trouver le gout de l'effort, la patience, accepter l'échec, mieux le surmonter, vivre l'humilité, accepter les différences physiques avec les autres, accepter son corps tel qu'il est (et pas comme la télé montre qu'il devrait être), apprendre les relations sociales en équipe avec des règles du jeu. En résumé, c'est un bon tremplin pour une vie d'adulte, même si d'autres sont indispensables.

Contre ces histoires de sélection. Le niveau des français m'intéresse autant que celui des autres athlètes, ils sont terriens eux aussi.

Et puis le sport ne sera professionnel que le jour ou ces athlètes fourniront un travail "matériellement productif". Les sportifs pro, ce sont ceux qui exercent un métier manuel, de force de dextérité ou de précision. Le jour ou l'énergie ne sera plus aussi "gratuite", ils retrouveront leur importance.

Les sportifs rémunérés d'aujourd'hui sont des artistes qui produisent un spectacle avec de jolies figures de styles, repoussant les limite de l'être humain. Ils sont utiles à notre société et comme tous les artistes ils doivent pouvoir vivre de leur art, là se pointe un autre débat qui n'est pas celui de ce post.

O'Leave a écrit:

... Le développement des capacités physiques est important, ...

Je suis bien d'accord avec toi, mais pourquoi confier ça à l'école ? Et quel est la cohérence d'amener un enfant devant le portail de son école en SUV pour qu'il fasse de tour de la cours en courant ?

Concrètement, un bon entrainement sportif doit intégrer le ressentit personnel du sportif. Vous imaginer un prof demander individuellement à chacun de ses 30 élèves comment il se sent le matin et établir avec lui un plan d'entrainement pour la journée ? Ce que j'ai vécu c'est plutôt des tentatives pour mettre toute la classe en marche forcé. C'est un non sens sportif, particulièrement appliqué à des jeunes. Les plages horaires des cours de sport sont établis en fonction des disponibilités des équipements et des professeurs, cela revient à nier le rythme biologique.

A la limite, un cours de sport, ça pourrait être utile à condition de ne pas faire de sport. Expliquer de manière théorique les bonne pratiques d'entrainement se serait au moins des outils qu'il pourrait utiliser ailleurs. Et au pire ce ne serait pas destructeur.

Je ne peux répondre à ce sondage, bien trop limité.
Il y a (bien) longtemps, j'ai fait du sport à l'école, et pour la partie "compétition" un peu d'UNSS. Certes les notes étaient à l'époque en liaison assez directe avec les performances, mais c'était souvent atteignable (exemple, courir pendant 20 minutes). Pour mes enfants, je note que le sport à l'école (primaire) se développe et que les instits de l'école publique où ils sont ont des objectifs assez intéressants: il y a un projet piscine, avec différents parcours pour les enfants: à la fois ceux qui découvrent et ceux qui sont à l'aise y trouvent leur compte. Pour les plus grands, il y a un apprentissage vélo et une initiation à la route...
Dans ce s conditions, je trouve que le sport à l'école est fantastique pour tous les enfants!

Depuis quelques années, trop peu, certaines écoles (bien loin d'être la majorité) font en partenariat avec des asso, des sections multi-sports. Cela permet aux enfants à découvrir des sports dont ils ne connaissaient parfois même pas l'existence et d'autres fois de prendre plaisir dans des sports qu'ils n'auraient jamais osé essayer. Ce devrait être obligatoire ce principe car c'est la meilleur façon de donner aux élèves le goût du sport sans les décourager.
Cela dit, c'est déjà la mentalité des adultes vis à vis du sport qu'il faudrait changer, comme celle des médias qui ne connaissent que les sports pompe à frique : foot, tennis, course auto... en dehors de ça... on a des champions du monde en france dans plein d'autres sports et on en voit jamais un bout à la téloche.

M a écrit:

Je ne peux répondre à ce sondage, bien trop limité.
Il y a (bien) longtemps, j'ai fait du sport à l'école, et pour la partie "compétition" un peu d'UNSS. Certes les notes étaient à l'époque en liaison assez directe avec les performances, mais c'était souvent atteignable (exemple, courir pendant 20 minutes). Pour mes enfants, je note que le sport à l'école (primaire) se développe et que les instits de l'école publique où ils sont ont des objectifs assez intéressants: il y a un projet piscine, avec différents parcours pour les enfants: à la fois ceux qui découvrent et ceux qui sont à l'aise y trouvent leur compte. Pour les plus grands, il y a un apprentissage vélo et une initiation à la route...
Dans ce s conditions, je trouve que le sport à l'école est fantastique pour tous les enfants!

