Compte rendu du BRM 600 Aix en Provence
du 21 et 22 mai 2010 Samedi 00 h 00 : rien à signaler .
04 h 00 : arrivée discrète d'un organisateur , mais malgré sa vigilance le moindre petit bruit réveille presque toutes les bêtes assoupies dans le parking qui ne demandent qu'à partir.
Aller , on y va .
Je mange mon petit déj , copieux car je sais que j'en aurais besoin.
Récupération du carton de validation, de quelques cartes pour les éventuels pointages de nuits , on grignote un peu, on boit un café et puis revérification du matériel.
Bon, c'est bon , on va y aller.
C'est le départ, nous sommes presque plus nombreux que sur le 400 , c'est l'impression que j'ai, j'essaye de rester au contact de mes compères et ce n'est pas facile surtout dans la première descente vers Le Puy st réparade ou je me fais une petite frayeur dans un virage, il me faut lever le pied et laisser filer , mince si je suis déjà séparé du groupe ca va galérer.
Pas de problème de vision, vive les moyeux dynamo , c'est la panacée.
Mais je suis tendu car ce sont mes premiers km avec ce vélo.
Heureusement je recolle un peu avant le Puy.
Le jour commence à se lever , le vélo marche bien , le pilote commence à se décontracter, et au fil des arrêts ( pipis , lumière , enlever vêtements ) le groupe se disloque un petit peu .
La météo est avec nous, vent inexistant , plein soleil.
Je décide de rester pour l'instant avec Serge, ainsi je suis certain d'avoir une assistance mécanique en cas de besoin.( Ce qui ne sera jamais le cas , car le vélo tourne comme une horloge )
Un peu avant Cavaillon , nous nous regroupons et nous allons continuer ainsi vers le premier contrôle.
Il y a quelques VD avec nous et cela roule bon train, bon c'est tout plat tout va bien.
De temps en temps je me dis t'es barjo de faire ça avec un vélo que tu conduit pour la première fois , mais je me sens bien dans le vélo et mes doutes commencent à s'estomper .
Quelques kilomètres plus loin au bout d'une ligne droite nous voyons de petits points jaunes fluos, il y a un groupe devant , le pointage ( Monteux ) n'est plus qu'à 5 ou 6 km alors là Serge raisonnable jusqu'à présent enclenche le turbo et met le feu dans le groupe.
La cadence est trop forte pour moi et je ne veux pas me griller , je laisse filer , les autres VC suivent sans problème.
En fait la raison en est toute simple, comme dit plus haut Serge voulait être le premier pour aller là ou vous savez.
Ouf regroupement au premier pointage, aux alentours de 8 h 00 si je ne me trompe pas.
Café , croissants, petite pause ( non pause moyenne il faut évacuer le trop plein ( hein Serge !!).
On repart tranquillement , les kilomètres s'enchainent sans trop de soucis, je me sens de mieux en mieux dans le vélo.
Tulette , Valréas, Montbrizon, tiens ce n'est plus plat , la cadence ralentit sauf pour Jfv qui s'éloigne imperturbablement.
Regroupement à Dieulefit vers 11h 00 ( km 150) où cette pause est la bienvenue .
On sent que la journée va être chaude , mais ce ne sera rien en comparaison du dimanche.
C'est içi que Jfv nous quitte pour rouler à sa main et taquiner le VD.
Certains , je vous laisse deviner lesquels, commencent à attaquer les futs de bière.
Après les rites habituels , pointage , vidange , remplissage gourdes et estomac, nous repartons donc à quatre ( Franck, Nicolas, Serge et moi) en sachant que maintenant il y a une côte à gravir.
Cela se passe plutôt bien à notre cadence ( relativement homogène tout au long de notre parcours et cela à été très agréable et rassurant d'être en bonne compagnie ) entouré de pas mal de VD sur cette montée.
Finalement elle n'était pas trop longue et dans la descente au revoir tout le monde , nous nous retrouvons sur le plat tous les quatre direction Crest.
La chaleur commence a bien se faire sentir, en passant à Crest nous décidons de nous arrêter à Chabeuil pour s'en jeter une.
La route est bonne et relativement plate et tout d'un coup je roulais avec Franck et Nicolas plus de Serge , nous décidons de l'attendre à l'entrée de Chabeuil.
Au bout de 7 à 8 minutes le voilà.
