Sokol A2

Cisou a écrit:

Vélosolex m'a réalisé une superbe paire de sacoches aérodynamiques et sur mesure, exprès pour le Sokol, Alex va être jaloux ;-)
Photos à venir.

Je suis très curieux

Selon les dires de Vincent, mais pas en public : " De toute manière, ce n'est qu'un brouillon, c'est encore perfectible !!
Je voulais des sacoches à la journée, mais le patron que j'ai fait me donne des sacoches de rando : j'ai pu y mettre mon duvet, mon matelas d'un côté, et de l'autre la tente ultralight T3, et il restait une peu de place partout !!! Enfer et damnation, il faut tout recommencer !!!!!"
Et moi : "Oh non, pas encore un brouillon à refaire !!!!"
J'arborerai au VélorizonBreizh mes premières sacoches que Vincent a dédaignées ("trop lourdes" (pas tant que ça !) "pas la forme que je veux" !) (quel gamin capricieux)), en plus de mes Globetrotter à batterie.

En attendant la refabrication, il devra se contenter des petites bleues qui vont aussi bien sur le Méta que sur le Sokol. C'est juste qu'il aimerait une ouverture sur la face arrière et non latérale. Môôônsieur est difficile !!!!

Voilà 2000km et 6 mois que je roule sur le Sokol. Il a supplanté le Méta que je ne prends plus (sauf exception Sokol crevé par exemple). D'ailleurs j'en suis même arrivé à être moins à l'aise en descente sur le Méta et son guidon hamster que le Sokol, un comble.
Record de vitesse sur le Sokol est de 75km/h pour 80 sur le Méta.
Je rentre juste de l'Ardéchoise où j'ai parcouru la Volcanique (176km 3200m). Les descentes sur routes privatisées ont été un formidable régal, une jouissance de chaque instant. Il faut savoir que je n'ai qu'un petit moteur diesel et donc je n'ai doublé personne dans les montées sauf quelques exceptions dans les dernières et beaucoup de monde m'a dépassé. En revanche en descente personne ne m'a doublé et j'ai passé mon temps sur la voie de gauche avec des différentiels de vitesses de 20km/h et plus. Un tandem à gros pneu et frein hydraulique m'a tenu tête, mais c'est le seul. Les autres à peine dans ma ligne de mire et déjà loin dans le rétro. En plus fini les appréhensions, je descends maintenant une jambe tendue bloquée comme autrefois sur le Méta et roulez jeunesse ! Le vélo fait corps et les trajectoires sont un régal de précisions.
L'angoisse de la foule et des autres qui vous serrent, oubliée.

Juste un petit problème, quelques cyclistes m'ont dit que mes deux roues n'étaient pas dans le même plan, mais que çà pouvait se faire corriger. Il tire un peu à droite, mais moi je n'ai rien senti de particulier.

Cisou a écrit:

En plus fini les appréhensions, je descends maintenant une jambe tendue bloquée comme autrefois sur le Méta et roulez jeunesse ! Le vélo fait corps et les tajectoires sont un régal de précisions.

Bonsoir,

Merci pour le retour. Une question : tu descends jambe tendue ; t'autorises-tu à pédaler de temps en temps pendant la descente ? Je veux savoir par là si le fait de relancer provoque une déstabilisation du vélo ?

La question ne m'est pas adressée, mais je me permet quand même de répondre. 
Je ne descends pas jambe tendue. J'ai essayé sur le conseil de Cisou, je n'aime pas. J'ai les deux jambes légèrement fléchies, la droite un peu plus en avant et les genoux serrés. Je peux raisonnablement relancer, mais je crains de le faire lorsque je suis sur la plaque (grand plateau). La dernière fois que j'ai essayé j'ai fais une embardée qui m'a mis sur la voie de gauche. J'avais un développement trop long pour ma vitesse. Du coup je n'ai jamais mis la plaque sur l'Ardéchoise (et aussi pour ménager mes crampes). J'ai l'impression qu'il me faut une bonne cadence pour être stable, sans pour autant atteindre les cadences que je tenais sur mon Bacchetta.

