Il avait fini a vélo malgré une casse sévère occasionnée par un chaffard
Son retour technique http://vanvelovoilier.fr/lhistoire-du-velo-a-
voile/
Du bon plein au largue, l’effet additionnel du vent pour assister le pédalage est réel… Par contre, la seule petite difficulté est de gérer la
voile par vent arrière fort. Il ne faut pas s’arrêter, car dans ce cas, je dois laisser la
voile partir en drapeau et en pédalant, je la récupère lorsque mon vent vitesse dépasse la vitesse du vent. C’est plus désagréable que dangereux. J’ai approché les 80 km/h le 27 octobre 2013 le long de la Loire entre Nantes et Ancenis avec la tempête Christian qui est venue frapper l’Europe ce soir là.
350 KM EN 9 HEURES DE PÉDALAGE
Avec ce vélo, j’ai eu un vrai bon feeling avec des allures de travers. La vitesse du vent s’additionnant à celle de mon pédalage. je dirais + 30 % en terme de vitesse donc de distance parcourue sur un vent faible F2. Les 2,5 m2 de
voile ne pouvant pas réaliser de miracle compte tenu du poids global de l’engin, surtout au début lorsque j’avais la remorque. Toutefois, comme en
voile, les allures de près font… giter le vélo.
39 KM/H DE MOYENNE SUR 350 KM
Peut être qu’en cas de vent nul, je serais plus performant sans
voile (la
voile est molle comme du pain trempé) alors que mon vent vitesse m’aidait avec l’autre
voile (celle complètement lattée) bordée à mort. Mon record de pédalage est de 350 kilomètres au Kazakhstan. Ainsi, ce jour là, j’ai effectué un certain nombre de kilomètres à près de 50 km/h de moyenne. Sur ce parcours, j’ai pu effectuer une moyenne de 39 km/h entre Kizylorda et Tortkol. Pour toutes ces raisons, il est préférable de connaître la
voile en voilier. Il est indéniable que la
voile a été un plus dans mon aventure. Et si je devais me refaire un voyage en tricycle, j’adapterai une autre
voile.
QUELQUES CONSTATS SUR CE VÉLO À VOILE MAISON
- le vent des camions croisés ou qui me doublent annule la puissance de ma voile
- à l’arrêt, un coup de vent et la voile se met en drapeau
- si l’écoute est bloquée, le vélo se couche en cas de vent à l’arrêt
- comme en mer, j’arrive à sentir les risées et les coins où ça va souffler (effets de site)
- plus j’ai de poids, moins je vais vite
- le mat est assez souple, qu’est ce que ça donnerait avec un mat rigide ? Plus de puissance encore ? Pour l’instant je ne me suis pas viandé. Heureusement ! A vrai dire, j’avais testé la voile à la mer par F6-F7, c’était encore une autre configuration sans Whishbone mais avec une latte… en cas de gros vent je laisse filer l’écoute. Je pense que j’aurai plus de mal avec un mat plus rigide où une voile plus haute ?
Finalement, les 3,2 mètres de haut sont d’ailleurs le maxi en hauteur pour éviter de galèrer sous les ponts, les arbres, comme me l’avait d’ailleurs conseillé Christian Nau.
“Attention pour la hauteur du mât : dans certaines régions du monde, les lignes électriques et téléphoniques peuvent être inférieures à 3 m 50 dans certaines villes et certains villages”. Cependant, avec mes 3,2 mètres, ça “passouille” partout. Je dois tirer un peu sur le wishbone pour que ça passe aisément.
UN FUTUR VÉLO À VOILE ?
Néanmoins si je devais réaliser une V3, il faudrait que j’entreprenne quelques modifications pour avoir quelque chose qui assure encore plus en terme de perf… Tout en gardant la même base de tricycle, le pédalier Schlumpf et le moyeux Rohloff. Quelque chose du genre, une
voile plus longue, un chouilla moins haute, un whish plus long, plus large, où alors une bôme comme en
voile.
Cependant, dans cette configuration, j’aurai plus reculé le centre de gravité et la position du mat pour l’avoir plus entre les cuisses. Les premiers essais pour installer un étais et mettre une
voile d’avant n’avaient pas été convaincantes, faute de temps. Peut être que sur la V3 !
Pour conclure, si un jour je pète un câble, je sais quelles idées je mettrais en oeuvre et comment ! ça poussera grave ;o)