Nous sommes 3 VC / 25 participants au départ de ce BRM600 :
,
Philippe
Michel
et moi... les ablisiens sont restés couchés contre leurs blondes et non venus faire la même chose sur leurs vélos…
Nous quittons la région parisienne de nuit et goûtons le jour naissant en entrant dans les Yvelines… délice que ces levers de soleil avec les ombres des vélos qui s’étirent sur les blés dorés…
puis la forêt de Rambouillet encore fraîche… St léger en Yvelines, Gambaiseul, Gambais… routes connues par les PBPistes.
Nous traversons, tranquilles, les plaines céréalières de l’Eure et Loir…
puis le relief devient un peu plus vallonné : nous sommes en Normandie et bientôt en pays d’Auge : belle descente sur Vimoutiers (km192)…
pointage et casse-croûte… sans Camenbert ! Un comble, le village est à quelques kilomètres !
Ensuite, la journée sera marquée par une succession de montées et de descentes…
la Suisse Normande mérite bien son nom : imaginez trouver une aire d’envol de parapente avec des parapentes jouant avec les thermiques !
Griserie de glisser ds de longues descentes en flirtant avec les 75km/h sans donner le moindre coup de pédale !... et une fois en bas, plaisir de la remontée : le petit plateau a été fort utile parfois !
Ces montagnes « russo-normandes » nous feront passer par Falaise (km230)…
Condé sur Noireau (km260)… Villaine la Juhel (km330) où nous pointerons, à la nuit tombée, en buvant un café couché… euh ! allongé, et en écoutant le concert donné pour la fête de la musique.
Nous partons ensuite à l’assaut des Alpes Mancelles.
La nuit est encore douce, les montées le sont parfois aussi… et magie des roulades nocturnes, le temps n’existe plus…
... jusqu’au moment où les yeux commencent à tirer : nous décidons d’un arrêt dodo sur une pelouse…
Nous dormons 45’ et repartons après avoir mangé nos sandwichs.
La traversée de la Sarthe est faite ds le noir… le jour se lève en arrivant ds le Perche Vendômois… Nous arrivons à Mondoubleau (km450) à 6h avec une envie de café-croissants terrible mais rien est encore ouvert… De dépit, nous sombrons sur le trottoir devant la poste après avoir posté une carte pour le contrôle… Dire que le trottoir était moelleux serait excessif mais les 20’ de sommeil nous ont fait du bien et nous ont motivé pour repartir à la recherche d’un bistrot ouvert et accessoirement de notre trace.
Nous trouvons une boulangerie plus loin, mais le café me manque et bientôt j’ai une ou deux « absences » sur le vélo avec réveil en sursaut : il n’est pas prudent de continuer ainsi à lutter ; il faut que je dorme !… nouvel arrêt dodo sur le premier chemin croisé, 10’ de pur bonheur, la tête calée par le casque que j’ai oublié d’enlever ;
Philippe adopte une autre technique tout aussi efficace…
Cette mini-sieste nous permet de repartir ragaillardis jusqu’à Bonneval (km500) où nous prenons le café tant rêvé.
Le moins plaisant est devant nos roues… La traversée de cette morne et triste Beauce avec le vent ds le nez, vent qui souffle toujours assez fort car en Beauce, rien ne l’arrête… sauf Michel, derrière lequel on tente de s’abriter…
Nous regoûtons à la région parisienne en arrivant sur Dourdan (km565)… il fait très chaud (34°c) … la circulation est aussi un peu plus chaude par la faute de quelques excités…
A St-Chéron (km 575), la trace quitte la grande route pour une sévère grimpette sur la gauche. Je me pose à l’ombre pour attendre Michel et Philippe. Michel me rejoint et nous attendons vainement Philippe. Manque de lucidité ? Fatigue ? Toujours est-il que nous pensons qu’il ne nous a pas vu tourner, qu’il a filé tout droit sur son bolide (un vk2, ça vionzeee !…) et que, connaissant le coin, il va prendre un autre chemin, évitant ainsi le raidillon…
Nous finissons donc à deux le parcours en empruntant de jolies routes encore accidentées et, souriants malgré la chaleur, nous arrivons au terme de ce BRM.
Nous pensions retrouver Philippe et ben non !…
Nous attendons en mangeant un brin, c’est 15h50, quasi l’heure du goûter des enfants ! – Merci pour le très bon accueil des cyclos longjumellois
– en répondant aux questions et à l’intérêt suscité par nos montures… jusqu’à ce qu’un participant arrive et nous dise que Philippe a cassé sa roue libre à Saint-Chéron… Gasp !
Il nous a fait le coup de la panne et nous, comme des cons, on a rien vu !…
Cet épisode me gâche un peu le tableau qui était plutôt positif : clôture des brevets 200-300-400-600 et désormais, plein d'autres envies de LD ds la tête et les sacoches !