Votre niveau d'études ?

Patum Catus a écrit:

pollux a écrit:

je sens que je vais pas être cool du tout comme père...

- bah, il faut juste espérer que le temps arrondisse les angles de tes certitudes.
sinon oui, tu seras juste bon à être sergent-instructeur. ;]

histoire de casser un peu le rythme ,j'ai ete sergent instructeur....
et je ne regrette rien

pas de probleme...

prof d'anglais école ingé;quelques années d'études bien, avec du suspense...
Avec les langues tu sais que, comme dit Arago c'est jamais fini.
c'est quoi zonzon, hervé?
Pollux, n'oublie pas le détecteur de deltaplane... et t'inquiète pas pour la suite (sauf pour la mère de tes enfants!)
Je vais essayer d'aller au kidam, un jour...
pour les valeurs de notre société et ce que j'en pense, on compare le salaire d'un chercheur et d'un footbaleur (ou autre sportif, vélo inclus) et ca dit pas mal de choses...
La suite c'est après qq bières!

Tigouille a écrit:

c'est quoi zonzon, hervé?
La suite c'est après qq bières!

La zonzon, la ratte, la cage, bref la prison. Eh oui le monsieur en face de moi à l'époque, c'était un juge !
Pour les bières et la suite, je suis partant

pollux a écrit:

l'école me semble faite pour apprendre aux gens comment réfléchir, et non pour leur apprendre à réfléchir.
et ce qui rend l'école indispensable, c'est qu'elle dispense des bases, des méthodes et des éléments de réflexion qu'on ne peut pas acquérir soi-même.

Au soir de ma carriière de prof (enfin, j'espère, car le bout du tunnel est encore loin et semble s'éloigner au fur et à mesure que je m'en rapproche), je me rappelle une conversation avec un de mes aînés (sorti de la carrière, comme dans le couplet des enfants); on avait eu l'un et l'autre, à 20 ans de différence d'âge, la même réflexion sur le rôle de l'école: jeunes profs, nous avions pensé qu'il était important de savoir, puis nous nous sommes inclinés à penser que finalement il était beaucoup plus important de savoir faire, et aujourd'hui, je pense qu'il est primordial de savoir être.
Les contenus, on s'en fout, à la limite; on les trouve dans les bouquins, ou alors ils tombent en désuétude (l'exemple de certaines technologies); le savoir-faire, c'est déjà mieux, car dans certains cas il permet de se réaliser soi-même; le savoir-être, c'est la clé. si on n'est pas bien dans ses baskets, pas bien dans sa tête, ce n'est même pas la peine d'essayer de la faire fonctionner de manière performante ni d'y mettre des trucs dedans.

Ce qui me navre un peu (beaucoup) dans notre système éducatif actuel, c'est que TOUT est basé sur l'évaluation. Exit le plaisir d'apprendre, de plaisir de découvrir l'autre. Tout est quantifié, calibré, évalué, et on s'étonne que certains élèves (pas tous heureusement !) ont perdu la notion de l'autre, du respect en général, respect de l'autre, respect des règles sociales élémentaires, respect du matériel, respect de soi-même.

Evaluation du savoir savant, des savoirs-faire, tout ça c'est des conneries, l'essentiel est dans la construction de l'être...

J'ai deux enfants de 21 et 19 ans. Le premier fait des études brillantes, en école d'Ingé, je sais qu'il s'en sortira pas son niveau d'études et la branche qu'il a choisie et qui est porteuse pour un bout de temps (l'électricité). Le second passe son bac en ce moment; il n'a pas trop le gpût pour les études, mais je ne m'en fais pas trop pour lui: il a tellement de qualités humaines (altruisme, capacité d'écoute, gentillesse, sociabilité, etc.) qu'il s'en sortira toujours, à commencer par son rapport avec lui-même, et par conséquent avec les autres.

De où est-ce que ça vient ?
De sa personnalité propre (l'inné ?), du contexte familial (a-t-il vraiment changé en deux ans qui correspond à l'écart dâge entre mes gars), de l'apprentissage à l'école ?

