Avec le StepTrike couché… mon passage dans un autre univers

jagut a écrit:

Pour moi, mais je peux me tromper, le mouvement rotatif provoque plus de pertes que le rectiligne. .

Hum …

Pour moi = c'est ce que je pense

ou

pour moi = pour mon pédalage

Le pédalage rectiligne comporte des allez-retour ; il faut arrêter pour repartir dans l'autre sens ; en aviron, on voit bien la bateau qui ralentit sérieusement dans les phases non propulsives


Le pédalage rond est pratiquement continu quand on sait appliquer une force perpendiculaire à la manivelle en permanence. Bon, ce n'est pas à la portée de tout le monde, Anquetil ?, mais on s'en rapproche plus ou moins


Il y avait un nid de steptrikes dans le coin et effectivement ils avançaient pas mal. Mais ils étaient debout et utilisaient bien tout leur poids. Il y a longtemps que je n'en vois plus …
A les voir, vue l'inclinaison du step, il me semble que les mollets ne travaillent pas du tout. C'est pire que le VC, il n'y a vraiment que les cuisses qui travaillent

Ca peut justement répondre à certains handicaps ...

Après essai, l'absence de point mort semble un argument massue, tout cela parce que la vitesse de retour n'est pas contrainte. Si l'on a réglé la transmission pour faire la poussée sur une seconde, pour une situation précise, rien n'empêche de faire le retour en 2 dixièmes. Alors, la phase de poussée peut reprendre alors que l'autre pied n'a fait que 20 % de sa course.
Sur un pédalier, le temps de retour est fixe et aussi long que le temps à l'aller. Il faut passer par les pédales à clips pour récupérer une partie de ce temps perdu, et apprendre à pédaler rond.

La liberté de mouvement et la variabilité à la demande, d'une poussée sur l'autre, devrait éviter toute forme de douleurs en raison d'un pédalier mal positionné. Le corps va corriger automatiquement et éviter les situations douloureuses.

L'ensemble est rigide et répond bien, la largeur du cadre permet d'avoir un comportement naturellement sain, sans torsion ou flexion parasite.
Une belle expérience, à renouveler au fil des évolutions.

Et une citation de Chabizar d'un autre fil:

chabizar a écrit:

Aujourd'hui j'ai eu la grande chance de rouler sur ce fameux step-trike, qui d'ailleurs, braque comme un rasoir, c'est impressionnant. Même un Catrike ou un Gekko qui braquent pourtant très bien, tournent un peu plus long que le step-trike made in Jura.

Grâce aux explications pédagogiques de son concepteur, le step trike se prend en main aisément pour l'embrayage-débrayage et le dérailleur arrière ; on pousse sur les jambes de propulsion, et c'est parti. Le concept permet d'actionner chacun des propulseurs de façon totalement indépendante, chaque jambe peut ainsi avoir un mouvement ample ou ramassé, loin du corps ou près du corps, calme ou véloce, de façon indépendante par rapport à l'autre jambe. L'absence de "butée" d'extension maximale de la jambe surprend au début, c'est une liberté qu'il faut apprendre à gérer, vu qu'avec le carcan du pédalier, on n'a pas l'habitude.
Ce surcroît de marge de manoeuvre dans les mouvements est plutôt agréable, il faut l'apprivoiser doucement mais sûrement.

On sent qu'il y a un beau potentiel pour augmenter la fluidité du mouvement. Pour ma part, j'en suis restée au mode "hachoir", même si j'ai poussé l'accélérateur jusqu'à un petit 35 km/h dans une ligne droite. Ceci étant, je manque aussi de fluidité dans le Taichi Chuan, alors ça doit venir un peu de moi. Mais je ne doute pas que je parviendrais à la fluidité si je pratiquais régulièrement (genre pour emmener les colis à la Poste le cadre jaune a la bonne couleur pour le job ).

De la belle mécanique usinée d'un style nouveau pour un vélo, il y a encore un plateau, des pignons et un bout de chaîne certes, mais comme on a cet ensemble dans le dos, on oublie la chaîne pour se concentrer sur les propulseurs à câble et leurs pièces mécaniques élégantes.

Ah, côté esthétique, le cadre treillis a une belle gueule mise en valeur par la peinture jaune, et le logo est élégant.