+1
Programme accessible ici pour les primaires : athlétisme, piscine, roller, grs, escalade, canoë, voile et last but not least : le vélo ! Très intéressant de voir qu'un gamin nul en GRS est un super pilote de vélo et vice-versa.

J'ai de la peine à répondre, en tout cas les raisons qui sont proposées me paraissent aussi stupides les unes que les autres. En particulier, je m'en tape complètement du sport de compét. Il faudrait surtout offrir aux gamins quelque chose qui leur fasse du bien, les aide à être bien dans leur corps, et les incite à maintenir une saine activité physique pendant leur vie. Ce que j'ai vu et vécu moi-même n'a pas été concluant.
J'étais un gamin un peu chétif et trouillard. J'ai détesté la gym, avec des profs militaires gueulards qui terrorisaient la moitié de la classe. Dès que j'avais la tête en bas j'avais la nausée. Dès qu'il y avait une balle quelque part je la recevais en plein dans les lunettes, alors j'enlevais les lunettes et je ne voyais plus rien. J'ai appris à nager pendant les vacances, par peur de me faire jeter à l'eau à la rentrée par le "prof" de natation. Mais dès que j'ai pu monter sur un vélo je suis parti me promener, et à l'adolescence j'avais cette "saine activité physique" alors que mes congénères ne roulaient qu'en vélomoteur. Aujourd'hui, je vélotaffe, je me véloballade, je vélorandonne etc..., et ceux qui si foutaient de ma gueule à l'école ont le cul vissé à leur bagnole et trouvent que je suis "courageux". Et ça, je ne le dois pas à l'école, mais alors vraiment pas.

C'est n'importe quoi ce genre de sondage ou la réponse est dictée dès que les options sont décrites.

N'ayant pas été à l'école primaire, mais à l'école de la rue, de la vie, j'étais capable tout jeune, de courir plusieurs heures sans pour autant être différent des autres enfants. Pour moi marcher, courir, soulever et porter des charges étaient choses naturelles.

Demandez aux différents vainqueurs, des marathons de ses 50 dernières années si, leur résultats scolaires ont influencés leurs manière de faire du sport.



Il m'est impossible de répondre à ce sondage.


P.S.Il n'est pas obligatoire d'aller en primaire pour apprendre. Pas d'école primaire, mais un B.T.S. à 18 ans.

Pour ce qui est de la compèt, depuis 7 mois, on est en plein dedans : Leïla s'est mise au roller de vitesse et y a pris goût au premier challenge. Moi, pas vraiment partisan de l'entraînement à haute dose, je dois avouer que sur ce coup là, je m'étais planté grave ! Avec 2 séances d'entraînement par semaine, bientôt 3, plus les compèts tous les 15 jours, je croyais que ça ferait beaucoup mais cela lui est nécessaire. Ce qu'il faut, je crois, c'est proposer à l'enfant le maximum de choix et le laisser s'orienter vers ce qui lui plaît et là les facteurs sont multiples (coach, résultats, ambiance au sein du club, etc...)

sherpa421 a écrit:

O'Leave a écrit:

... Le développement des capacités physiques est important, ...

Je suis bien d'accord avec toi, mais pourquoi confier ça à l'école ?

Pour faire profiter de l'égalité des chances (pour combien de temps encore?), le reste est une histoire de moyens donnés à l'éducation nationale, de personnalité du professeur etc .. dans la même veine, pourquoi confier des cours de musique à l'école ? pour en dégouter certains avec la flute à bec et pour en encourager d'autres avec la chorale du collège. Faut-il pour autant supprimer ces cours ?

Quant au moyens de transports des enfants à l'école, effectivement, ton prof aurait pu en tenir compte. J'ai un un prof d'EPS qui un jour m'a dispensé de je ne sais quelle épreuve d'endurance parce que je venais à l'école en vélo... et je ne lui avait rien demandé.