Mystère... et heureusement ! Si un jour on savait tout là-dessus, y'aurait certainement des gens pour investir là-dedans, tout foutre en boîte et le vendre dans le Grand Bordel Commercial mondialisé....

grace au forum j'améliore mon vocabulaire!
D'accord avec toi olivier,surtout pour les beaux camemberts d'évaluation, dont l'usage est parfois douteux.
pour moi la difficulté est plutot de combiner savoir, savoir-faire et savoir etre. Pour faire ton marché en Chine le savoir va aider un peu aussi.

Un petit son discordant dans toutes ces portées... tristounettes (?).

Il y a, en France, pas mal de gens qui vivent bien (épanouis de la tête, de l'estomac et des jambes) grâce à leurs études.

Tenez, voici par exemple un métier aux caractéristiques très surprenantes, en voici quelques unes :
* Emploi à vie.
* Aucune notion de productivité, de délais, de concurrence.
* Temps de travail : environ 400 (quatre cents) heures par an (par an).
* Rémunération mensuelle brute : environ 3500 euros.

Je suppose que vous avez deviné ?

M. Gagnard a écrit:

Un petit son discordant dans toutes ces portées... tristounettes (?).

Il y a, en France, pas mal de gens qui vivent bien (épanouis de la tête, de l'estomac et des jambes) grâce à leurs études.

Tenez, voici par exemple un métier aux caractéristiques très surprenantes, en voici quelques unes :
* Emploi à vie.
* Aucune notion de productivité, de délais, de concurrence.
* Temps de travail : environ 400 (quatre cents) heures par an (par an).
* Rémunération mensuelle brute : environ 3500 euros.

Je suppose que vous avez deviné ?

Je suppose qu'on parle des enseignants?
* emploi à vie: pour l'instant, c'est vrai
*Aucune notion de productivité, de délais, de concurrence: entièrement faux: une énorme majorité des prof se battent pour améliorer la qualité (et donc la "productivité - que ce terme me débecte !) des enseignements, et souvent même en marge des structures proposées qui se réduisent d'année en année en peau de chagrin (je pense en particulier à la formation continue des enseignants).
Les délais, la concurrence: cela n'a aucun sens, on travaille "sur" des êtres humains, pas sur des produits de consommation.
*.temps de travail: 400 heures par an: complètement faux: un prof certifié "doit" 18 heures d'enseignement par semaine, ce qui correspond à 576 heures, et il est convenu de considérer qu'une heure de cours correspond à une heure de préparation, de corrections, etc. Dans la réalité, avec plus de 1000 heures dans l'année on est très loin du compte, le prof "moyen" consacre beaucoup plus que 36 heures à son activité professionnelle.
* rémunération mensuelle brute: 3500 euros : on est en plein délire !!
je suis prof certifié (11° écheleon), tout en haut de la grille, mon brut est de 2953.55 euros et je reçois en net 12 fois 2375.31 euros.

J'ai fait une simulation pour prendre ma retraite. Si je pars à 60 ans (qui me parait être un âge limite pour ne pas être complètement gâteux), je touche ... 1500 euros, après 36 ans de bons et loyaux services.

Je ne me plains pas, mais je trouve qu'on raconte assez de conneries comme ça sur les enseignants pour ne pas en laisser dire davantage.

Quant aux gens épanouis, de la tête, de l'estomac et des jambes, il faut quand même savoir que c'est chez les flics d'abord, puis tout de suite après chez les enseignants qu'on trouve le plus de cas de dépriessions et de suicides.

Finalement, peut être que le métier n'est pas aussi cool que les média à la botte du pouvoir semblent vouloir le faire faire croire aux plus crédules...

Salut Olivier 25,

Houla, doucement, ne nous énervons pas !

Tout ce que tu dis est sûrement très exact, mais ce que je raconte n'est pas faux et je ne délire pas.

Maintenant, peut être que ce message est un peu hors-sujet. En tout cas il semble assez brûlant et sensible... Je ne voudrais pas créer trop de tensions

Si les modérateurs veulent modérer, je ne crierais pas à la censure...

Mais bien sur que les enseignants font un boulot formidable ! Il ne s'agit pas de tomber dans le panneau que savent si bien nous tendre les démagos de service ! Je suis ouvrier, je l'ai toujours été, je n'ai jamais gagné beaucoup et ma retraite sera sans doute ridicule mais tant mieux !
Je n'ai pas envie que mes enfants et ceux des autres paient pour assurer mes vieux jours.
Aujourd'hui, les salariés, en général, ont plus à se méfier des actionnaires, qui eux sont vraiment là pour les brouzoufs !
Allez, on respire, on boit frais, c'est ma tournée !!