Un grand grand merci à Denis !


Bon, il faut tout faire pour que cette belle conception française se développe, dans l'Hexagone en général et dans le Jura en particulier.

C'est bien plus détaillé que ma version, et méritait que l'on remettre ce texte en lumière.

Merci "rouelibre44" d'avoir ouvert ce post et présenté ce trike. Ce qui me plait bien c'est que ça réduit grandement la longueur de la chaine. Pédalier devant et roues motrices arrières c'est étonnant pour un néophyte.
Difficile bien sur d'imaginer les sensations qui vont avec. Pour ça il faut essayer. Mais apparemment le pédalage semble aussi effiicace qu'en tournant les jambes.
Félicitations au concepteur bien sur

@jpl83
En aviron effectivement le temps mort est bien visible… Le temps de retour des 4 membres de chaque rameur est prolongé par l’amplitude de déplacement du siège coulissant lors de chaque renversement de cycle.
Ce temps mort est donc bien supérieur à celui du Steptrike sur lequel il n’y pas que les cuisses qui travaillent mais aussi la totalité des muscles des jambes lors des poussées et des replis.

@cavallo pazzo
Tu as parfaitement compris la cinématique du mouvement et aussi la façon d’en tirer partie.
Merci pour la remise en lumière de la version de Chabizar qui décrivait (avec son art de l’écriture claire et concise)  son expérience du pilotage du Steptrike de Denis.
Elle soulève d’ailleurs une particularité à propos d’une certaine fluiditté à acquérir que j’assimilerais plutôt à de la décontraction ou d’un lâcher-prise comme lorsque l’on apprend à nager…
Je n’exagère pas vraiment quand je parle d’un apprentissage nécessaire pour apprécier toutes les subtilités de ce trike.

@BP4LIFE
J’aime ce Steptrike par toutes les possibilités qu’il permet et cela me motive à le faire connaître.
Avoir pu pédaler en trike depuis 2012 sur le Gekko me permet aussi de comparer et de prendre le recule nécessaire.

Depuis quelques jours j’ai davantage steppé sur l’eau (35 petits km) que sur la route en suivant sur plusieurs jours la flottille des vieux gréements et différents concerts de jazz lors des RDV de l’Erdre en compagnie d’autres fêlés de step.

cavallo pazzo a écrit:

Si l'on a réglé la transmission pour faire la poussée sur une seconde, pour une situation précise, rien n'empêche de faire le retour en 2 dixièmes. Alors, la phase de poussée peut reprendre alors que l'autre pied n'a fait que 20 % de sa course.
…
Une belle expérience, à renouveler au fil des évolutions.

Sur une évolution ça va, en continue, si les 2 pieds font la course entre eux je suis fatigué d'avance

Mais je ne demande qu'à essayer

Tout à fait d'accord si la poussée est tout aussi forte, cela va donc solliciter plus tout l'organisme et te mettre à genoux. Perf sur quelques secondes... Donc il est possible d'envisager une poussée moins forte en crête, et mieux répartie. MEs genoux en frissonnent de bonheur rien que d'en parler. Lisser les pics et réduire les contraintes localisées est souvent une voie intéressante et ce mécanisme permet d'y arriver.

cavallo pazzo a écrit:

Donc il est possible d'envisager une poussée moins forte en crête, et mieux répartie. MEs genoux en frissonnent de bonheur rien que d'en parler. Lisser les pics et réduire les contraintes localisées est souvent une voie intéressante et ce mécanisme permet d'y arriver.

Si je te comprends bien, j'identifie cela aux pas de patineurs où tu pousses une jambe pendant que l'autre na pas encore fini sa course, lissant ainsi les temps morts. Je le pratique le plus souvent sur du plat ou légère pente, je n'y arrive pas encore sur des pentes sévères où les automatismes du va-et-vient reprennent le dessus et où la concentration s'efface devant l'effort à fournir.
Comprendre et apprendre l'ensemble de ces subtilités de pédalage qu'offre ce trike demande d'accepter de passer par un stade d'auto-apprentissage.
Il me reste encore des techniques à peaufiner et ce trike n'a pas encore fini de m'étonner.