Effectivement il y a besoin d'un peu de théorie ... à mettre en pratique le reste le la séance, chaque élève faisant son plan d'entrainement à lui. Note finale lié aux progrès globaux sur les quelques séances et à un "petit" résumé de l'élève qui détaillera les grandes lignes de son plan, les résultats attendus et effectifs et les leçons à en tirer.

Bon après, je suis peut-être complètement à côté de la plaque, n'étant pas du métier.

herve a écrit:

L. s'est mise au roller de vitesse et y a pris goût au premier challenge

Je me doutais bien que tu cherchais une assistance mais je n'avais pas deviné celle là! Exploiteur d'enfants, va

navigaterre a écrit:

C'est n'importe quoi ce genre de sondage ou la réponse est dictée dès que les options sont décrites.

C'est sur ! Mais on est au bar, alors on ne va pas se prendre au sérieux. Que l'on vote oui ou non, dans les deux cas ça nécessite une bonne dose d'auto-dérision. D'ailleurs moi même j'ai pas voté, j'ai pas assez d'humour. De toute façon, le résultat du vote n'influencera certainement pas le ministre de l'éducation national.

Hello ,j'ai votez pour .
Bien que en Maternel c'est un peu trop tôt ,
Sélectionné vers 12 ou 13 ans est encore temps .
Avis perso . .
Spock 2

Ouai a les coles gé apris l'ortografe la gran mer le kalkul las geografi est un prux dis toire, le spor ct bon, mintenant je me suis specialise a la pé tant que et à la beuh lote, je suis faure.
je rai fleche y au VH pour bronzez, trop fore tro con for table.

Fréquentant avec beaucoup de plaisir mes collègues d'EPS au collège, j'apprécie vraiment la vision que eux ont des activités physiques. Et qui se trouve être très éloignée, même si elle n'exclus pas la compétition des celle des parents. De manière caricaturale, les parents projettent leurs fantasmes de réussite basée sur l'écrasement des autres, le combat contre les autres et l'arrivisme social, ce qui colle parfaitement à leurs rêves les plus fous comme avoir un 4x4 Porsche Cayenne pour tracter le jet ski. Pendant ce temps les collègues d'EPS essaye d'attirer les gamins vers une nécessaire activité physique dans laquelle la performance pure n'intervient que très peu. Je suis épaté de voir combien et comment ils font intervenir la notion de progression par rapport à un niveau de départ propre à chaque élève, dans la notation.
J'ai assisté l'an dernier au spectacle réjouissant d'une pauvre gamine (dans tous les sens : famille de merde qui la traite de merde et comme une merde, et qui mange de la merde. Et qui se retrouve comme une merde avec un physique de merde (1m45 pour 80 kg, c'est pas rien à 13 ans) . Et donc une image d'elle même merdique et un comportement la cantonnant dans cette image.
Forcément, la gamine pour l'athlétisme, c'était pas le top.
Les collègues, car ils s'y sont mis à plusieurs l'ont persuadé, un qu'elle n'était pas une merde et que deux elle pouvait courir 20 minutes.
Elle l'a fait avec un barème adapté à ses capacités initiale et à eu une bonne note. Elle a fondu en larme avant l'arrivée, mais de joie, a eu des courbatures sérieuses toute la semaine, a amélioré ses performance la semaine suivante. Elle est aussi enfin sortie de son isolement affectif en osant répondre (en lui cassant la margoulette) à son cousin, miniature concentrée du pire de son milieu qui se foutait de sa gueule en l'appelant "la truie".
Et c'est inscrite à l'UNSS le mercredi en athlétisme. Pour la première fois de sa vie, elle est reconnue, elle est assidue, se transforme et travaille et parvient à courir 45 mn. Et elle participe aux compétitions, où elle arrive dernière, parfois sous les bravos. Elle a même découvert, même si elle n'y crois pas qu'elle n'est aussi conne et insignifiante que ça. Et du coup, elle devient jolie.

En petit comité avec ses parents, on a quand même eu droit, de la part du père, en présence de la fille "Franchement, une grosse comme ça qui court, ça vous dégoute pas..." A défaut de rendre le père moins con, l'EPS a sauvé la fille.
Je dis donc, oui à l'EPS et merci aux collègues d'EPS.

C'est bien que les enfants puissent s'aérer la tête après les matières intellectuelles en EPS. Bien sûr, il faut leur proposer quelque chose qui les fasse accrocher.