Comment avez-vous connu le VH ?

Bonjour ,

Trike , VC , VM.

Lors d'une recherche internet en avril 2013 pour comparer des VD de course , c'est comme ça que j'ai fait connaissance des VH.

Cinq mois plus tard j'avais mon trike

Je ne sais plus si j'étais d'abord tombé sur le forum ou autre site d'information du VH

Quand au VM , je m'y suis intéressé depuis les CM de Saône en août 2014 (j'ai pas pu y aller ) car j'y connais quelqu'un de longue date qui y habite et cette personne m'avait envoyé un MMS d'un Mango , Strada ou Quest bleu (j'ai plus la photo ) et depuis c'était le tout début de la contamination irréversible

A cause de Jéjon qu'avait posté à propos du VC sur le forum Oléocène en 2005. Tout ça c'est la faute à Jéjé.

Doublé par un VC dans la vallée de Rhone alors que je faisais la diagonale S P.

1995 : j'achète le manuel du voyage à vélo de l'association CCI ; une page sur le vélo couché sans aucune illustration, référence au LWB Peer Gynt de Radius, importé en France par Rimsky-Korsakov, un restaurateur breton

fin 2000 : en Allemagne pour mes études, je vois un trike Anthrotech devant une livrairie ; je bave devant le confort du siège
début 2001 : j'essaie un StreetMachine chez Rando-Boutique à Paris... j'en veux un !

été 2003 : après 2 ans d'économies, je me paie mon premier VH, un Sinner Demon 20/20

Le premier VC que j'ai vu de près c'était lors d'un pique-nique dans les Alpilles fin 2011 et je dois l'avouer, j'ai regardé ce vélo d'un oeil plutôt ironique (ce n'était pas un trike)

Puis quelques mois plus tard une ergothérapeute me dit que je devrais essayer un trike, je ne savais pas à quoi ça pouvait ressembler, je connaissais le handbike, rien de plus.
Prise de contact avec le Barjonaute pour réellement visualiser le concept, 20 mètres dans l'impasse face à chez lui m'ont convaincu et dans la foulée je passais commande.

Si on fait un raccourci, c'est grâce à ma jambe en moins que j'ai découvert et rejoint ce milieu, sans l'accident, je passais à coté de tout ça et je continuerais d'avoir mal à mon séant ....

Chabizar .je le savais
nous avons des gênes en commun!!
*en 1995// au contôle des machines du PBP..j'y vois mes premiers bents et tris avec surtout des concurrents Américains.je suis bluffé...
-lecture du livre de Magnouloux :"tandem sur la banquise" de Paris au cercle polaire en Peer Gynt
-essai d'un Peer Gynt d'un voisin ayant rallier Paris-Dublin
*en 1996:commande d'un Hornet Radius au fameux Rimsky ..bent qui d'après lui pesait 15 kgs ..en fait ..il en faisait 21!!
(il y avait pas plus de 30 engins neufs en France ...beaucoup d'engins étaient de construction artisanale ..)

**ensuite j'ai eu "un certain nombre" d'engins a deux et trois roues!!
Papy volant

Avec CYRANO qui est arrive un beau matin avec son vélo couche

Au début des années 80, une société belge s'est lancée dans la fabrication d'un modèle de vélo couché: le "Vélérique".
Je l'ai découvert avec Julos Beaucarne, qui en faisait plus ou moins la promotion:
.
J'avais, à l'un de ses concerts dans mon village d'alors, acheté un poster avec une vue semblable qui accompagnait la phrase visible sur mon avatar.
Un petit reportage télé de 1982 sur ce vélo: http://www.sonuma.be/archive/le-v%C3%A9l%C3%A9rique
Et près de 25 ans plus tard, j'ai pu sauter le pas grâce à Laurent qui m'a proposé d'essayer et qui m'en a fabriqué un (le MD23).

j'avais bien dû voir rouler deux ou trois VC sur le canal de Nantes à Brest et tel que je me connais j'ai dû trouver ça sympa. Cependant la vraie découverte fut en faisant des recherches sur le net en rapport avec mes maux de dos, poignets et autres ; il me semble que le premier site que j'ai consulté fut celui de Zen Cycles, puis ce forum, puis les sites des marques, puis Velofasto et les essais, et depuis je roule, je roule, je roule

En ????? Je ne souviens plus quelle année lors d'un rasso de caravanes Eriba, le célèbre et génial Pypat également présent nous avait fait essayer son trike   , j'avais adoré et prévu d'en acheter un dès que je serais en retraite.  
Plus tard Pypat m'a trouvé un membre du fofo Erickks habitant ma région pour faire un nouvel essai de trike, et là Erickks très sympa m'a confié son Greenspeed   , au moins une bonne heure    cette fois j'étais convaincu et j'ai acheté mon Speed en 2011 et le début d'une contamination   .
Pat.