Oui, c'est bien cela: avoir le maximum de temps où les deux jambes poussent.
J'y suis arrivé mais alors le souffle est vite arrivé à la limite, si les muscles fournissent plus, ils demandent plus aussi et il faut alimenter tout ce petit monde en oxygène frais.
Cela signifie que la plage d'effort possible est plus large, et pour ceux ayant la capacité pulmonaire (et cardiaque) qui va bien, il est possible de pousser plus fort (en Watt moyens) qu'avec un rotatif.

cavallo pazzo a écrit:

J'y suis arrivé mais alors le souffle est vite arrivé à la limite, si les muscles fournissent plus, ils demandent plus aussi et il faut alimenter tout ce petit monde en oxygène frais.

Sur quelle type de pédalier step y es-tu arrivé ?
J'ai eu des problèmes cardiaques l'an passé et depuis je fais attention à bien étaler mes efforts.
Ce type de pédalage est parfait pour cela car je peux diversifier ma façon de pédaler à ma guise.
J'en ai fait l'expérience en autres sur un parcours 201 km réalisé (dont 40 km de chemins) il y a 3 semaines à 19,5 de moyenne avec sacoches bien remplies,
sans fatigue excessive et sans douleurs. Le lendemain matin j'ai pu faire ma marche de 12km normalement.
Je vais d'ailleurs m'appliquer un tel parcours de 200km mensuel tellement c'est bien, en plus de mes parcours usuels.

J'ai voulu faire une correction d'orthographe et puis voilà que le message est apparu plusieurs fois.
Je suis trop néophyte en la matière.
Mes plus plates excuses aux modos...


Pas de souci, on est là pour corriger ça...

Ralevy - Modo

tu peux tout à fait supprimer ton message (ou du moins l'éditer dans tous les cas) pour limiter les doublons à condition qu'il n'ait pas de message d'1 autre contributeur ensuite --> donc maintenant c'est trop tard! Un modo pourra sans doute nettoyer tout ça.

Sur le sujet, j'ai raté de steptrike à Lyon, mais ça sonne vraiment envie d'essayer ce que ça donne

Chouette alors. . le kayakorizon existe aussi. .!!
J'aurais aimé être là

Les joies du pédalage rectiligne
Cette mécanique concrétise une sorte de philosophie du mouvement mélangé d'un besoin de
mobilité.
De non côté les théories tendent a se dissoudre au fil de l'usage et de la réalité . .
plus je roule moins je pense du coup moi même j'ai du mal a trouver les thermes ou la manière d'expliquer une sensation, d'ailleurs je te remercie cavallo de faire remonter le texte de Mm. chabizar,
vraiment je relis avec des petits frisson de joie . .
Les bien fait sont bien réel
Ma premiere experience a été de tester les rejets du corps . . aucun

Mais quand même il faut forcer pour avancer dans les côtes et la propulsion humaine demande des efforts.
Le Steptrike subi comme tous les autres l'attraction terrestre, pour ma part ce n'ai pas le poids qui me dérange mais le manque d'oxygène dans les muscles.
Bon, tout ça se travaille. .
pour cela il faut être motivé, il faut en avoir envie !!
Le trike me plait par ce que c'est un trike, j'aime ce comportement,
mais je regrette a chaque fois le mouvement de vilebrequin du pédalier, "mis a part a basse vitesse"
Je me sens bien sur un trike mais c'est mon pédalier qui me motive vraiment.

Je porte mon espoir sur l'existence des véloroutes et j'ai l'impression que le trike y trouve tout son sens . .
Je suis rassuré et heureux de voir que les domaines de la rééducation physique s'intéresse vraiment au Steptrike .
Le pédalier V-Lautier attire des regards d'étonnement, et c'est difficile d'en parlé sans l'essayer,
ses moments sont encore trop rares . .
Difficile d'être sur tous les fronts
( mais quand même, l'idée de lancer un Steptrike sur une piste me chatouille la fraiseuse )

Le fil de Jean Luc développe de multiple réflexion
c'est très motivant
. . .
Lisser les pics et réduire les contraintes . ., mieux gérer les contraintes devrai consisté a permettre
un espace de temps plus long au mouvement et je pense qu'il faut se libérer de la chute brutale du vilebrequin . . , je ne suis pas un expert du pédalage circulaire mais il me semble que de donner le coup de pied ou de pédaler rond, cadences rapides ou lentes demande un apprentissage et de bien manipuler les vitesses . . ou alors rouler tout doucement .