M. Gagnard a écrit:

Salut Olivier 25,

Houla, doucement, ne nous énervons pas !

Ok, Ok: je reste calme...

M. Gagnard a écrit:

Tout ce que tu dis est sûrement très exact, mais ce que je raconte n'est pas faux et je ne délire pas.

Maintenant, peut être que ce message est un peu hors-sujet. En tout cas il semble assez brûlant et sensible... Je ne voudrais pas créer trop de tensions

On est au bar, non ? Donc y'a pas de hors-sujet !

M. Gagnard a écrit:

Si les modérateurs veulent modérer, je ne crierais pas à la censure...

Y'a rien à censurer, ni à modérer. Tu n'as insulté personne, et j'ai juste insinué que d'aucuns étaient crédules...
Il n'y a pas là, quand même, de quoi faire intervenir les pôv' modérateurs du bar !!!
On a encore le droit de ne pas être d'accord, et de penser différemment.
Maintenant, j'aurais préféré que ça soit un vrai bar, et qu'on puisse en causer autour d'une vraie mousse...

La Loire, ça fait un peu loin, mais qui sait, un de ces quatre ?

olivier25 a écrit:

Tu n'as insulté personne, et j'ai juste insinué que d'aucuns étaient crédules...

Donc ce que j'ai écrit est faux ? il ne faut pas croire à ça ?

Rien à cacher:
[
ou tu constateras bien mon salaire brut, ainsi que mon échelon (11ème obtenu après 28 ans de service, avec un concours d'entrée niveau bac+5...)

J'ai pas franchement l'impression de voler le contribuable...

Quant au reste, le temps du travail, ça... pas de preuve. Mais je peux t'affirmer que de nos jours, les profs qui ne consacrent pas un MAXIMUM de temps pour faire leur boulot correctement ne font pas de vieux os. Sanction immédiate de la part des élèves: rejet , autorité contestée, etc...

alors maintenant, il se peut que quelque part, il y ait un type qui soit le copain d'un gars haut placé, qui soit affecté sur une mission bidon pour ne rien foutre, qui bosse 400 heures dans l'année avec un brut de 3500 euros, mais d'abord, il ne doit pas y en avoir des tonnes, et ensuite en aucun cas il n'est représentatif de l'immense majorité des enseignants qui font vraiment ce qu'ils peuvent, dans des conditions qui se détériorent (augmentation des effectifs des classes de seconde pour la prochaine rentrée, etc.), et qui en plus doivent se coltiner des campagnes de dénigrement systématique de la part des dirigeants, de droite comme de gauche, à la solde du MEDEF, obnubilés par des critères de rentabilité à la noix qui n'ont pas lieu d'être dans l'enseignement, dans les hôpitaux, dans les transports et la distribution du courrier (entre autres) et qui considèrent tout fonctionnaire comme une sangsue, un cloporte, un parasite.

Des fois, je me marre en pensant à la manière dont ils seraient capables de gérer une situation dans une classe de 35 gamins de seconde surexcités. Leur discours de langue de bois tiendrait 5 minutes (et encore), et après, il se feraient cracher dessus !!!!

Et dans notre cas, après les 5 minutes, il y en a encore 55 autres, et après cette heure-là, il y encore plusieurs heures dans la semaine, 32 semaines par an. Ça parait pas beaucoup, 32 semaines par an, mais tu vois, l'ENORME quantité de jours de vacances que l'on a, nous autres enseignants, ne suffit pas toujours à évacuer le stress et la pression d'une année scolaire calamiteuse. (Une pensée pour mes collègues de collège dans les quartiers difficiles).

Mais au fait, qui a dit qu'il s'agissait d'enseignant ?

En tout cas, on est sûr à présent qu'il ne s'agit pas d'enseignant certifié au 11ème échelon (ni en dessous évidemment).

Ici au bar, ça part au quart de tour !

De toute facons, ceux qui gueulent contre les "planqués", yzonka passer les concours, c'est ouvert a tous...
Ma maman etait instit, j'aurais pas echangé ma place contre la sienne. Et elle non plus d'ailleurs

Attendez les amis !