sans doute la faute a la Vipère que je voyais sur la piste cyclable il a 10 ans

je n'ai pas connu le VH, je suis passé directement du pot au vc

En 1994 j'ai ramené d'Angleterre un des premiers Windcheetah fabriqué par son concepteur, Mike Burrows.
J'avais déjà vu auparavant le Peer Gynt et son propriétaire qui est allé au Cap Nord en hiver avec, mais j'étais plus attiré par les tricycles que par les bicycles. En effet, je m'étais fait faire un tricycle droit Longstaff en 1987 sur lequel j'ai fait 66 726 km en 20 ans.
J'ai fait 4 358 km sur le Windcheetah de 1994 à 1999,
15 844 km sur un Optima Dolphin de 2003 à 2008,
17 000 km sur un Kettwiesel de 2005 à 2009,
15 242 km sur un Nazca Paséo de 2008 à 2009
55 900 km sur mes deux HPV Scorpion depuis 2009

Soit plus de 500 000 km de pédalés depuis que je me suis mis au cyclotourisme en 1965.

Comme d'autres ici : accident de la route, séquelles cervicales et neuro-musculaires... perte partielle d'équilibre et rééducation sur vélo assis... on oublie vélo de course et VTT en montagne.
Vite marre d'être enfermé : essai d'un trike... conquis par le confort, mais déçu de la vitesse... découverte du VM : c'est ce qui me faut pour faire de la ré-éducation pendant mon temps de transport ! J'y ai pris plaisir depuis, y compris pour de la grande ballade, surtout avec le Milan.

Un grande passion pour la randonnée en vélodepuis tout petit.
Puis quelques problèmes de dos en VH.
Puis le Ternet mondial qui me fait découvrir l'alternative VH.
Puis achat d'un Condor Optima début 2001.

Et plein de km depuis...

L'essai de ma  ? vingtième selle, une Proust, est un nouvel échec : plus je deviens vieux, moins j'appuie fort sur les pédales et plus j'ai mal aux fesses !
J'avais déjà vu des barons dans des salons mais leur position extrême me faisait peur
je tombe sur une pub ? un article ? sur le cruzbike :
- position moyenne, assise, pas trop loin du VD
- pas trop cher
- vélo retransformable en VTT
Je saute le pas ... et ça a été le vélo qui m'aura apporté le plus de ? révélations ? bonheur ? survie ? etc ...

après un enieme VD teste et une fois mal aux C.... pardon!!
visite au hasard des sites de cycles, j ai un souvenir de ...85/87 dans ces années la!! c est pas jeune!
une animation me reviens en tête ; une course de vélos " bizarres"; 24h autour d un grand parking a la campagne , près de Limoges!!
C'etait la première approche de ce type d 'engin!!
j ai cherché " vélo couché" " allongé" ...jusqu a tombé ici!!

J'avais repéré les VH sur le web depuis un certain temps, fin 90 peut-être. Ma première exposition fut probablement le site de Rans, car je travaillais dans l'industrie de l'ULM à l'époque, près de Montréal d'où je suis originaire.

Je trouvais déjà ces engins intéressants (j'ai toujours eu un faible pour les engins alternatifs de toutes sortes), mais je ne connaissais pas les prétensions de vitesse, et l'avantage du confort ne me disait pas grand-chose: mon vélo était alors un Specialized Crossroads, à la selle bien molle, tige de selle et potence suspendues, pneus larges et position assez relevée, que je n'avais jamais utilisé pour des trajets de plus de 30 ou 40 km. Je n'étais pas du tout sportif, et mon appréciation des routes de campagne se résumait plutôt à les suivre depuis les airs ou à les dévorer en voiture sportive...

En déménageant à Paris pour y poursuivre des études, je cherchais un petit boulot d'étudiant, assez flexible pour l'horaire variable propre à cette occupation. Bref le type de petit boulot courant en Amérique du nord mais rare en France! Je suis donc devenu "chauffeur" de vélo-taxi pour les touristes. Les véhicules étaient des VeloForm Citycruiser, à assistance électrique et position assise.
J'ai été surpris de pouvoir pédalier toute la journé (assisté, certes) en tout confort, avec la même vue qu'en voiture et dans une position qui me paraissait tout naturelle.

