Brevets des randonneurs autonomes aquitains 2013

/Mode Philo ON/

On est tous des amateurs, au sens propre de ceux qui font quelque chose parce qu'ils l'aiment. Maintenant pourquoi? Chacun son truc et y'en aura assez pour tout le monde.

/Mode philo OFF/

Plus prosaïquement, on s'est offert des visites improvisées de Bordeaux la nuit assez marrantes et très avantageuses pour le chrono.

A l'aller, visite de Eysines (partis à l'envers après le barrage de la piste), le Bouscat, le pont bacalan, et le vieux Lormont. Avec juste la sensation de se mettre en retard dès le début.
Au retour, Bordeaux centre direct par l'avenue Thiers, le Pont de Pierre et Vctor Hugo, puis les boulevards.
Un samedi soir, entre 2h30 du mat' et 3h00, nuit de pleine lune, c'était vivant.
On a même eu droit à un "J'ADORE LE HANDISPORT" claironné et répété à notre vue par un passant dont la prononciation révélait la quantité de boissons hygiéniques consommées

Bref, on est hors délai pour le brevet, mais on a nos chances pour le Nobel de topo!

@ rasleboldeceblog

Pour la navigation, GPS Garmin 705 avec le parcours mémorisé au préalable. Et tout de suite aux limites du système: génial pour suivre une trace (il te signale 200m avant chaque bifurcation), mais limite pour consulter la carte (écran trop petit, illisible) et surtout catastrophique pour chercher une route (temps de calcul dément et itinéraire plein de détours foireux).

En plus je me suis emmêlé les pinceaux au début et à la fin. Résultat, nos traversées de Bordeaux où on aurait pu gagner beaucoup (on est passé à 700m du pont bacalan sans le savoir, et on continué jusqu'au pont de pierre).

Moralité:
- je ne jouerai plus avec le GPS et ses gadgets, il servira juste à guider sur la trace et à surveiller le cardio;
- j'utiliserai la fiche itinéraire complétée en la gardant à portée de main pour tout ce que le GPS ne donne pas;
- j'envisage sérieusement de prendre une carte au moins pour les grandes villes où l'orientation est difficile, au cas où on se retrouve à improviser...

ça rentre, l'expérience.

Moulinette Oleave,

En fait moi ce que j'admire chez vous, c'est votre capacité à rouler de nuit. Moi je n'aime pas beaucoup cela. Ca me fait une motivation pour finir tant que faire ce peut de jour. A la limite j'apprécie c'est le matin et le lever du jour mais voir la nuit tomber avec moi sur mon vélo ce n'est pas mon truc. Il va falloir que je me force un jour...

Par contre pour la navigation je ne fais pas du tout comme vous.
1- Pas de navigateur; j'adore les cartes et la navigation; se confier à ces engins enlève quelque chose aux brevets et en cas de pbm si tu n'as pas préparer autre chose, tu es très mal
2- Toujours les photocopies de cartes Michelin nécessaires dans un plastique au fond d'une sacoche (ca ne pèse rien)
3- Pour mes parcours je fais des fiches qui tiennent dans un porte document plastique de portefeuille et qui tient donc dans une poche de maillot; cela peut se consulter en roulant sans s'arrêter ou si on s'arrête en ne perdant pas de temps à sortir les cartes...
4- Sur les fiches je fais des schémas avec les principaux lieux, les routes qui les relient (avec N°), les changements de direction; pas la peine de faire le tout à l'échelle; si je reste 50km sur la même route je me note un ou deux lieu intermédiaire avec des points sur la route histoire de me rassurer, mais surtout le dernier avant un changement de direction, puis le changement avec le nom de la nouvelle route,... etc Ca fonctionne très bien. En plus le temps de préparer tout cela, cela permet aussi de mémoriser les points sensibles.

Je vais vous scanner les fiches du 300 et vous les envoie si en MP vous me donnez vos adresse mail pour que vous puissiez voir le résultat.

A+

josé

La copie de carte, la préparation, c'est ce que j'ai toujours fait.
Mais je me suis fait abuser par les promesses de l'électronique. ça peut aider mais ça remplace pas la cervelle.

Sur longue distance, le papier reste plus fiable et rapide et sauf grosse difficulté topo, c'est plus sûr. Maintenant le gps permet de ne rien manquer, surtout bien fatigué. Je m'oriente donc vers une combinaison des deux pour la prochaine fois (eh oui, j'ai le virus).

Quant à la nuit, c'est une question de goût. J'adore. les bruits, les odeurs les sensations sont différents. C'est aussi plus confortable parce qu'on est mieux respectés par les voitures. Les gens ne se comportent pas pareil. Donc on peut aimer ou non (Didier?).
Mais en dehors du goût, c'est aussi une question d'équipement: si t'as pas un bon phare, tu peux pas être relax en avançant à tâtons ou en te demandant si on t'a vu.

Et etre accompagne par les etoiles? Je fais que du velotaf de nuit, mais il m'arrive quand meme souvent de choisir la version longue quand le ciel est bien degage, juste pour le plaisir d'etre guide par la grande ourse :-), bien au chaud dans la chaise longue, la tete dans les etoiles.

La bonne surprise du jour : la carte jaune dans ma boite aux lettres et le brevet validé.

La préparation du parcours, je l'avais faite sur mon premier 200, mais mal faite car il y a eu quelques moments de doutes et égarements. Du coup, je suis preneur d'exemples, merci José.
Depuis, j'ai utilisé la carte donnée le matin par l'asso, elle fonctionne bien quand on reste sur l'itinéraire, dès que j m'en écarte, je dois soit étudier la carte en roulant (vivement le tandem) avec l’inconfort visuel et cérébral que cela procure, soit m'arrêter souvent et là le temps s'accélère et les kilomètres rallongent ;-).

O'Leave a écrit:

La bonne surprise du jour : la carte jaune dans ma boite aux lettres et le brevet validé.

...

ça c'est une surprise qu'elle est bonne !

M'étais fait une raison mais ça fait plaisir.

Merci O'leave pour la route et à tous pour le sympathique soutien.