WAW 418 de montagne

Je peux confirmer également.

cavllo pazzo a écrit:

On en revient à l'affreux choix:
voiture + vélo sportif, ou vélos diversifiés pour remplacer la voiture, et assistance pour les jours où transpirer n'est pas une option.
Les puristes hurlent au loup, mais en fait on pollue beaucoup moins 235 jours par an en VAE/VMAE/etc. et le reste en musculaire, que 150 jours en musculaire et le reste en voiture.
Une journée de voiture, c'est en gros 50 journées en xxAE et cela compte fortement dans la balance.

Bien choisir sa vélomobile pour cela est essentiel parmi quelques modèles différents proposés avec des équipements personnalisables.
Je dirais qu’un Mulsanne équipé «  de montagne » pourrait être ma solution.
J’ai essayé le Waw et le Mulsanne, même jour et mêmes conditions.
Pour moins de transpiration le choix du M peut se justifier grâce à son aération centrale judicieusement placée.
La grande ouverture de l’hiloire un peu comme celle de l’Orca rend aussi moins acrobatiques et difficiles les accès et sorties pour du vélotaf ou de tous les jours.

Ne pas oublier que nous ne sommes pas égaux face à la transpiration...
En pleine canicule, en Milan SL tout fermé je ne transpirais pas tant que ça en musculaire sur de la grande distance et j'en connais qui auraient dû écoper!

Pour l'accès au Waw, ça permet de conserver un peu de souplesse et de faire de la muscu au niveau des bras.
C'est surtout une question d'habitude.
Par exemple j'ai plus de difficultés à m'installer à bord du Mulsanne (par manque d'appui à bonne hauteur) qu'à bord du Waw mais en prenant des marques différentes, ça se règle rapidement.

Perso je trouve que le Quattro sans la jupe mais avec le racehood qui couvre la tête et protège le visage du vent est un bon compromis aération/protection.
Je ne mets la jupe que quand il pleut beaucoup ou qu’il fait froid.
Quand à l’accès, jamais eu de problème, c’est plus vaste et moins étriqué que le Waw.

Citation :

des centaines de milliers de velotaffeurs des Pays-bas et de Flandre vélotaffent (ou vont à l'école) tous les jours sans arriver à destination en sueur.

Ouai mais il fait très tempéré par chez vous tout au long de l'année, ça vous avantage !

C'est vrai que cela aide.

Mais dans les régions chaudes, en été on transpire même sans vélo : à pieds, en transport en commun et même en voiture si pas d'airco...

En fait, en VD i on roule relax, du fait du flux d'air du au déplacement, on transpire plutot moins qu'avec d'autres mode de transport.

Magnum a écrit:

Je suppose que tu possèdes un ou des véhicules motorisés...???

Je suis artisan, j'ai donc un véhicule utilitaire WV T2,5 de 1982 équipé camping-car, il me sert a tout, et je compte bien le garder encore quelques années.
Pour mes petits dèplacements autour de chez moi, je compte construire un mochet avec une petite assistace légale en Suisse 500 w.

C'est intéressant, tous ces retours.
Comme je viens de devenir aussi revendeur Velomobiel, la prochaine entrée de QV+ avec racehood permettra de voir les différences.

En tous les cas, c'est le soleil qui plombe le plus, largement au-delà de la température. La radiation émise par la coque chauffée ont un effet sauna à ne pas négliger.
Parquer 10 minutes à l'ombre le temps d'aller chercher à boire a permis de rafraichir la coque, et c'était tout à fait supportable ensuite malgré la température.

Autre remarque: pour garder les pulsations sous la barre des 95 en côte sévère à 8 % voir plus, il faut de gros Watts ! Parfois plus de 800 W au départ de batterie, donc près de 600 W au sol. Légal en Suisse, pas trop en Europe... Donc on est condamné à transpirer ou être illégal sur territoire EU, pour l'instant.

Ma coque blanche reste froide coté intérieur même en plein soleil, par contre là ou je l'ai peinte en noir mat contre les reflets, c'est un véritable radiateur coté intérieur.

Moins de 95 pulsations ??? Même sans forcer je ne dois pas être en-dessous de 120 de moyenne. Avec AE je ne sais pas.

" sans forcer je ne dois pas être en-dessous de 120 de moyenne."

trop élevé, çà fait pas sportif

Je vois même pas en quoi c'est trop élevé. Même pas essouflé. Et pourtant , assis , je descend facilement sous les 50.

Un sportif c'est quelqu'un qui prend son vélo régulièrement même pour 20 kms et pas juste le dimanche matin puis la bagnole le reste du temps.

Chacun sa gamme de pulsations et ses zones, c'est normal d'avoir de grosses différences. Suis parfois à 36 la nuit, et des valeurs moyennes au repos de 49 sont normales. Alors forcément, 95 c'est 45 au-dessus de la normale, déjà un effort significatif.
A 140 je cuis littéralement, AE ou pas; et il est toujours possible de se mettre dans le rouge avec AE, cela va prendre exactement le même temps. La différence est que l'on aura fait plus de distance pour y arriver.

Là je suis en mode "test d'autonomie" avec 80 km sur cette charge, et j'arrive enfin à utiliser pleinement la régénération sans toucher la limite haute, donc c'est encore bien parti pour un cycle à 300 km qui me réjouit. Aucune de mes motos n'a jamais pu faire 300 km en montagne sur un plein.

Lud'O a écrit:

Fleur a écrit:

Avec un VM aérodynamique et donc fermé, cela va être difficile de ne pas transpirer sans assistance.

Guiom78 peut témoigner qu'il était trempé malgré son AE. Bon peut-être un peu moins qu'en musculaire.