Qui a parlé d'enseignant ?

Olivier a pensé à ça, c'est bien.
Mais il n'en était pas sûr... il était même finalement certain du contraire puisqu'il a dit que je disais des conneries...

On ne sait toujours pas de qui je parle... mais je dis des conneries, ce que j'écris est "faux" voire "totalement faux", je "délire" même...

Qui a "gueulé contre des planqués" ?

Ca s'appelle de la paranoïa ou bien ?

M. Gagnard a écrit:

Attendez les amis !

Qui a parlé d'enseignant ?

Olivier a pensé à ça, c'est bien.
Mais il n'en était pas sûr... il était même finalement certain du contraire puisqu'il a dit que je disais des conneries...

On ne sait toujours pas de qui je parle... mais je dis des conneries, ce que j'écris est "faux" voire "totalement faux", je "délire" même...

Qui a "gueulé contre des planqués" ?

Ca s'appelle de la paranoïa ou bien ?

... trop facile ! ! !

gag M.G parlait des MTO de la haute loire!
Serieusement, c'est vrai que l'on voit toujours les avantages des autres...voir la paille et la poutre.
Un commercial (ou une) dans sa voiture c'est du temps de travail et pas la même chose que d'etre en cours toute la matinée (ps tu fais 4 h sans sortir d'une salle et sans pose café tu es content que ce ne soit pas tous les jours). Julien n'a pas tort. Les concours c'est comme une course de vélo, tout le monde ne gagne pas, et il y a qq années c'était moins évident de choisir l'option public que privé (voir période de plein emploi et salaires correspondant.
Respect pour mes collègues + méritants que moi, et pour tous ceux qui bossent pour bouffer, se loger, et se payer des loisirs (ben oui on est pas en Afrique nous!....). Après chacun ses gouts, ses dons et ses choix..+ les hasards de la vie.
2 au't patron, et sans faux col!

Tigouille a écrit:

2 au't patron, et sans faux col!

pas question !
ça vous rend bavard, tous, là, et après qui c'est qui doit tout lire ? hmmm ?

bon allez, une derniere
mais c'est tout, hein ?

Après le bac j'avais envisagé une école d'ingé avec prépa intégrée... puis j'ai pas été pris, donc DUT informatique (à Clermont)
Et j'me suis arrêté là... car j'ai commencé à couler en maths (matrices, graphes...) et quand j'ai vu le programme assez costaud en maths en école d'ingé j'ai dit "pas la peine d'y aller, autant aller bosser".
Alors bon du coup pour payer un , ç'aurait été plus facile avec un salaire d'ingénieur parisien qu'avec un salaire de technicien en Haute-Loire...
mais je préfère mille fois vivre dans ma petite ville de campagne que dans une grosse ville !

Je n'avais encore jamais vu ce sujet. Je n'ai pas lu tous les posts mais une partie tout de même et c'etait trés intéressant.
A l'école j'étais un cancre fini (il n'y a qu'à voir mon orthographe), je ne m'intéressais pas à ce que me disaient les profs, et même la gym me tartait vu que je faisait du hockey ( bin oui patiner à 10 dèrrière une t'tite rondelle noire c'est plus fun que de sauter en ciseaux ou grimper à la corde..) à 17 ans le sport étude m'a été refusé, et ma mère m'a dit :" tu trouves du travail ou tu ne pars pas en vacances". Le lendemain j'avais un bouleau et un métier je me suis engagé dans les chasseurs alpins. Aprés 5 ans (et l'optention de mon brevet des collèges)j'ai voulu quitter l'armée et ne sachant pas trop quoi faire j'ai pris l'option frigoriste ayant entendu dire que cela avait beaucoup de débouchées. Là dessus j'ai été embauché en Suisse et le froid m'a amené depuis peu au chaud via les PAC et le solaire...
Mais la mobilité douce m'attire de plus en plus et je regarde pour commencer à y mettre un pied (ou une main)
Donc sans bagage et avec de la chance j'ai pu aller loin (dans tous les sens du terme) et accessoirement gagné suffisement bien ma vie pour pas trop me poser de question quand j'ai une envie (merci les salaires suisses)

Salutations... ça va être un peu décousu...

cap d'électricien, seconde de réadaptation (marrant...), première (tiens, réadapté ?...), ...disjonction volontaire...

