C'est avec beaucoup de bonheur que je vous fais part du démarrage officiel (le 2 Août) de la société des Cycles Bentoline sise 50 chemin des trois Marie 38920 Crolles. Cette nouvelle née ne dispose pour l'instant que de deux modèles d'essai; le Seiran et le Fujin de CHALLENGE. Le gérant que je suis compte le plus rapidement possible vous proposer d'autres marques ainsi que le SAV et la réparation de vélo couché (purges de freins hydrauliques, etc.).
Vous êtes les bienvenu(e)s pour des essais, me prévenir pour prendre rendez vous au 04 76 04 79 05 ou au 06 37 14 09 94 ou gmensi@tele2.fr.
Voilà les impressions de Joachim q'il m'a aimablement communiquées...
Le vélo couché m'attirait depuis plusieurs années sans jamais avoir eu l'occasion d'en essayer... jusqu'à trouver sur internet Bentoline qui propose des essais. Un mail, un coup de téléphone et c'est parti, rendez-vous Mercredi à Crolles pour mon baptême de Vélo couché.
Accueil sympathique de Gabriel, présentation et discussion à propos de la bête, un magnifique Challenge Seiran vert, quelques réglages de l'éloignement du pédalier et me voilà sur le siège, les mains sur le guidon au niveau des fesses et le pédalier comme seul élément dans mon champ de vision. Surprenant, déroutant mais excitant. Gabriel sur son vélo couché à côté de moi me donne les derniers conseils avant le départ. Il est temps de se lancer. Je m'allonge dans le siège, pose un pied sur une pédale, pousse, l'autre pied attrape la deuxième pédale, quelques guidonnages pour se familiariser avec l'équilibre et c'est parti. Le vélo réagit vraiment différemment de mon VTT ou de mon vélo taff (vélos droits). Il semble beaucoup moins maniable. Les premiers tours de roues jusqu'au parking du quartier sont un peu stressants car le réglage du pédalier (qui s'avèrera trop court et sera modifier au cours de l'essai) fait qu'en virage les pédales peuvent toucher la roue avant. Rapidement j'apprécie la position qui permet de bien voir et d'appuyer fort sur les pédales. Même si l'accélération ne se sent pas vraiment le compteur entre mes jambes témoigne que la vitesse monte vite. Après les quelques tours de parking, les deux vélos couchés prennent la route du village, le traverse et continue leur trajet sur une petite route de campagne qui se termine par un chemin. Les graviers, les bosses et les trous n'arrêtent pas le Seiran. Au démarrage, en appuyant "un peu" sur les pédales, je sens la roue arrière qui patine et rapidement je suis à 30 km/h, les bosses sont bien amorties par l'amortisseur mais j'ai l'impression que la roue avant se dérobe un peu sur les graviers. Sensation ou réalité? De retour sur le bitume, je commence à mieux maîtriser le Seiran et j'arrive à faire des tours "sur moi même" en braquant à fond et en me penchant. Assez maniable finalement. Un petit tour sur les pelouses autour du lac voisin et nous prenons la route du retour. Les automobilistes et les piétons croisés sourient... moi aussi. Une ligne droite? C'est le moment d'essayer, j'appuie sur les pédales et le compteur monte, d'abord rapidement, puis à partir de 35km/h beaucoup moins, alors il faut appuyer encore, et "top" j'atteints 40km/h. Heureusement je me retrouve à un carrefour, car j'aurais très difficilement maintenu les 40km/h, et j'active les freins à disques qui répondent puissamment et m'arrêtent. Un peu déçu, soit je suis une guenille, soit le Seiran n'est pas un vélo couché très rapide. C'est sûrement la première proposition. Finalement en ligne doite je n'ai pas senti l'impression de vitesse, contrairement aux courbes dans lesquelles il est possible d'accélérer sans peur de toucher le sol avec les pédales. La position, l'accélération et l'inclinaison donne de bonnes sensations. Tiens, un talus herbeux qui donne sur une rue par une marche de 15cm! Je remonte les vitesses, passe le petit plateau et en moulinette je monte ce raidillon de quelques mètres. En haut le Seiran est presque à l'arrêt, en appuyant fort sur les pédales, il repart et "pac" "pac" descend la marche. On passe partout en vélo couché! Une piste cyclable, un rond point, ça y est je me sens bien sur le vélo... mais nous voilà de retour, c'est déjà fini. La tête pleine de nouvelles sensations je descends (par l'avant) du vélo avec regret.
La maniabilité? Pour le garer il faut manoeuvrer ou le porter car le Seiran est étonnamment léger bien que difficile à prendre et beaucoup plus long qu'un vélo droit. Pas facile s'il faut descendre le vélo à la cave ou le monter dans l'appartement.
Le confort? Il est bien là mais ce que j'appréhendais aussi. J'ai mal au coup à tenir la tête droite. Tension normale chez un novice d'après Gabriel (c'est vrai que sur la fin du parcours j'ai commencé à me détendre et à apprécier la position). Hélas le siège fait transpirer. A prendre en compte pour une utilisation quotidienne pour se rendre au travail.
Le prix? A méditer, sinon ce serait sans hésiter!
Un regret? Ne pas avoir de Vélo couché et ne pas pouvoir en louer.
Un dernier mot? Grand merci à Gabriel et longue vie à Bentoline.
Un seul? GENIAL!
Sujet: Faire part de naissance des Cycles Bentoline 