C'est sa jambe de bois qui le travaille avec la chaleur ( en réalité son pied droit qui s'échauffe ).
Comme convenu nous faisons une bonne pause à Chabeuil.
Pour ma part ,techniquement pour le vélo et physiquement pour le bonhomme tout est ok.
Franck et Nicolas décident de s'attarder un petit peu pour se restaurer davantage.
Serge que son pied inquiète un peu décide de partir tranquillement : je me joins à lui et nous décidons de nous retrouver tous à St Marcelin qui se trouve à une cinquantaine de kilomètres de là.
Les 200 premiers km sont fait .
La traversée Bourg de péage et Romans sur Isère se passe rapidement et sans encombres.
Ensuite la route s'élève doucement et avec la chaleur qui se fait sentir cette partie du trajet se fait un peu dure.
La chasse au point d'eau fraiche est ouverte.
Nous faisons un arrêt bref et bienvenu à St Lattier ou le refroidissement par aspersion auprès d'un robinet public se révèle un véritable bonheur.
Cela sera souvent le cas dans cette après midi ainsi que le lendemain.
Enfin St Marcellin , nous commençons à être un peu cuits ( surtout moi ) et en plus je n'arrive plus trop à manger( pas envie ).
Le temps pour Serge d'engloutir une gaufre à la nutela, voici Franck et Nicolas qui arrivent.
Peu de temps après c'est François Hennebert et son collègue ( en VD tous les deux , organisateur et membre du club CSP ) qui nous rejoignent.
Nous les retrouveront un peu plus tard au restau à St Valliers.
Il reste la dernière grosse bosse à effectuer, montée jusqu'au lieu dit ' l' étoile ' avant de commencer la descente.
Il fait chaud , il fait beau , quelques nuages d'orages avec des coups de tonnerre se font entendre mais ils resteront loin de nous.
Un petit arrêt pour resserrer une baume qui craque et on repart.
Chacun monte à sa main, j'essaie de rester avec Serge et enfin la descente , nous filons vers Roybon.
Arrêt à la fontaine municipale , refroidissement par aspersion en attendant Franck et Nicolas.
Quelques instants plus tard les voici.
Serge a encore faim mais le bar du coin ne fait pas de casse-dalle.
Franck a un coup de moins bien et décide de s'avancer.
Nous repartons, la route est légèrement descendante , nous nous regroupons pour terminer cette première moitié de parcours ensemble par une pause restaurant sans limite de temps.
Après quelques recherches nous trouverons un restau sympa , ou nous serons rejoints par le duo du CSP.
Il me faudra une bonne demi heure de pause avant de pouvoir envisager d'avaler enfin quelque chose.
J'ai envie de frais et d'ailleurs , je commence par le dessert une bonne et belle coupe de fraises, ensuite un bon plat de salade variée et un bon café.
Le soleil décline doucement et la température descend. C'est agréable après cette chaude fin d'après midi.
On papote , et puis viens le temps de repartir.
Rangement des sacoches ,déguisement fluo et nous voilà repartis pour la dernière moitié du trajet.
Je jour s'enfuit , la lune fait son apparition sur la route de nos exploits.
Maintenant il va falloir gérer la nuit . Comment ?
La circulation n'est pas très dense , tant mieux pour nous,et le relief étant légèrement descendant nous les kilomètres.
Tournon, St Peray, La Voulte sur Rhone, Le Pouzin.
La nuit s'est définitivement installé et de fait pas d'établissement ouvert à Le Pouzin.
Nous nous préparons donc à remplir une carte , par chance la poste est juste là.
Et voilà nos deux compères du CSP , qui arrivent ,nous rajoutons leurs noms sur la carte et hop, dans la boîte.
Nous décidons de continuer au moins jusqu'à Montélimar lieu du prochain pointage (en gros 30 km ), enjambons le Rhône passage à Loriol et en avant.
Et tout à coup Nicolas ayant vu passer Pimprenelle sur son nuage ,le voilà qui met le feu au groupe et sur le faux plat descendant le compteur commence à s'affoler ( 45 : 50 : 55 ), heureusement après avoir explosé nos compères en VD du CSP l'allure redevient normale ( 30/35).
IL fait bon, presque pas de voitures, tiens voilà nos amis du CSP qui repassent, mais là personne ne bouge heureusement car je ne sais pas si j'aurais suivi.
@ suivre