Puisqu’on me prend à témoin, je me dois d’intervenir, et de tempérer (c’est le mot !) un peu les propos que j’ai tenus il est vrai à mes débuts l’été dernier aux commandes de mon WAW assisté.

Je dois admettre qu’au dessus de 25°C environ, ET en cas de trajet dépassant une certaine distance que j’ai du mal à estimer, ET avec une forte et longue côte sur le trajet, il m’est impossible de rester sec. Par contre, même depuis le retour de températures plus clémentes, ça fait depuis l’été dernier que je n’ai pas eu à déplorer un nouveau bain de siège après une sortie en VM.

Plusieurs raisons à cela : les premières sorties, je testais la bête, je m’étais imaginé pouvoir faire des moyennes mirobolantes, et je me focalisais donc surtout sur les performances. J’ai donc beaucoup forcé. Je n’étais en plus pas spécialement affûté, après plus de deux ans sans faire de vélo. Depuis, j’ai compris qu’il ne fallait pas trop rêver, et que pour du vélotaff, ce n’est pas la moyenne qui compte le plus. J’ai donc adapté mon effort, et sur mon vélotaff le plus court (10 km sans grande côte), j’arrive à destination sans avoir à essorer mon tee-shirt, même si bien sûr je transpire un peu. (notamment dans le dos, à cause du dossier même si la ventisit limite le phénomène)

Et bien sûr, au bout d’un an j’ai récupéré un peu de puissance dans les jambes qui me permet de moins faire monter le palpitant. D’autre part, je gère aussi mieux l’engin, les passages de vitesse, pour être encore plus efficace.

Une chose est sûre : sans AE, la moyenne chuterait si je voulais garder le même niveau raisonnable de transpiration. Je ne regrette donc pas une seconde ce choix.

La remarque de Jean d’Alès sur la peinture noire qui absorbe la chaleur et la fait rayonner à l’intérieur me conforte dans mon choix de ne pas avoir choisi cette option, même si je n’ai pas encore trouvé d’alternative pour éviter les reflets sur la coque.

Guiom78 a écrit:
La remarque de Jean d’Alès sur la peinture noire qui absorbe la chaleur et la fait rayonner à l’intérieur me conforte dans mon choix de ne pas avoir choisi cette option, même si je n’ai pas encore trouvé d’alternative pour éviter les reflets sur la coque.

ayant vècu quelques temps en Afrique équatoriale, sur les voitures nous avions pour éviter la transmission de chaleur par le toit, une tôle, à quelques centimètres de celui-ci qui faisait de l'ombre et un canal de ventilation, peut-être appliquer cette technique avec une coque carbone sur la zone anti-reflets, posée à 2 ou 3 mm au dessus du vm.

J'imaginais tendre un tissu sur la coque, un peu sur le même principe, mais qu'il soit amovible et facile à ranger. C'est sur le moyen de le fixer sur je bloque : je n'ai pas envie de percer la coque, et j'hésite à coller du velcro à l'extérieur...

Les Land rover 109 avaient un toit dis tropical ou safari. C'est sur le principe énoncé précédemment double peau avec lame d'air.

Une recherche ggle image vous en montrera plus

Pensez à ce que l'air chaud évacué ne vous arrive pas directement dans les narines

Guiom78 a écrit:

J'imaginais tendre un tissu sur la coque, un peu sur le même principe, mais qu'il soit amovible et facile à ranger. C'est sur le moyen de le fixer sur je bloque : je n'ai pas envie de percer la coque, et j'hésite à coller du velcro à l'extérieur...

John Williams (sur FB), a réalisé une "chaussette" publicitaire pour son Waw et je pense que maintenant il les vend. Une telle chaussette de couleur blanche pourrait avoir l'effet que tu souhaites.


Voir aussi ici:


Voici le toit safari de la Land Rover:

Sacrément intéressant, mais il va me falloir pareil pour la tête...
Petite sortie hier de 135 km et 1200 m de dénivelé avec passage par les locaux de Solar Stratos, puis du boulot de programmation au bout du lac et retour maison.
Comportement nickel de l'engin, pas de douleurs, mais une cuisson douce impressionnante. Suis cramé de la tête et des épaules.
Avec la vitesse, souvent plus de 50 km/h et des pointes à 72 km/h limité par la programmation (j'ai posé quelques garde-fous) il y avait assez d'air pour ne pas se rendre compte de ce qui se passait. La crème du matin n'a pas dû tenir bien longtemps.
Il va falloir prévoir aussi un petit toit contre le soleil.
Un petit module photovoltaïque de 60 W peut-être, qui ferait un peu l'effet du toit safari.

Mise à jour, le projet a évolué depuis 2 ans...
Passage du train arrière en suspension, cela fonctionne très bien malgré la masse non suspendue du moteur.

Plus de 13'000 km d'expérience, plein d'essais et au final les pneus sont le suivants : été en G-One Speed 40-406 avec chambres devant, Kojak 50-559 derrière. Hiver en 365GT 40-406 devant, Conti Winter Premium en 50-559 derrière.
Confort, efficacité, filtration; c'est un choix de compromis pour du remplacement de voiture. Pour aller faire les courses, pas pour aller faire la course !

L'efficacité énergétique de cette machine est impressionnante: on est entre 1/50 et 1/70 de la moyenne des voitures, alors que le service rendu est le même lorsqu'il s'agit d'apporter sa carcasse sur son lieu de travail.

Le freinage régénératif programmable fait du bon boulot: bridage naturel vers 65-70 km/h en descente, récupération au freinage, limiteur de vitesse à la demande, tout ceci permet d'avoir des freins avant à peine finis de rôder à 13'000 km, c'est dingue.