Bordeaux St Malo du 16 au 19 mai 2024

Denis est arrivé en moins de 44h ... impressionnant !
En plus, s'ils sont partis tôt le matin, ça veut dire qu'il est arrivé en pleine nuit ... j'espère qu'il y avait quand même un comité d'accueil après un tel périple !!

Alexandra n'est plus qu'à 140 bornes. Pour quelqu'un qui découvre le trike, elle va donc faire ses 800 km dans les temps ! Waw ...

Par contre vous êtes plusieurs à parler de Bruno numéro 54, mais moi je vois un Bertrand comme no 54. Un pseudo ?

Et à tous ceux qui sont arrivés / arrivent, moi dont le record personnel est à 100,4 km ... je n'ai qu'une parole ou plutôt qu'un panneau:

Tu as raison, Bruno09 avait le numéro 6 .
Alexandra est impressionnante de détermination .

Je suis impressionné par sa vitesse instantanée, 24 km/h en ce moment (18h20) avec 757km dans les pattes. Elle doit sentir la bonne odeur de l'arrivée qui n'est plus qu'à 38km, il lui reste 2h30 pour finir, c'est bon ça !

Aperçu Pat16, je ne sais plus où mais c’était juste après un ralentisseur terrible qui a fait bondir le Snoek.
Plutôt bien passé pour moi, j’avais réservé un hôtel à Chinon, ce fut le bon plan, un peu de confort pour requinquer le bonhomme, 4 à 5 heures de sommeil, changement du câble de dérailleur et c’´etait reparti. Je retrouve Jean-Claude a Montsoreau, on fera la route ensemble jusqu’au Mans. Le billard du circuit du Mans me fait rêver après les centaines de km de routes merdiquent que je savais même pas que ça pouvait exister.
Après l’arrêt du Mans, je vois que Philippe est devant à environ 30km.
Moins de 100km plus tard je l’aperçois devant. À ce moment nous sommes sous un orage qui porte bien son nom.
On s’arrête à une boulangerie, il doit être 17 ou 18h.
Ensuite, je reprends ma route à mon rythme laissant Philippe derrière.
Plus ça va, plus l’heure d’arrivée augmente. Finalement j’arrive vers 1h30. J’aurais mis un poil moins de 44h avec la pause hôtel,
Je suis plutôt content d’avoir choisi de faire la pause hôtel plutôt que de dormir à l’arrache dans le VM.
Par contre l’état des routes choisies est déplorable, heureusement que les VM sont solides.

Slt Denis bravo pour ce super défi .
J'étais à THAIMS dans mon village natal, km144, et bien en colère car quand vous êtes passés tous les 2 (toi suivi du mk7), un voisin est venu me ""tenir la grappe"" et du coup je n'ai même pas pû dégainer le Tel, juste eu le temps de gueuler """allez Denis"".
Le DF bleu et blanc s'est arrêté 2 secondes, le temps de lui souhaiter bonne route.

Je confirme pour la petite portion où j'ai roulé avec Bruno09 (35kms), d'une superbe route qui relie Mortagne à Talmont ils vous ont fait quitter cette route pour un petit crochet sur une route pourrie et apparemment souvent comme ça, c'est dommage.
Quand vous êtes passés devant moi, vous alliez bon train .
Bravo à vous.

Bien dommage ces tracés sur des routes merdiques je ne vois vraiment pas la finalité d'un tel choix.Des routes en état correct et relativement peu empruntées existent pourtant dans nos régions. C'est un paramètre de rejet à mon sens.... je déteste faire souffrir le matériel ,surtout de cette façon.
Quoi qu'il en soit encore bravo aux 5 participants en VM.

Oui je suis tout à fait de ton avis, le matériel a dû morfler, c'est une des raisons de l'arrêt de Bruno. Pour bien connaître la trace qui passait par chez moi, c'est sûr qu'il y a une multitude de belles routes sans en sortir pour faire des crochets merdiques, il y a déjà une multitude de ralentisseurs qui bouzillent les dessous des VM, inutile (à mon avis) d'en rajouter.
En tous cas ça ne fait que rendre encore plus méritants les participants, bravo.

Bravo aux participants et merci pour les indications sur l'état des routes choisies.

Déduction caricaturale pour décrypter les règlements : "bikepacking" = vélo de gravel et BRM = vélo de route, à adapter à nos diverses montures elles-mêmes diversement chaussées.