Cherchant alors à rouler dans la même position même pendant mes loisirs, je me suis remis à la recherche des VH sur le web. Je suis presque tombé dans l'écueil du débutant cherchant à réinventer le VH afin d'obtenir le beurre et l'argent du beurre pour pas cher : j'allais acheter un kit de conversion Cruzbike, un vélo électrique pas cher afin de récupérer l'assistance, un cadre pliant et suspendu... J'avais peut-être même des idées de carénage, je ne sais plus trop.
En effet, il est encore difficile aujourd'hui pour un débutant de saisir le type de VH pertinent à chaque utilisation (contrairement au monde des VD), et il ne faut pas s'étonner quand certains se lancent dans les mêmes poursuites.
Heureusement, je suis tombé sur un Optima Lynx avec Rohloff sur eBay à prix très raisonnable, que je suis allé récupérer au fin fond de la Bavière.

Je me suis ensuite surpris à rouler plus vite et plus loin qu'auparavant et à devenir plus athlétique que je ne l'avais jamais été. Découvrant également les joies des autres pratiques cyclistes (route, cyclocross, vélotaf et mode de vie sans voiture) et de la longue distance en VH, je me suis lentement mais sûrement concentré sur ce que je considère comme le coeur de l'expérience en VH 2 roues : La motivation à rouler plus loin et plus longtemps. Il ne s'agit pas tant de rechercher la vitesse à tout prix mais plutôt de mitiger les éléments démotivateurs : vents de face, montées, mauvaises chaussées, manque de maniabilité, mocheté complexité et bruit de l'engin, difficulté d'apprentissage.

En 2005, lors d'un week-end CCI au dessus de Thonon. J'ai vu arriver un drôle de vélo avec jeune femme dessus. Je crois que c'était Céline (Chabizar). En rentrant j'ai commencé à me documenté sur internet et j'ai commandé mon premier VC un Baron chez Pulsar en 2006.

En visitant le meeting aérien de la base de Cazaux, en 2005, je vois un gars sur un vélo rouge à trois roues, dont deux derrière, avec un siège très bas, qui déambule tranquillement
au milieu de la foule  des visiteurs.
Réflexions:
"C'est quoi ce truc?"    "Ou a t'il bien pu le trouver?"    "C'est nul! Ca doit se trainer sur la route"  
Puis, je passe à autre chose... Fin de l'histoire.

En 2006, je me mets à chercher sur internet un vélo léger, à guidon plat, pouvant éventuellement rouler en tout chemin léger.
Au milieu des résultats, je trouve "vélos couchés" : Késako?
Je tombe sur le forum bleu et commence à lire "Que le vélo couché c'est vraiment trop bien, que ça laisse les zôtres vélos sur place, que c'est HYPER confortable je te ferai dire, etc..."
Je visionne les vidéos de Hotwaker , avec Owanestek comme guest star (Si vous aviez fréquenté le forum bleu, à cette époque, vous sauriez qui est Owanestek)
Je me prends à rêver...

Je découvre enfin que, dans les rarissimes revendeurs de l'époque, il y en a un à Andernos, près de chez moi: RDV
Je le découvre au fond d'une impasse, dans une zone industrielle. Il me fait essayer ce qui, bien plus tard, semblera avoir été un vieux Dolphin rouge, sans coussin de siège
(Il me soutiendra plus tard qu'il y avait un coussin, mais mes fesses, elles, ont une meilleure mémoire   )
Au bout de quinze minutes d'essais solitaires, j'arrive à démarrer, puis à rouler de mieux en mieux dans l'impasse.
Bilan: Bof, c'est pas évident,  ça coûte un bras et , à l'époque, je suis très contraint dans mon budget.

Je continue de fréquenter le forum bleu, en continuant de lire "Que le vélo couché c'est..."
Je finis par me dire que, s'ils disent "Que le vélo couché c'est..." ils ont peut-être raison, que j'ai dû louper quelque chose  
Re-RDV, cette fois au magasin de Lège, dans une autre zone industrielle.
Là, j'essaie un Dolphin gris, avec un coussin. Après quelques minutes, je retrouve le coup et je roule , faisant même des tours de quartier et commence à vraiment apprécier.    
Mon voisin, qui m'accompagne, en a tiré quelques séquences vidéo qui sont collector, maintenant.

Mon épouse me sort un truc du genre "Quoi? Ca va pas! Tu ne vas pas mettre 1500 euros dans un vélos tout de même!   "

Quelques temps après, je trouve un autre forum, jaune celui-ci, où les gens disent aussi "Que le vélo couché c'est..."
Parmi eux, Dolmen qui me propose de racheter à vil prix  son auto construction dont il ne se sert plus.
Je rencontre Dolmen chez lui (Mon premier forumeur en vrai   ) et découvre son bôh Baron jaune   et aussi le "Tracassin", l'auto construction...
C'est une chose bizarre   , avec des roulettes partout, fabriqué en acier à ferrer les ânes , de couleurs variées avec une nette dominante rouille.  
Et le bruit de ferraille que fait l'engin, c'est vraiment quelque chose    J'hésite , puis j'achète, après avoir réussi à rouler sur ce truc improbable.
Dolmen en a tiré quelques images vidéo qui sont, elles aussi, collector.  
Plus tard, j'améliorerai la ligne de chaine, le siège et la couleur. Ca donnera un vélo très convenable pour se balader couché.
C'est Clément, un autre girondin, qui en a hérité et qui s'en sert encore je pense.