Ok, Merci. Dans une longue descente (col), ce n'est pas très gênant (quoique, c'est souvent bon de soulager sa position est de ne pas laisser les jambes se refroidir) mais c'est dommage dans les bosses courtes ou on souhaite se donner de l'élan à la fin de la descente pour remonter le plus haut possible à la montée suivante. Cela dit, la TD a l'air bien sympa quand même et offre d'autres avantages.

C'est marrant comme le même vélo donne des sensations différentes. Perso, je descends toujours sur la plaque, si je tente de pédaler dans la semoule, c'est là que je fais des écarts. En sortie de virage secs, je relance pour passer de 30 à 50 tout à droite, mais attention, ma plaque n'est qu'une 44 dents ;-)
Je peux pédaler jusque 50km/h sans les mains, donc sans déstabiliser le vélo, au delà en général je me repose ;-)

Cisou a écrit:

ma plaque n'est qu'une 44 dents ;-)

Je t'avais dit, que ça ferait court...

@ Olivier25
D'accord pour la Beauce, mais j'aimerai le voir rentrer du BRA (Brevet du Randonneur Alpin pour les non-initiés ; 220km-4500m de dénivelé  )! pas trop mort quand même !
Déjà qu'il ne se fait plus tout jeune, qu'y dit !!! 

6000km au compteur du Sokol en 10 mois, plus de 200 cols et 80 000m de dénivelé. La bête se porte bien si on ne regarde pas la peinture  

J'aime toujours bien ce vélo, mais je commence à lui faire des infidélités dés que le programme de la journée comprend des pentes au delà de 10%. En revanche, sur le long et plat, il est plus efficace que le Méta.

J'ai fait mon premier 300km avec en Septembre, 25km/h de moyenne roulé: Grenoble-Alberville-Ugine-Annecy-la Via Rhona-Paladru-Le Grand Lemps-Tullins-Grenoble. D'accord, c'est plat, mais c'était mon 1er 300 !
En moins de temps que pour faire les 221km du BRA.

Depuis un autre délire, 100km en moins de 3h, je sais Aurélien mettrait 2h, mais c'est déjà dément pour moi. Sur le Voie Verte des Grenoblois bien sûr, notre grand stade en plein air.

Le Speed n'est plus descendu du clou depuis un an. Mais le Méta reprend un peu du service, dans le col de Parquetout versant nord suivi d'une montée à Notre Dame de la Salette par exemple, les connaisseurs comprendront pourquoi...

Merci donc à Joel et Berg pour leur belle conception, je me régale.

Premières chutes en Sokol, deux dans la même journée, un rail de tram et une plaque de glace, à chaque fois chute sur le coté droit.
Première chute à faible vitesse, la seconde au moins à 20km/h, glissade sur 30m, le dérailleur est bien rayé, la vis de retenu du cable est bouffée, la clé n'y rentre plus. J'ai quand même fini la sortie (il me restait 140km) avec un dérailleur tordu, une chaine qui grigne.

Au final, ce n'était pas le dérailleur qui était tordu, mais la patte acier de fixation du dérailleur, partie intégrante du cadre.
J'ai réussi sans mal à la détordre, l'avantage de l'acier. Sur les VTT elle est souvent constitué d'une pièce séparée, volontairement plus fragile pour ne pas abimer le cadre en cas de casse.

j'espère que le pilote n'a pas trop de bobo  ,ce qui m'étonne le plus c'est que dans ton récit un peu plu haut tu arrive à relancer avec le Sokol à 50 km/h sans les mains, ce qui m'est impossible avec le Vendetta au delà de 30 km/h ou ça devient assez chaud de lâcher les mains du moins pour moi, la géométrie doit y être pour beaucoup

C'est dû à l'angle de la direction, beaucoup plus incliné sur le Sokol que sur le Vendetta... Meilleure stabilité à grande vitesse...

L'avant du cadre étant assez raide, quand il décroche, les choses vont vite. L'important est que tu ne te sois pas fait mal.

Non, aucun souci, je n'ai rien du tout, une pizza de 5 centimes, pas de quoi en faire un plat :-)
Merci.