Je trouve intéressant de pouvoir changer le développement ou la cadence instantanément voir même instinctivement a chaque coup de pieds . .

Dans l'effort je cadence plus vite qu'en rotatif, apparemment je n'utilise que la plage de détente de mes genoux a l'endroit ou ils ont le plus de force, et comme j'ai des petites jambe je pédalerais en équivalence avec des manivelles de 100mm voir moins . . là, j'ai souvent un rapports plus long mais je m'essouffle moins , si je fait de plus grand pas, des mouvements plus ample je déplie presque complètement mes jambes cela me demande plus d'efforts mais je cadence plus lentement , ça envoi plus de développement .
Dès que je fatigue, instinctivement je step très court sur une jambe et plus long sur l'autre, cela donne l'effet d'un galop de cheval.
Aussi je jongle avec les vitesses des leviers principalement selon la route, dès que je ne suis plus en prise, je met tout a fond et je step au ralenti, si je pousse fort contre le siège le Steptrike accélère comme un scooteur.

Je crois que chaque personne steperaits différemment a partir du moment ou on lui en offre la liberté
, ma femme ne pédale pas du tout comme moi et n'utilise pas les mêmes rapport de vitesses.
Moi j'adore soutenir ma vitesse dans les descentes les deux jambes en même temps , en rameur
sur des rapports très très long . .

En fait c'est très ludique

A vous lire j'ai l'impression qu'il est inutile de prévoir "l'alternance forcée", c'est à dire une jambe pousse l'autre tire comme sur un pédalier classique.
Tant mieux ça me fait moins de tracas.

Ma compréhension, sans avoir essayé ni même vu l'engin

Les parcours des 2 jambes sont forcement les mêmes
Par contre les temps de parcours peuvent être différents : Ainsi on peut ramener la jambe plus vite que l'autre ne pousse et commencer à pousser un peu avant que l'autre n'arrive en bout de course. Ca lisse le mouvement . Si on a un bon moteur comme dit Cavallo, on peut augmenter la période de poussée simultanée

Bon, je me comprends

V-Lautier denis a écrit:

Les joies du pédalage rectiligne
Cette mécanique concrétise une sorte de philosophie du mouvement mélangé d'un besoin de mobilité

Denis c’est exactement cela, je compléterais par philosophie du mouvement libre.
En effet et pour bien répondre à jagut, LossPedale et jpl83 les deux jambes restent entièrement indépendantes et libres naturellement comme pour la marche à pied avec la faculté en plus de se propulser à la vitesse d’un trike.
C’est de la marche à l’horizontal avec un grand champ de vision contrairement à la marche classique où on baisse le regard le plus souvent vers le sol pour vérifier où on va poser les pieds.
Sur le Steptrike en un cycle de pédalage je peux avoir une poussée différente sur chaque jambe, cela n’aura aucune incidence négative sur l’équilibre de la poussée totale puisque ces deux poussées vont s’additionner sans jamais être en conflit.
Chaque poussée courte, longue, en forçant plus ou moins, sur une jambe ou les deux ensemble procurera de toute façon une avancée.
Chaque watt ainsi fourni est directement transmis à la chaîne quelque soit la manière.
C’est le mode le plus libre que je connaisse en matière de pédalage.

C'est vrai qu'en marche chaque jambe peut avoir un déplacement différent suivant le terrain, le dénivelé, le handicap ou la simple blessure.

Non content de faire du vélo couché, je vais pouvoir faire de la marche couchée. J'entends déjà les sarcasmes de jalousie de mes copains de marche.

Ah nos amis marcheurs!
Ils en posent des questions quand je m'y rends au rdv hebdo avec le Steptrike.
Pas facile même pour que j'arrête les explications afin de partir à l'heure et au retour faut que je sois dans les derniers à repartir forcément.
C'est du plaisir de partager et finalement les sarcasmes (je m'y attends et suis entraîné) sont de plutôt bienveillants.