J'arriverai quelques temps plus tard à me payer mon Lynxx, et là, ça démarrera pour de bon...

En 2007  j’ai du arrêter  définitivement le vélo droit  pour  des problèmes de dos . J’ai commencé a regarder les vélos couchés sur le net et  rien ne m’emballait  vraiment  .

La plupart des modèles  m’apparaissaient comme des absurdités mécaniques  avec un trajet de chaîne tortueux , un cadre vermicelle  et les talons qui touchaient la roue avant .  Seul les modèles LWB  type Rans  me paraissaient  acceptable  .

J’allais me lancer dans la construction d’un lwb  quand je découvris  un article dans la Dépêche du midi  qui parlait d’une société  de coursier  toulousain  équipé de Cruzbike .

Ce fut la révélation et j’ai construit mon 1er td  copie d’un cruzbike  . Depuis je ne roule qu’en td .

Ah, Didier, je n'ai même pas eu besoin de fréquenter le forum bleu (que j'ai connu après le jaune) pour lire avec délectation le récit de Patrice B. le niçois alias Owanestek sur une furieuse journée au vélodrome de Bordeaux. Et d'autres échantillons de la prose d'Owanestek. Un inoubliable moment du bent. C'était palpitant et ça donnait super envie d'aller rouler.

Juin 1999, un stagiaire ingénieur me parle d'un vieux projet de vélo étrange dont divers prototypes prennent la poussière au fin fond d'un sous sol trop sombre pour qu'une personne douée d'un minimum de jugeote ne s'y risque.
Plus tard la même année un ex-collègue se pointe avec un peer gynt, décidément c'est une référence! (c'est surtout une magnifique œuvre de Grieg). C'est son dernier jour, mais j'ai quand même le temps de tester et d'adorer.
S'en suivent des mois de recherche, essais pour craquer sur le Taifun de Challenge: problème aucun revendeur Challenge en France à l'
époque. Qu'à cela ne tienne, je file à Gand pour essayer chez Manu, qui ouvre sa boutique pour moi et passe cette journée grise et froide d'octobre sur les bords brumeux des canaux aux péniches paresseuses. En fait, je craque pour le petit hurricane guidon dessous et son vert métallisé du plus bel effet. Je me demande ce qu'il est devenu...
Ensuite je ne reposerai plus jamais les fesses sur mon VD, et ma vie sera changée à tous points de vue

La recherche de confort m'a poussé à m'interroger sur l'intérêt du tricycle couché. Étant très maladroit j'ai tout de suite fait une croix sur le vélo couché, mes réflexes sont vraiment lents et imprécis.
Après quelques recherches sur internet j'ai pris rendez-vous chez Roulcouché où j'ai pu essayer un Catrike.
Le prix m'a par contre un peu rebuté. J'ai fini par faire affaire via Bentokaz pour un... Catrike.
Plus tard je l'ai revendu pour acheter un Alleweder avec assistance électrique. Finalement, le budget, je l'y ai bien mis...
Maintenant je ne roule plus couché, mon environnement urbain m'a poussé à m'éloigner du trafic, et justement il y plein d'endroits où faire du VTT en forêt, pas trop loin.
Le vélo couché m'a permis de refaire des km dans un confort appréciable, m'a fait considérer aussi la différence énorme entre un matériel de qualité et un vélo basique.
Après un tour tout aussi intéressant par le fat bike et les aventures en terrain mou ou instable qu'il permet, je fais maintenant du VTT avec un tout suspendu haut de gamme qui associe confort et légèreté.
Pour ma retraite, si je retourne dans mon sud-ouest natal à la terre très collante et au maillage de petites routes calmes, je repasserai probablement au vélomobile assisté.

J'en avais vu quelques uns ( des VH) passer dans mon atelier pour réparation , ça m'intriguait un peu , j'arrivais pas à bien rouler avec . En 96 , je me suis broyé un poignet suite à un accident de parapente , je me suis dit que le VH c'était le top pour pédaler sans appuyer sur ce poignet ..
Mais ce n'est qu'en 2004 après avoir rencontré Vincent P. à Valence que je commande un baron et un lynx chez Optima . Les débuts furent difficiles mais au bout d'un mois je ne roulais plus qu'en Baron ensuite il y a eu Allègre en 2006 et toute la suite de l'aventure VH .