C'est un peu ça

Au départ, je me suis demandé pourquoi certains avaient choisit de le faire avec un gravel, j’ai compris par la suite.
C’est sûr que nos vélos sont moins leste que les vélos droits, avec toutes les relances on perd sans doute un peu d’énergie.
Quand au matériel, je sais d’expérience qu’il est solide et la preuve c’est que les 4 vélomobiles finisher n’ont pas eu de problèmes mécaniques.
Je suis revenu au niveau de Bruno autour du kilomètre 100, il broyait déjà du noir, il m’a dit craindre pour le matériel, je lui ai dit qu’il n’avait pas à craindre de çà, c’était du solide, il m’a alors dit que le bonhomme n’était pas aussi solide. Puis nous avons doublé le petit peloton de cyclistes, une dizaine de kilomètres ensemble avant que je crève de l’arrière, il a filé.
Philippe m’a rattrapé à ce moment là et nous avons roulé de concert plus de 100km tout en retrouvant Bruno parfois qui nous doublait et nous redoublait.
Il fallait avoir l’œil sur son gps en permanence tellement le chemin était biscornu. Le Garmin n’a pas défaillît et je l’en remercie.
Le circuit des 24 heures avec son revêtement incroyablement parfait m’a fait rêver après tout ce que nous avions vécu.
Après Allonnes, ça montait et descendait, le revêtement était meilleur sans être parfait en permettant au vélomobile de s’exprimer, et jusqu’au bout ça a été mieux.
Je dois aussi remercier le Snoek de m’avoir traîné sur ces 800km, je l’aime bien ou plutôt je l’adore.

Le jeune en Maloku qui a finit un peu après moi avait compris ce que voulait dire cette expression, il a finit les derniers 60km en danseuse.
Pour finir, le peu de concurrents fait que tu ne vois pas beaucoup de concurrents sur la route surtout après Chinon, la mi-course.



A l’arrivée pour les vélomobilistes.

De mon côté, je suis parti vendredi après le boulot en mode turbo (42 km/h Vmoy sur 27 km) pour aller encourager Zenedavtri (c'est le seul VM que je pouvais reconnaitre avec celui de Jean-Claude mais ce dernier était trop en arrière).
J'avais prévu de le rejoindre au sud de chez moi et comme je suivais le live en même temps, je me suis aperçu qu'il roulait bien plus vite que je l'aurais pensé ! Obligé de décaler mon point de rencontre vers l'ouest et de continuer sur de la belle route avec une grosse circulation.
J'arrive au rond-point de La Chapelle Rainsouin avec Zened à environ 2 kilomètres. Je fais une petite pause en surveillant le suivi et là je vois Zened passer virtuellement puis continuer sa route sur le live !  Apparemment le live n'est pas si "live" que ça, c'est décalé de plusieurs minutes !
Re-départ turbo à sa poursuite. Je me trompe de route - Arrêt - Sortie de VM - Je retourne le vélo - C'est reparti.  
La trace va droit dans l'orage que j'entendais tonner au loin - Déluge - Je ne vois plus rien, je roule à micro-allure avec la roue avant droite dans la berne comme guide puis je finis par m'arrêter, trop dangereux.
A ce moment, je me dit que mon lièvre doit être très loin... Sauf s'il s'est arrêté comme moi *espoir*
La route est maintenant mauvaise et détrempée, et comme je roule vite, la roue arrière dérape plusieurs fois en virage
Après 20 minutes de poursuite, arrêt pipi obligatoire, mes espoirs s'envolent... Je décide quand même de pousser jusqu'à La Chapelle Anthenaise car je sais qu'il y a du dénivelé et que ça doit être dur avec 620 km dans les jambes.
Je rattrape un vieux tracteur avec une grosse remorque de rounds. Il roule moins vite que moi mais impossible de doubler sur cette petite route sinueuse. Arrivé à un sommet de côte, j’aperçois sous la remorque du tracteur la lueur d'un VM   Youpi !
Ce tracteur me bloque encore 1 bonne minute avant de quitter ma route et je perds de vue le VM. Je le rejoindrais finalement 2 kilomètres plus loin.
N'ayant plus de suivi live (pas de réseau) je m'attendais à voir un Snoek rouge et blanc ; je tombe sur un milan jaune
C'était Philippe qui me dit qu'il vient de se faire doubler par Denis et que se faire doubler par un 2ème VM en si peu de temps lui casse le moral
Nous roulerons ensemble en mode blabla très peu de temps car on arrive à Louverné et je m'éloigne de chez moi...
A ce stade, je ne suis même pas sûr d'avoir assez d'énergie pour rentrer je choisis donc un itinéraire de route bien lisse (avec évidement beaucoup de circulation en ce vendredi soir).
Finalement, le retour s'est très bien passé, si on omet ma bêtise.  

L'aventure sur Strava.

Bref, je suis parti voir Denis, j'ai rencontré Philippe.  

Bravo à tous les participants pour cette rude épreuve !

PS : côté tracé, je connais toutes les portions empruntées en Sarthe et en Mayenne. C'est vrai qu'il s'agit beaucoup d'axes secondaires avec des routes à l'état moyen. Probablement choisis pour être le moins embêté possible par les véhicules à moteur. Ce n'est de ce fait, pas très adapté aux vélos à 3 roues.