Je me retrouve totalement dans les propos d'Olivier :

"je pense qu'il est primordial de savoir être.

Ce qui me navre un peu (beaucoup) dans notre système éducatif actuel, c'est que TOUT est basé sur l'évaluation.

respect de soi-même.

Evaluation du savoir savant, des savoirs-faire, tout ça c'est des conneries, l'essentiel est dans la construction de l'être..."


Je viens de perdre un copain. Il a ouvert le disjoncteur. La cinquantaine passé. Un niveau d'étude que je n'ose pas imaginer. Il a gravit la montagne de notre système et est arrivée très haut (sans jamais être vraiment bien il me semble, mais il m'a manqué de temps pour en être sûr.) Il a été marié. deux enfant. Et puis il a fondu (dans tout les sens possibles et imaginables...).

Déjà en Cm1, je demandais à mes camarade : ce qu'ils faisaient là ? Entendez par : là, Comment s'étaient-ils retrouvés vivant ?
Après, j'ai fait du bobsleigh ! C'est à dire que je me suis laissé guidé par le tuyau. Je faisais ce qu'il fallait faire, je répondais ce qu'il fallait répondre, de temps en temps, ce n'était pas la bonne façon de faire ou de dire, ça pétait... et puis ça repartait.

Ce post m'a presque fait pleurer... J'ai ressenti un malaise dans la plupart des propos (oh, je sais bien que ma sensibilité m'amène à dramatiser pas mal de chose...). Je croix que c'est Cavallo qui à écrit qu'il y a : "quelque chose de faux" (désolé, je ne retrouve pas la pièce).

Je suis arrivé en cap quand le tuyau s'est mis à monter et m'aurait obligé à suivre ce qui ce passait autour de moi pour suivre le cursus "normal". En cap, j'ai trouvé quelque chose de moins "commercial, moins compétitif", cela ne s'est pas trop mal passé. En seconde, je me suis à nouveau frappé la piste de course ! Comme il s'agissait de me réadapter, les collègues étant du même ordre, ça a glissé mollement (mais je sentais bien que l'enjeu c'était de marcher dans les clous...) En première, c'est devenu tout simplement impossible. D'où cadeau d'un camion de pompier pour moi tout seul, vidange graissage, un coup de gonflage et hop ça roule comme si de rien était. Ca roule trois ans. Le temps de me réformer (reformer?), de livrer des pharmacies (tiens tiens...), puis cadeau, gnagnagna, gnagnagna...etc... On repart pour les pharmarcies, et puis tiens on cherche du monde sur les chemins de traverse. Hop, une occasion d'être payé à voyager. Trois ans, Gnagnagna, gnagnagan, gnagnagna...

A présent, je rail toujours...

Dans tous cela, le vélo s'est glissé et m'a "volé" pas mal de cadeau... Le couché est venu (à temps, quand "l'autre perdait son efficacité").
Dans tout cela, des gens. Des filles bien. Des types bien. une dimension que je ne connaissais pas (ou plutôt ne voyait pas).
Quelqu'un a écrit qu'il pensait ne jamais retrouver la température de ses années d'études (c'est ce que j'ai ressenti). Moi je ne voudrais y retourner pour rien au monde. Je me sens immensément moins mal à présent qu'à l'époque.
Beaucoup de post ne me permette pas de me frotter au conversation car trop pointu pour moi, mais il me saoule, et j'aime être saoul sans avoir de "mots" d'estomac ! Alors merci.

Et puis un copain est parti... je suis tombé sur ce poste par hasard... et tout m'est revenu. Les larmes c'est pour cela.

Maintenant je prévoit du temps partiel, du voyage à vélo, et puis garder le contact avec tout ces gens bien que j'ai eu la chance de rencontrer. Presque toute l'humanité en fait... non ?

pascalambic.

Remarque : Alors oui, je crois que le principal, c'est le savoir-être...

J'ai fait 5 ans de droit et tous le reste de travers, le dernier examen que j'ai passé c'est un examen d'urine(recalé a cause de l'albumine).

PHILIPPE REIGUE a écrit:

J'ai fait 5 ans de droit et tous le reste de travers, le dernier examen que j'ai passé c'est un examen d'urine(recalé a cause de l'albumine).