Comment ce compare le principe de fonctionnement de ce StepTrike avec celui d'un Elliptigo qui est aussi un système de step mais debout au lieu de chouché ?

Je n'ai jamais pratiqué le vélo elliptique.
Je pense néanmoins que ces deux types de pédalage sont assez différents.
Pour le premier, on est debout et on joue de son poids sur les jambes avec la particularité d'avoir un renvoi systématique et symétrique d'une jambe à l'autre non modifiable au niveau de la course.
Sur l'autre, assis horizontalement permet d'avoir le corps porté et d' avoir la liberté sur les va-et-viens des jambes avec le dos bien calé.
C'est un peu déconcertant pour certains et même beaucoup plus pour d'autres au début mais après des kilomètres de pratique, on adore.

Ayant beaucoup trop roulé en voiture ce week-end, je me suis pris une espèce de douleur du haut et à l’arrière de la cuisse gauche sur pratiquement toute la jambe gauche. Cette douleur m'a tenaillé encore aujourd'hui jusqu’à cette fin d’après-midi.
Je décide alors de pédaler pour voir si cela pouvait être compatible. Je fais quelques centaines de mètres puis décide de partir pour 12 km/aller d’une destination bien connue. Surprise à l’arrivée… plus rien, plus de douleur, avec des jambes qui me portaient normalement. Pause et retour rapide… à l’arrivée mes jambes semblaient étonnamment plus légères. j'en sautillais de joie (euh ! j'étais seul dans mon garage). Diantre, j'ai trouvé ça magique…
Tout s’est donc bien remis en place par la grâce du step…

Sur ma dernière sortie de 172 km, j’ai changé un peu mes réglages sur les paliers avant.
C’est un comme si j’avais rajouté quelques dents sur un plateau avant classique.
Le bénéfice est qu’à chaque poussée je déroule davantage de câble, mais sur la durée cela ne se justifie pas car l'arrivée de la fatigue s'est faite un peu plus prématurément sentir par rapport à mon précédent 200km.
Qu’importe cela est riche d’enseignements pour mes futures réglages.

Au cours de cette sortie à La Roche-Bernard

Sur le modèle essayé, j'ai adoré le fait de pouvoir varier à chaque instant le rapport d'amplification et ceci pour chaque jambe. C'est un réel plus de ne pas devoir jouer que sur les vitesses communes à l'arrière, mais aussi de pouvoir varier la partie avant. C'est assez différent comme effet, et permet d'alterner de petites poussées fortes comme le ferait une presse à mollets pour ceux qui ont fréquenté une salle de fitness, avec des mouvements plus amples comme des squats ou demi-squats, pour lesquels il va falloir forcément alléger le ratio de tirage.
Et rien n'empêche, pour un démarrage à un carrefour chargé par exemple, d'avoir une jambe en réglage court pour l'accélération, et une plus longue pour continuer la poussée assez longtemps pour avoir fini les 10 mètres de traversée dangereuse.

Sans parler de ceux pour qui cela s'impose naturellement, comme l'exemple sur un autre fil d'une différence de longueur de jambes ou d'une différence de force entre les deux jambes.

Il est vrai que choisir ses réglages sur la plage de développement des leviers, sachant qu'ils peuvent être différents du levier droit au levier gauche,
n'est un choix qui n'appartient qu'à l'utilisateur , selon son terrain d'utilisation ( montée/plat/descente)  ,
 mais aussi selon ses choix de cadences , par exemple soutenir sa vitesse avec une cadence très lente, là encore il est possible de varier
et gérer ses efforts .
 
Mais il faut préciser que sur le proto de Jean Luc ( dit rouelibre44 ) le système de pilotage à distance des vitesses sur les crémaillères
n'est pas fonctionnel, cela est dû à un défaut de fabrication, effectivement une petite intravis mal positionnée rend le mécanisme inutilisable
par l'usure prématurée d'un élément.

A mon grand regret le Steptrike de Jean Luc fonctionne sans pouvoir changer les rapports de vitesse des leviers depuis les guidons.
 Cette situation est provisoire , mais finalement ses moyennes ne sont pas si mal en regard de la difficulté.
IL est donc obligé de tester cran par cran le rapport qui convient le mieux à son terrain de jeux, ce qui n'est pas un mal en soi,
 cela impose des situations physiques musculaires expérimentales.

