J'essaie de répondre à toutes tes questions et merci de prêter intérêt au pédalage step libre.
- JimmyP a écrit:
- Je suis ce fil avec intérêt depuis le début, il est un peu difficile d’imaginer les sensations. Je me représente bêtement des difficultés à pousser, ce n’est évidemment pas le cas.
Il est toujours difficile d’imaginer des sensations sans la pratique, cela est valable pour toutes les activités que l’on ne connaît pas.
- JimmyP a écrit:
- J'ai bien lu tes remarques sur le confort et le plaisir. Juste deux-trois chiffres : sur des distances et conditions égales, quelle moyenne avec les deux machines, pas chargées ?
Pour mes sorties je suis équipé pour les deux montures des mêmes sacoches le plus souvent à demi-chargées (car je ne suis pas avare sur la quantité d’équipement) et aussi des mêmes pneumatiques (3 Bigapple), pour pouvoir comparer le plus objectivement.
Les moyennes se situent entre 17 et 21 en Gekko et 17 et 23 en
Steptrike selon les mêmes parcours.
Cependant... leurs poids sont différents, avec + de 6kg d’écart entre le plus léger le Gekko FX (cadre alu) et le
Steptrike (cadre acier de type treillis).
Il reste donc une bonne marge d'optimisation à l'avenir sachant que maintes autres améliorations convenues avec Denis sont à l'étude.
- JimmyP a écrit:
- Le Steptrike grimpe facilement, il n’a pas plus de limites que le Gekko (ou l’inverse Smile ), on peut avaler des pentes un peu raides ? Est-ce qu’il y en a un des deux avec lequel on peine davantage ? Tu utilises quelle plage de développements ?
Actuellement sur les plats et faux-plats j’ai vraiment un net avantage avec le
Steptrike.
En côte sévère ou très raide, un désavantage sur le
Steptrike dû au poids supérieur et aussi parce que je m'efforce à ne pas trop tirer sur les câbles afin de soulager la mécanique et les câbles eux-mêmes qui ne sont pas les définitifs.
Le plus étonnant c’est que je n’utilise pas toutes les plages de réglage. Lire la suite...
- JimmyP a écrit:
- Tu utilises quelle plage de développements ?
Il n’existe pas vraiment d’équivalent en termes de développements entre un tour complet de pédalage rotatif bien défini avec des plateaux et pignons et un double battement en step qui lui se pratique à l’instinct selon ses besoins ou envies de forcer à un temps donné.
Pour les vitesses j’ai choisi un moyeux Alfine 11 (à la place d’une cassette 8 pignons d’origine) qui couvre une bonne plage d'utilisation de avec mon niveau prédéfini et bloqué volontairement sur chaque levier de pédales.
Je pourrais disposer de 91 vitesses supplémentaires mais je m’y refuse pour l’instant.
En effet j’ai préféré jusqu’à maintenant inhibé ces changements de vitesse sur leviers pour simplifier mes mesures au cours des tests et ainsi mieux comprendre les conséquences de diverses comportements.
Cela me coupe certainement de pas mal de réglages intéressants mais c’est la méthode que j’ai choisie pour assoir l’évolution de mes essais.
Je me suis donc concentré essentiellement sur la technique de la pratique du step libre afin de comparer les conséquences physiologiques et estimer ainsi mes degrés de plaisir et de confort entre les deux pratiques de trikes sur de longues séances de pédalage.
J’ai choisi cette logique aussi pour être sûr que même en condition non optimale on ne puisse voir apparaître des maux ou des souffrances inconnues.
J’en suis rassuré et sur ces bases saines maintenant je peux passer à une autre phase qui sera celle d’améliorer les performances en jouant sur des éléments mécaniques.
Conséquence qui laisse donc encore un champ d’exploration passionnant pour des cas de figures plus extrêmes.
- JimmyP a écrit:
- Si j’ai bien compris, tu peux changer les réglages des « pédaliers », ce qui correspond un peu à des plateaux différents ?
Oui mais loin encore d'avoir tout complètement expérimenté.
- JimmyP a écrit:
- De plus, les jambes sont indépendantes, tu peux varier les modes de pédalage. Avec la pratique, les nombreuses variantes possibles doivent devenir instinctives, j’imagine.
Oui je peux pédaler des deux jambes en même temps ou moduler chaque jambe indépendamment soit en variant les cadences soit en variant les longueurs de course, mais aussi et c’est très intéressant en désynchronisant les jambes pour faire les pas de patineurs et ainsi estomper le temps mort en ramenant le plus vite possible la jambe une fois celle-ci en fin de course pendant que l’autre continue d’appuyer.
Tout cela n’est pas évident à comprendre par écrit, ce serait un peu comme si je voulais expliquer la nécessité de bien nager le crawl à une personne appréciant déjà bien à la brasse.
- JimmyP a écrit:
- Quels sont les conseils qui t’avaient été donnés au début ?
Le principal est de rester zen et d'oublier tout ce qu'on l'on a appris sur un vélo en matière de pédalage. Ensuite tout en poussant une jambe sur une pédale il faut ramener la jambe opposée au plus vite car ce n’est pas automatique.
Je vous rassure ça le devient et on y pense plus au bout de quelques dizaines ou centaines de kilomètres.
Après comme pour toute pratique nouvelle, c’est l’expérience et l’assiduité qu’on y prend qui font que l’on y prend du plaisir.
- JimmyP a écrit:
- Questions pour essayer de me représenter ce que c’est que de pédaler sur cette machine. Il y a certainement des choses à côté desquelles je suis passé en relisant le fil.
Pour répondre à cela il faut monter sur un
Steptrike en surmontant ses aprioris puis se surprendre à pratiquer le step libre dans de bonnes conditions.
Addiction et joie pour la suite !