Le 600 de Villance (B), dit "Les 4 frontières"

Ce 600 dit des 4 frontières puisqu’il parcourt 4 pays (Be - GD Lux - D - F) voir tracé openrunner, ce n'est pas moi qui l'ai fait, mais Jéjon (qui viendra peut-être en dire un mot).
Avec Figaro, on avait rendez-vous avec lui vers midi à l'arrivée à Villance (près de St Hubert). Midi au plus tôt, avait-il dit au téléphone. Sauf que dimanche matin, vers 9h, pendant que je roulais vers le point de ralliement, coup de téléphone: c'est Jéjon qui annonce qu'il est déjà arrivé!
On l'a donc retrouvé, avec Figaro et Élisabeth à Marche vers midi, avant de reprendre la route à travers le Condroz jusque chez lui dans cette belle après-midi d'été précoce.
Oui, parce que non content de boucler son 600, en tête, en 25 heures, il a ajouté une centaine de km à son compteur pour regagner ses pénates!

bien roulé

Voui, merci ! Tout s'est bien passé.

Septante-cinq kilomètres tranquilles pour me rendre sur les lieux, à Villance, au cœur de l'Ardenne, la veille du départ. Une nuit grelottante (5°C) sous ma nouvelle tente solo Ferrino et une insuffisante couverture de survie.

Le départ rapide à 7h45 pour rattraper ceux partis une demie-heure plus tôt. Quelques montées, quelques descentes, de profonds défilés au Luxembourg, ce magnifique Himantoglossum hircinum fièrement perché sur un talus. Mon dernier devancier rejoint au kilomètre 200, à Trittenheim, le long de la Moselle allemande. Deux ou trois tronçons très roulants et plus plats qu'espéré autour de Kaiserslautern, avant de me perdre dans Saarbrücken et de passer la frontière germano-française. Dix minutes de somnolence frigorifiée, sur le vélo appuyé à un poteau indicateur, avant de fondre sur Longuyon où s'éveille le boulanger. Les retrouvailles avec l'âpre bitume belge, dans cette merveilleuse Gaume d'où je préviens l'organisateur de mon arrivée prochaine, lequel m'apprend qu'un autre randonneur l'a déjà contacté. Mon arrivée à Villance à 8h50, où je comprends que l'autre randonneur a téléphoné avant moi, mais loin derrière moi... Mission accomplie en 25h05, dont 3h14 de pauses, avec une fréquence de pédalage moyenne de 81.

Cette omelette aux lardons que Francis, le maître d'œuvre, me mitonne adroitement en guise de petit déjeuner. Les 35 kilomètres jusque Marche-en-Famenne, où me retrouvent Élisabeth, Figaro et Vindwa pour le déjeuner. Et 60 bornes pour quatre vélorizontaux écrasés de soleil, à travers le Condroz. Quand je me couche, le soir, je constate qu'il me reste une bonne heure pour terminer le brevet : en poursuivant sur le même rythme, j'aurais approché le mégamètre.

Jéjon a écrit:

une fréquence de pédalage moyenne de 81.

C'est au pif ou c'est une mesure? Ce genre d'indication pourrait être intéressante.

Non, non, c'est mon compteur (Sigma BC 1609, je crois) qui le dit !

Plus que ma moyenne, c'est cette donnée-là que je surveille beaucoup en longue distance ; je crois en effet que c'est intéressant.

C'est un compteur sympa alors. C'est que tu lui donne plein de boulot! Alors bravo à toi et à ton compteur!