Bon il faut reconnaître que ce magnifique BSM n'a pas été organisé POUR des VM mais pour des VD qui ont dû moins se plaindre de ces petites routes défoncées et des ralentisseurs non réglementaires.
Oui Denis, quand j'ai retrouvé Bruno km115 (en haut de Tirecul) il m'a déjà annoncé la couleur.
Au fait Denis as tu monté Tirecul dans le Snoek ou en le poussant, moi j'ai dû descendre dans le plus dur, habituellement je passe 28/46 mais là dans le plus dur j'ai patiné avec mon Kojak, la route étant un peu humide.
Tu as déjà répondu à ma question � de savoir si les VM avaient résisté à ce mauvais traitement, maintenant je sais que oui .
Vous avez été courageux bravo encore.

Non j’ai tout monté à la force des mollets avec mon 39-46, dur mais ça l’a fait. Il y en a eu pas mal d’autres autour de 12% heureusement pas trop longs.
J’ai souvent senti le Snoek se balader sérieusement dans les virages descendants sur les routes pourries. J’ai négocié quelques épingles dans l’herbe du bas-côté, ça nettoie le dessous.
Une route avait des trous d’environ 1 m de diamétre et profond d’au moins 15cm, tu passes là-dedans et c’est mort.
Le seul avantage c’est que les bagnoles ne prennent même pas ces routes, on était donc plutôt peinard de ce côté.
Guillaume s’est fait suivre par une bagnole en plein phare durant 2 heures, il a appelé les gendarmes qui ont finit par agir, c’était du côté de Laval, de quoi flipper sérieusement.

Ah zut alors , donc ça vient soit de mes nouvelles manivelles de 140 lol (que tu connais) soit que je vieillis trop, soit les deux, bordel .

Pas de bol Apo, ça aurait été sympa, on s’est arrêté à la boulangerie dans le bled peu après.

Le jeune en Maloku mange une pizza entière, il a perdu sa carte bleue et s’est arrêté à la banque pour retirer de l’argent et acheter une pizza , c’est lui qui a finit en danseuse.

Oui, sérieux l’orage, nous n’avons pas arrêté de rouler pour autant, juste un peu moins vite.

Je ne sais pas pourquoi, il me met les photos dans tous les sens, c’est renversant.

Pour commencer, félicitations aux bretons et non bretons d'avoir rejoint Saint Malo!!
Cette non-course était mon objectif de ce début d'année, avec la découverte de l'ultra distance.

J'avais bien préparé la machine et cette préparation m'a permis de rallier Chinon sans rien casser (j'avais soigné la tension des rayons de jantes très légères à l'avant avec des pro-one dessus). La fête devait être totale!! Nous avions la possibilité de montrer l'efficience de nos machines, mais la météo n'a pas été de la partie. En effet, tous les participants ont eu la chance de bénéficier d'un vent de 15 km/h souvent rafaleux à plus de 35, porteur de Bordeaux jusqu'à l'arrivée. Le bénéfice aéro devenait nul pour nous!!

Et dès le départ, nous n'étions pas à la fête à coté d'un peloton de 40 individus roulant à 45 environ sur le plat.

Puis le décor s'est illuminé: nous allions manger de la route communale de merde à ne plus en finir avec des priorités partout et les relances qui vont avec.

Vers Blaye, je commence sérieusement à me demander ce que je foutais là... J'ai roulé jusqu'à la miellerie au 144° km et j'ai pris la décision d'arrêter sur le fait que je ne pouvais pour des raisons familiales arriver après vendredi soir à Saint Malo: l'éclairage du Milan et l'état des routes empruntées rendaient la conduite de nuit non pas impossible mais bien trop risquée pour le Milan et le bonhomme dedans. Mon plan initial était d'arriver à Allonnes entre 02 et 04 heures et j'étais dans les prévisions mais je ne pouvais mettre mon plan en application.

J'ai croisé les bretons car en parallèle, j'organisais l'arrivée de mon épouse sur Chinon avec une voiture électrique (et madame n'avait jamais fait de charge!!). J'ai donc roulé à ma main avec des pauses repas, des coups de fils, des erreurs de parcours, et j'ai souhaité finir le périple à Chinon à la tombée de la nuit. Presque 400 km au GPS, j'aurai donc fait un 1/2 BSM. Je n'ai aucun regret de la décision d'arrêter.

Je suis surpris des capacités du corps car je n'ai pas eu, malgré les chocs des coucougnettes du Milan sur le sol, la moindre douleur cervicale ou dorsale. Au bout de 400 km, ça allait bien mieux que ce que j'aurai imaginé. Il n'y a que l'hydratation que j'aurai pu parfaire.