Par exemple, c'est comme si sur mon vélo droit avec pédalier trois plateaux le dérailleur ne fonctionnant pas je grimpe et descend
 les monts Jura en mono plateau , difficile d'afficher de vrais performances sans se faire souffrir .
Mais malgré cela le pédalage rectiligne libre marque sa différence en permettant d'alterner et réguler les moments de puissance
 et de détente dans un cycle choisi.

Le changement des rapports sur les leviers  s'opère plus rapidement sur le pédalier Step que sur une suite de plateaux,
  encore qu'il est difficile d'imaginer un pédalier rotatif avec 7 ou 10 plateaux (de plus a droite et a gauche).
Le temps de réponse d'un dérailleur serait bien trop long en abordant une côte subitement raide,  avec le Step , c'est comme si vous
 changiez de plateaux à chaque coup de pédale .
Le concept V-Lautier applique un changement de vitesse sur les leviers à distance par pression sur des gâchettes installées au guidon .

Pour exemple la marque Stringbike a choisi d'utiliser une poignée tournante (par pédale) pour déplacer les crans le long des petites
 crémaillère , une poignée par main et par pédale .
Notre système lui est basé sur la récupération du mouvement , c'est le levier qui déplace par son action le curseur le long de la
 crémaillère quand dans le même temps la main correspondant à la jambe (levier gauche=main gauche / levier droit=main droite)
actionne une gâchette qui autorise le déplacement du curseur simultanément avec le mouvement de la jambe et levier.

Cela peut paraître compliqué pour certain, mais l'usage de nos membres passe par l'apprentissage et cela depuis nôtre plus jeune âge .
 Voilà pourquoi je fais souvent allusion à un pilotage instinctif . . .

Ces choix techniques sont approuvés et éprouvés par nous même depuis déjà une dizaine d'années ce qui a donné lieu à déposer des brevets
 sur ce concept ,  maintenant nous observons la difficulté d'assimilation de ce changement par un grand nombre de personne . .
excepté par les personnes n'ayant aucune expérience du pédalage . . surprenant ! !

Jean Luc pour sa part avait déjà l'expérience du pédalage Step sur l'eau, ce qui explique sa motivation et les joies que cela lui procure.
 Une grande satisfaction stimulante pour nous et pour nos travaux . .

Rebelote… Encore après avoir fait 3 heures de voiture  avant-hier
une douleur aiguë de sciatique est apparue peu après dans la soirée et pendant la nuit et puis hier j’étais très gêné pour marcher.
J’ai tenté pour la seconde fois de me poser  sur le Steptrike hier en fin d’après-midi après le bureau.
Après un trajet de 24 km… plus rien, tout s’est remis en place, plus aucune douleur.
Nuit sereine  et ce matin 9 km de marche rapide et rien à signaler.
Cela vous est-il arrivé avec des vélos droits ou couchés?
Je soupçonne mon trike d’avoir un côté thérapeutique et je ne m’en plaindrai pas, au contraire…

cavallo pazzo a écrit:

Oui, c'est bien cela: avoir le maximum de temps où les deux jambes poussent.
J'y suis arrivé mais alors le souffle est vite arrivé à la limite, si les muscles fournissent plus, ils demandent plus aussi et il faut alimenter tout ce petit monde en oxygène frais.
Cela signifie que la plage d'effort possible est plus large, et pour ceux ayant la capacité pulmonaire (et cardiaque) qui va bien, il est possible de pousser plus fort (en Watt moyens) qu'avec un rotatif.

Ce Steptrike n’est pas réservé aux gens avec de grosses capacités sportives, j’en suis la preuve…
En temps qu’ashmathique de longue date et depuis un an devant faire attention coté cardio, je suis conscient des limites de mes capacités.
C’est grâce à cette « état de délabrement santé »  que j’ai découvert avec le temps, que le mouvement de step  me rendait les parcours plus faciles notamment pour les longues distances.
C’est ce qui me permet aujourd’hui de parcourir 200km dans la journée sans épuisement alors qu’en trike rotatif  j’éprouve la  fatigue avec de légères douleurs à partir de 80km.
J’en comprends de plus en plus les raisons à force d’expérience.