Je reviens sur les dires de Denis: il y avait bien une route avec des trous que j'avais estimé à 70 de diamètre et 20 de profondeur, la vérité doit se trouver dans la moyenne des données. Je me souviendrais des centaines de dos d'anes, des milliers de trous, des centaines d'intersection où tu n'avais pas priorité, des bandes rugueuses annonçant les stops (3+4+5 à l'entrée et autant à la sortie que tu ne pouvais pas éviter car elles traversaient le route), les détours dans des bleds perdus...
Peut-être que l'état des routes va revenir aux oreilles de l'organisateur car le mot "défoncé" a été maintes fois entendu de VD. Le bénévole roulant en Duster m'a avoué avoir été surpris par le mauvais état des routes au CP2.

Avant d'arriver à Chinon, j'ai quand même pris du vrai bon temps sur une portion roulante avec un VD (on a papoté), les blés ondulants et le coucher du soleil à travers un orage lointain.

Pour les amoureux des chiffres: données GPS - 397 km - 28.2km/h moyenne - 14h04 de pédalage et 16h09 d'épreuve donc 02h05 d'arrêt (1h nécessaire + 1 h au téléphone) - vitesse max 81 km/h - cadence pédalage moyenne 82 - fréquence cardiaque moyenne 100 tout rond et 144 maxi - 129 watts moyenne et en NP 154 - équilibre de pédalage 47/53 -2870 m+ - pente maxi 19% - pente moyenne 1.9%.

Est-ce mon premier et dernier défi ultra endurance, je ne sais pas. Peut-être que les 3V seront un objectif l'année prochaine car finalement son parcours est royalement roulant par rapport à la BSM. Il y aura peut-être le 444 race en Belgique, je ne sais pas encore...

Pour finir, le Milan est sacrément costaud, je ne critiquerai plus jamais les pro-one qui ont résisté à ce traitement de fou (dans quel état je ne sais pas encore, le VM est encore sur la remorque), et qu'est ce que j'aurai aimé avoir le Snoek de Denis pour son confort, sa garde au sol(et pas que!!)

Je vous mettrai peut-être la vidéo d'un passage en Milan lors d'un ras le bol durant la course ou non-course!!

Y'a plus qu'à profiter du foncier pour se préparer au mondial en Angleterre.

Bises à tous.

Pour la 444 Race en Belgique, je peux te dire que le parcours sera sur un revêtement en super état ! C'est déjà ça de pris

Dommage Bruno. C'est vrai que tu n'as pas le vélo adapté aux longues distances. Peut-être aurais-tu apprécié davantage l'épreuve avec un vélo droit ?
Un demi bravo pour avoir accompli la moitié de l'effort
Bon, 400 km dans ces conditions, ça reste énorme donc  

Zenedavtri a écrit:

Pas de bol Apo, ça aurait été sympa, on s’est arrêté à la boulangerie dans le bled peu après.

Zut alors, j'ai fait demi-tour à 500 mètres de l'église de Louverné que je reconnais sur la photo...

Bruno, des pro-one sur une épreuve comme ça c’est prendre des risques. Depuis que j’en ai un qui a explosé 150km après son montage, je suis passé aux urban contact.

Dommage Apo, on aurait pu manger une tarte normande ensemble, pendant que les Snoek se seraient racontés des histoires de Snoek.

Même si ce n'était pas officiellement une course, les résultats sont sur https://chronoconsult.fr/result/bordeaux-saint-malo-2/

Bien qu'étant en trike, ou peut-être plutôt grâce au fait qu'elle était en trike (mais pas n'importe lequel...), Alexandra Debergue Prevel, #110, en 62h04, 72ème sur 129 arrivé.es, termine la première féminine en individuel. Pour une débutante en trike, chapeau !

Et voilà les temps des VM :

• Bruno Cendrez (Bruno 09), #6 a abandonné vers la mi-course pour limiter les dégâts matériels, alors qu'il était 16ème sur 133.
  
• Denis Bodennec (Zenedavtri), #68, 43h36, 32ème sur 129 arrivés
  
• Philippe Burel, #89, 49h52, 38ème sur 129
  
• Jean-Claude Cailleaux, #61, 50h24, 39ème sur 129
  
• Guillaume Le Moigne, #188, 59h24, 60ème sur 129
  

Et le participant à vélo couché 2 roues qu'on voyait à la fin de la vidéo du départ, toujours personne sur ce forum ne sait qui c'est  ?

Elle peut également dire merci à Philippe qui lui a réglé son dérailleur arrière pour pouvoir utiliser toutes les vitesses.
Mais oui elle a bien roulé, elle s’est arrêtée 2 fois au bout de 300et 600km si j’en crois ce qu’elle nous avait dit.

Oui elle a été très forte et déterminée .